Oh OcéaneUn peu de tout, parfois du rien, surtout beaucoup2023-08-08T03:36:07+02:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlTintoret - Naissance d'un génietag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2018-03-23:60368422018-03-23T08:26:12+01:002018-03-23T08:26:12+01:00 Le « petit teinturier » le plus célèbre du monde vient s’exposer...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le « petit teinturier » le plus célèbre du monde vient s’exposer sous nos petits yeux chanceux à Paris. Le musée du Luxembourg célèbre à sa façon les 500 ans du génie qu’est Jacopo Comin dit Le Tintoret (Il Tintoretto, le petit teinturier) avec une exposition nous invitant à découvrir les premières années de l’artiste.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5788916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/02/00/2195962656.jpg" alt="affiche_tintoret_sanslogo.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">D’une origine sociale modeste avec un père teinturier qui lui a valu son surnom, Le Tintoret aura surgi dans la Renaissance comme une étoile particulière. Il surgit aussi dans une Venise particulière : ouverte sur le monde, fourmillant d’une population cosmopolite, influente, cultivée et riche. Autant d’ingrédients utiles à l’ambition d’un jeun artiste. Ces premières années, capitales pour la formation d’une vie, nous sont offertes à la découverte dans cette exposition qui se concentre donc sur les quinze premières années artistiques de notre jeune homme. Lequel a quand même été élève du Titien !</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">L’exposition chronologique permet d’observer l’ascension sociale du peintre ainsi que l’évolution de sa touche : c’est là qu’on découvre aussi un éclectisme certain dans ses œuvres. A croire que Le Tintoret ne voulait négliger aucun pan, aucun domaine qui ne puisse être couché sur toile. Corps nus figurant le péché ou visages de saint, chaque composition bénéficie de sa virtuosité.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">C’est fascinant de constater comme il su allier une vraie stratégie d’ascension sociale et un progrès artistique. L’ambition n’a pas nuit au talent, au contraire : je vois Le Tintoret comme une « machine » incroyable, avec deux moteurs d’une efficacité redoutable, ce soit pour orner les salons des grands Seigneurs de Venise ou sublimer la vision religieuse.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ce n’est chose facile de comprendre la construction d’un artiste aussi complexe, mais voilà avec cette exposition quelques pistes, quelques arguments pour l’appréhender et l’apprécier.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5788917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/00/4154008691.jpg" alt="Jacopo_Tintoretto_-_Saint_George_and_the_Dragon_-_Google_Art_Project.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Et finalement, je me rends compte que je ne connaissais pas si bien Le Tintoret, à part quelques grandes toiles. Ce retour aux sources du génie est une promenade à ne pas manquer.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">A noter que cette exposition est réalisée en collaboration avec le très beau Wallraf Richartz Museum de Cologne, que j’ai eu le plaisir de visiter quelquefois.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #333399;"><a style="color: #333399;" href="http://museeduluxembourg.fr/expositions/tintoret-naissance-dun-genie"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Tintoret - Naissance d’un génie Musée du Luxembourg</span></a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #333399;"><a style="color: #333399;" href="http://museeduluxembourg.fr/expositions/tintoret-naissance-dun-genie"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Du 7 mars 2018 au 29 juin 2018</span></a></span></strong></span></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlDerniers Regards de William H. Gasstag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-12-07:60062832017-12-07T12:10:56+01:002017-12-07T12:10:56+01:00 C’est une semaine à oraison funèbre. Parmi les décès de célébrités qui...
<p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C’est une semaine à oraison funèbre. Parmi les décès de célébrités qui s’enchainent, il y en a deux qui me touchent particulièrement, celui d’un vieil académicien que beaucoup ne voyaient que comme réac ou ringard, voire les deux. Pour moi c’était un écrivain qui a traversé ma vie, depuis que je l’ai découvert au collège. Je vous en parlerai une autre fois.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et ce matin, j’ai appris la mort de William H. Gass. Pardon pour le cliché mais c’est un putain de monument de la littérature qui s’en va, et je ne pensais pas en être aussi affectée. C’est un réflexe égoïste : il n’y aura plus de livres me dis-je.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pourquoi est-on si touché quand un auteur, un artiste, nous quitte ? Je ne répondrais pas à cette question aujourd’hui. Je me contente de partager avec vous ma lecture de Regards, son dernier ouvrage publié en France.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5734404" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/02/896114957.JPG" alt="IMG_0648.JPG" /></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cela commence comme un vieux film noir, des couleurs passées, des ombres qui battent le pavé d’une ville un peu triste, un peu terne, et puis le seuil d’une boutique. Le lecteur est par nature téméraire, lirait-il seulement sinon, et cette témérité est souvent récompensée quand c’est William H. Gass qui se trouve derrière le seuil de la boutique.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Regards est le dernier ouvrage publié en France de l’auteur. J’ai guetté sa sortie, telle une midinette, dès que l’on m’en a parlé. Le jour J, mon précieux en mains, j’ai ressenti ce que je ressens toujours pour les quelques écrivains vivants que j’aime à en pleurer : l’envie de lire, bien sûr, et la peur d’être déçue. C’est comme un plongeon dans l’inconnu, avec à l’arrivée des pages qui se tournent, le cœur qui se froisse un peu, comme si une main mystérieuse venait en pincer les valves. Pardon pour ce lyrisme de supermarché, j’essaie de décrire ce que je ressens physiquement dans ces moments si précieux de lecture.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’ai donc passé le seuil de la boutique, cadre du premier récit de Regards. Ce récit, Huis clos, chambre noire, est celui qui m’a le plus touchée. Je voudrais en parler des heures, détailler chaque ligne, remonter la mécanique de l’écriture pour essayer de comprendre le prodige. Un marchand de photos et son assistant, dans une boutique presque minable, mais au fond prodigieux de richesse. Le trésor ? Des centaines de photos, des tirages parfois uniques des plus grands photographes. Atget, Emerson, Irving, Sudek, Brassaï, Stieglitz, Boubat… Comment un modeste boutiquier d’une quelconque ville américaine peut-il posséder autant de merveilles ? Le récit s’attache aux détails, comme l’amoureux de la photographie le ferait lui-même. Qu’est-ce qu’une photo sinon un instant particulier figé par un regard. Et le prodige est là : ce récit se lit comme une succession de photographies, ou de plan cinéma. Le regard du lecteur succède à celui de l’auteur, pour venir observer mille petits détails, et ainsi on regarde Monsieur Lang le marchand de photos détailler un tirage, s’attarder sur les nuances de gris, sur le positionnement de la lumière, sur chaque tâche de noir et de blanc qui compose l’objet de sa passion. Car Monsieur Lang n’a de respect que pour la photo en noir et blanc, non pour la peinture, qui elle est affaire de mensonge, de construction, de maquillage. La photo idéale c’est celle qui attrape un regard, un instant. Elle ne raconte pas, elle donne à voir. Et celui qui sait regarder peut passer une vie entière sur quelques photos, à découvrir chaque jour une nouvelle ombre, un jeu de lumière qui semblait discret jusque là.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Passion et possession : ce n’est pas le titre d’une mauvaise romance mais les deux termes qui mèneront Monsieur Lang à sa perte. Le petit assistant, A.Kelly, presque contrefait par la nature, est l’oreille attentive et serviable de Monsieur Lang, une oreille qui a envie d’apprendre, qui lit, qui écoute les recommandations de son patron, qui écoute son idée de la beauté, de la perfection. Obsession et possession, plutôt. Comment ne pas comprendre Monsieur Lang : il y a dans la sublime simplicité de certaines photos tout un monde, une perfection qui invite l’œil à se perdre, encore et encore.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le reste de l’ouvrage est composé d’un autre long récit, et de quatre nouvelles. La part est belle faite aux objets, à leur psyché, à ce qu’ils se disent, loin de toute oreille humaine. C’est le piano du film Casablanca qui égrène ses souvenirs, qui nous parle de Boggie, de la Radieuse Suédoise et du tournage qui ne lui a pas laissé que des regrets. Ce monologue pour piano voisine avec une conversation de salon de coiffure. Mais là, au lieu d’écouter pérorer artiste du ciseau et clientes exigeantes, nous écoutons les fauteuils du salon, depuis leur venue au monde jusqu’à ce salon où les journées se passent à supporter des culs, et les nuits à fondre dans une drôle de mélancolie. M’est revenu en tête cette chanson de Gwana Diffusion : j’aimerais être un fauteuil dans un salon de coiffure pour Dames, pour que les fesses des belles dames s’écrasent contre mon orgueil. On peut compter sur William H.Gass pour raconter l’orgueil, la fierté et la triste mélancolie des objets. Après les fauteuils, c’est un coffre à jouet qui devient un univers complet, source de souvenirs et de scènes précises.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je n’ai pas encore parlé du second récit, Bonnes œuvres, qui met en scène un Monsieur Hardy, incroyable mélange de charité, de culpabilité et de vexations. Le portrait évoque la mollesse des sentiments, la pression sociale, l’ambigüité des convictions, et donne à voir comme une fuite en avant fascinante.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je ne vais pas vous raconter le livre en son entier, j’aimerai tellement en pousser certains d’entre vous à le rechercher, à le lire.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il y a cette économie des mots, nécessaire pour décrire une atonie des relations humaines, mais qui ne dépouille en rien le lecteur. Au contraire, il ressort de chacun des textes quelque chose de scintillant, de beau dans chaque détails, exactement comme lorsqu’on observe une photo à la loupe.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Offrez-vous un beau cadeau, et lisez William H. Gass.</span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline; color: #000080;"><strong>Regards – Éditions du Cherche Midi</strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #000080;"><strong>Traduction de Marc Chenetier</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5734405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/00/4079292633.JPG" alt="IMG_0651.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5734406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/00/3028642313.JPG" alt="IMG_0652.JPG" /></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlPresque rientag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-11-21:60015302017-11-21T22:26:59+01:002017-11-21T22:26:59+01:00 J’avais commencé il y a un long, long, long moment de cela un texte sur...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J’avais commencé il y a un long, long, long moment de cela un texte sur Regards, de William H.Gass. Et au fur et à mesure de l’écriture, le livre s’y prêtant, je me suis plongée dans diverses photographies, et je n’en suis quasiment plus sortie. C’était comme une noyade volontaire dans l’image : les mots ne me convenaient plus. Ni à écrire, ni à lire, ni à dire. C’est une drôle de sensation que d’être là, pleine de mots, de pensées, de sentiments, mais avec un dégoût profond pour l’idée même de les faire vivre, de quelque manière que ce soit.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C’est mystérieux l’envie, plus mystérieux encore sa disparition.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Après avoir fermé le livre de Gass j’ai donc plongé pendant des jours dans un océan de photos, car c’est uniquement ce qui me convenait. J’avais l’impression d’embarquer sur cette coquille de noix photographiée par P.H Emerson : l’ancien ordre et le nouveau. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé à ce moment là, mais il était clair que je n’avais plus envie de parler, à personne (un peu à mon fils tout de même, mais est-ce une autre personne ? (je n’entre pas dans ce débat, je divague assez comme ça)), plus envie d’écrire un mot, même un mail, un sms, plus rien à dire. Comme si, métaphore malheureuse, une source s’était tarie. Mais à bien y réfléchir il ne s’agissait pas de ça. Quand ça bouillonne encore à l’intérieur c’est qu’il y a de la vie, non ?</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le plus difficile, c’est de l’expliquer autour de soi : déjà pourquoi avoir à l’expliquer ? Mais bon, socialisation blablabla, j’essaie de ne pas passer pour une timbrée. Mais comment dire avec des mots qu’on ne veut plus dire de mots, ni en écrire, ni en subir ? C’est toujours louche les gens qui se retirent du monde (déjà que je suis passablement « bizarre » c’est une difficulté supplémentaire). Le silence et le refus du bruit extérieur sont en soi un combat pour lequel on part désarmé : dans notre époque d’hyper communication il faut tout expliquer, presque tout justifier et commenter, alors que parfois il n’ya seulement rien à dire que « rien ».</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin, rien, disons plutôt tout mais ailleurs, mais autrement. Mon tout s’est retrouvé dans l’image, dans le détail d’une photo ou d’une peinture observée en silence. Fabuleux plaisir égoïste de laisser passer les jours rien que pour soi. Je n’ai rien aimé tant que regarder les fenêtres pluvieuses par les yeux de Sudek ou imaginer les rues de Paris du temps d’Eugène Atget.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ça m’a bien plu de vivre comme ça, quelques mois, presque à l’économie : économie des mots, économie de l’expression. Il y a quelque chose dans cette retenue qui m’a profondément modifiée. La recherche de la précision dans les mots que l’on se donne les uns aux autres, l’exactitude des sentiments et de leur expression, me sont devenus essentiels (l’ont toujours été (mais qui respecte vraiment toujours sa nature ? (pas moi.))</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Maintenant que les mots se réveillent il me manque quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Quelqu’un à qui écrire, quelqu’un pour qui écrire aurait un sens. On n’écrit plus voyez-vous. Ne me parlez pas de sms, ni même de mails. Je vous parle du stylo sur le papier, de l’enveloppe qu’on déchire, des pleins et des déliés, des taches d’encre, des ratures, des hésitations, toutes choses qui rendent la correspondance encore plus précieuse et unique.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, je suis venue me plaindre.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C’est bien d’avoir un endroit où se plaindre.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5726441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/00/1845031859.jpg" alt="emerson.jpg" /></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlLe Pouvoir Des Fleurs Pierre-Joseph Redoutétag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-05-03:59396282018-02-16T12:58:07+01:002017-05-04T07:00:00+02:00 Le joli mois de mai à commencé et quel meilleur moment pour aller...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Le joli mois de mai à commencé et quel meilleur moment pour aller s’entourer de fleurs ? Paris ne manque pas de jardins qui commencent enfin à retrouver un peu de vie, le festival de Chaumont entame sa belle saison (n’est-ce pas <a href="http://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/2017/05/le-grand-a.html#comment-form">Keisha</a>), et je ne sais pas vous mais moi j’ai envie de fleurs partout autour de moi. Je ne manquerai pas de m’offrir quelques pivoines (cadeaux que je me fais à moi-même dès que possible (ce sont mes fleurs favorites je dois l’avouer ! (même si j’aime aussi les renoncules et puis les tulipes (mais parlez-moi de pivoines et je suis tout à vous !))))</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Or donc des fleurs, partout, y compris au musée, et si je vous dis Pierre-Joseph Redouté, je sais que vous aurez immédiatement à l’esprit une subtile reproduction de fleurs sur vélin (et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave ! (j’ai tendance à prendre mes obsessions pour des généralités.))</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Vous l’avez peut-être déjà lu ailleurs, mais on surnomme Redouté « le Raphaël des fleurs » (je crois que le Raphaël en question n’est ni le chanteur, ni le philosophe, ni une des Tortues Ninja mais le peintre du quattrocento (quant à moi je le surnomme plutôt le mec qui me fait acheter des cartes postales de ses illustrations pour ne pas les envoyer parce qu’elles sont trop jolies et que je préfère les garder.))</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5617540" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/00/4072489349.JPG" alt="pierre-joseph redouté,musée de la vie roantique,musées de la ville d paris,exposition,art,botanique,pivoine" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5617079" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/00/709343621.jpg" alt="25122690.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Redouté est arrivé dans l’histoire au moment des explorations du Nouveau Monde, et la mode des herbiers, exotiques ou locaux. Il a dessiné les fleurs comme personne, œuvrant auprès des reines, de Marie-Antoinette à Marie-Amélie (on se souvient tous de l’hollywoodienne mangeuse de macarons Marie-Antoinette, mais n’oublions pas la discrète épouse de Louis-Philippe Ier (mieux connu par moi-même sous le nom de « Tête de poire » grâce à Honoré Daumier)) qui nous a laissé Amélie-les-Bains.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est ce maître de la fleur, honoré par les reines, que nous avons l’occasion de redécouvrir aujourd’hui grâce à une très belle exposition (et mon Dieu j’insiste sur le TRÈS BELLE (vous savez comme je peux être enthousiaste quand quelque chose me plaît.)) Le Musée de la Vie Romantique (déjà le nom, ambiance amour et fleurs fraîches) réunit quelques unes des plus belles aquarelles. Même si l’on n’aime pas la botanique (science pourtant fort intéressante) on ne peut que tomber sous le charme de ces planches. Redouté réunit ensemble art et science avec des dessins d’une beauté et d’une précision redoutable (vous l’avez le jeu de mots là ? il est moyen je reconnais.)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5617078" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/00/3047401750.jpg" alt="affiche_redoute_mvr_vd_14032017.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est peut-être cela le plus intéressant pour moi : on peut voir cette exposition de diverses façons. Soit on se laisse simplement porter par la maîtrise du pinceau, et l’on admire la reproduction de la nature dans tout son éclat, soit on s’attarde sur les connaissances botaniques de l’époque et on découvre un véritable âge d’or des Sciences Naturelles.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Je vous parlais récemment de l’expo « Jardins » du Grand Palais, cette exposition Redouté vient à merveille la compléter, tant on peut observer les progrès de l’horticulture, qui a mené à la belle folie des jardins à la française.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Mais cet art botanique n’est pas figé dans le passé ! Ainsi, aux aquarelles et divers objets fleuris de l’époque de Redouté, viennent s’ajouter des créations contemporaines, qui témoignent de l’actualité de cet art.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Une expo d’autant plus belle qu’une mise en scène fleurie vient embellir la promenade du visiteur.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5617081" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/02/02/3965508574.jpg" alt="25122185.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p><a href="http://www.vie-romantique.paris.fr/fr/les-expositions/exposition-le-pouvoir-des-fleurs-pierre-joseph-redout%C3%A9-1759-1840-un-parcours"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Le Pouvoir des Fleurs – Pierre-Joseph Redouté</span></strong></em></span></a></p><p><a href="http://www.vie-romantique.paris.fr/fr/les-expositions/exposition-le-pouvoir-des-fleurs-pierre-joseph-redout%C3%A9-1759-1840-un-parcours"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Musée de la Vie Romantique</span></strong></em></span></a></p><p><a href="http://www.vie-romantique.paris.fr/fr/les-expositions/exposition-le-pouvoir-des-fleurs-pierre-joseph-redout%C3%A9-1759-1840-un-parcours"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Du 26 avril au 1er octobre 2017<br /> De 10h à 17h30, du mardi au dimanche</span></strong></em></span></a></p><p><a href="http://www.vie-romantique.paris.fr/fr/les-expositions/exposition-le-pouvoir-des-fleurs-pierre-joseph-redout%C3%A9-1759-1840-un-parcours"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">De 0€ à 8€ pour le tarif plein</span></strong></em></span></a></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlLes Filles au Lion - Jessie Burtontag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-05-01:59390782017-05-01T21:37:57+02:002017-05-02T06:32:00+02:00 Véritable coup de cœur de mon mois d’avril, Les Filles au Lion est le...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Véritable coup de cœur de mon mois d’avril, Les Filles au Lion est le dernier roman de Jessie Burton.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5616107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/02/1942062275.png" alt="avSoCWH.png" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Commencé un soir d’ennui, je n’ai pu le lâcher jusqu’à la fin (autant dire que ma nuit fut courte.)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Le roman raconte en parallèle deux histoires, deux époques et deux jeunes femmes. La première, Odelle, est une jeune caribéenne de Trinidad-et-Tobago, exilée à Londres à la fin des années soixante suite à des études brillantes, pour y trouver une situation à la hauteur de ses aspirations et devenir écrivain. Mais cela fait cinq ans qu’Odelle vend des chaussures, et que son ambition s’amoindrit. Bientôt pourtant l’univers d’Odelle sera bouleversé : sa colocataire va se marier et quitter leur appartement, un jeune homme et son tableau vont croiser sa route, et enfin, notre héroïne va rencontrer une femme, Marjorie Quick, qui lui permettra de changer d’emploi et de relancer son envie d’écrire et d’être publiée.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">La seconde histoire nous emmène en 1936 en Espagne, à la veille de la guerre civile. Une famille composée d’un galeriste autrichien, d’une anglaise mélancolique, et de leur fille arrive dans une Espagne encore marquée par l’extrême pauvreté. La jeune fille, Olive, est peintre, mais son père ne prend guère cette passion au sérieux, tant pour lui les femmes sont incapables d’avoir une vision artistique. Alors Olive peint pour elle-même, même si elle a été acceptée dans une grande école d’art à Londres. Teresa et Isaac Robles sont deux espagnols, frère et sœur, pauvres mais débrouillards, passionnés et aussi intenses que le permet leur jeunesse. Isaac peint également. Sur fond de début de guerre civile va se jouer dans la villa espagnole une comédie des amours, des regrets, des cachotteries et des déceptions.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">En parallèle, le lecteur découvre avec Odelle un tableau, dont il apparaît vite qu’il est le pont entre l’histoire d’Olive et celle d’Odelle.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Cette histoire est la même dans le fond : l’émancipation d’une femme, ou l’impossibilité de son émancipation. La difficulté d’être soi quand la société tout entière vous en empêche, économiquement, socialement et culturellement.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">L’histoire est très bien menée : c’est un puzzle réussi, où chaque pièce vient se mettre naturellement en place. Il y a une fluidité toute attachante dans la manière dont Odelle conte son histoire. Du côté d’Olive on ressent également cette fluidité dans le déroulé du récit. Jessie Burton fait là aussi preuve de beaucoup de minutie. Les détails du quotidien, d’un paysage, des sentiments : autant de moments de grâce dans son écriture. Beaucoup de choses affleurent : le racisme ordinaire dans un Londres des sweet sixties, un certain féminisme naissant, un propos artistique très bien articulé. Et pour autant cela reste un roman fluide, et jamais alourdi par un propos militant. C’est sa force : le lecteur constate que ces thèmes surgissent naturellement, dans un contexte, une histoire, et une évolution.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Et il y a l’amour, forcément l’amour. Avec son lot de malentendus et de déceptions.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Au milieu de tout cela : un tableau, étrange et magnétique, qui finira par envoyer chaque protagoniste à sa juste place, comme un totem magique.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Il est difficile d’en dire plus sans dévoiler plus encore l’intrigue. Il y a tout à découvrir entre ces pages.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Olive, Teresa et Odelle sont restées longtemps à flotter dans la pièce après que j’ai eu fini de lire leur histoire. Burton sait à merveille imprimer des portraits dans notre mémoire.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Du-monde-entier/Les-filles-au-lion"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Jessie Burton – Les Filles Au Lion</span></strong></em></span></a></p><p><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Du-monde-entier/Les-filles-au-lion"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Gallimard – Traduit par Jean Esch</span></strong></em></span></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Extraits-</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">« On ne connaît pas forcément le sort qu’on mérite. Les moments qui changent une vie — une conversation avec un inconnu à bord d’un bateau, par exemple — doivent tout au hasard. Et pourtant, personne ne vous écrit une lettre, ou ne vous choisit comme ami, sans une bonne raison. C’est ça qu’elle m’a appris : vous devez être prêt à avoir de la chance. Vous devez avancer vos pions. »</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">« Son père disait toujours que les femmes pouvaient prendre un pinceau et peindre, bien sûr, mais la vérité, c’était qu’elles faisaient rarement de bons artistes. Olive n’avait jamais très bien compris la différence. Depuis que, toute petite, elle jouait dans les recoins de sa galerie, elle avait entendu Harold évoquer cette question avec ses clients, des hommes et des femmes, et souvent les femmes partageaient son point de vue, préférant investir leur argent dans de jeunes hommes plutôt que dans des personnes de leur sexe. L’idée qu’un artiste était nécessairement un homme était tellement répandue qu’Olive elle-même avait fini par y croire, à certains moments. En tant que fille de dix-neuf ans, elle était la face cachée, la mascotte tenace et courageuse de l’amateurisme. Mais désormais, à Paris, Amrita Sher-Gil, Meret Oppenheim et Gabriele Münter avaient toutes leur atelier, Olive avait même vu leurs œuvres de ses propres yeux. N’étaient-elles pas des artistes ? La différence entre un peintre ordinaire et un artiste tenait-elle simplement au fait que les gens croyaient en vous, qu’ils dépensaient deux fois plus d’argent pour acheter votre travail ? »</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">« Trois jours plus tard, Quick m’a invitée chez elle. J’avais mentionné en passant que mon anniversaire approchait et j’avais trouvé sur mon bureau une petite carte me conviant à venir déjeuner le samedi. J’étais aux anges. Il n’était pas convenable que des employeurs et des employés se fréquentent de cette façon, mais ma curiosité l’emporta sur mes réserves. Je n’ai rien dit à personne.</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Mes chaussures cliquetaient sur le trottoir, et l’impression de vivre une aventure s’intensifiait. L’été vivait ses derniers jours ; Londres était un gaz d’échappement, un mégot de cigarette sur le pavé, un ciel chargé de cirrus. Je devenais une observatrice expérimentée des poussées irrégulières et des cicatrices de l’habitat londonien. Les codes postaux, la brique, rosier ou pas, le décrottoir, la hauteur du perron ou son absence constituaient un langage que j’avais appris. Vous ne pouviez pas vivre ici sans remarquer les différences entre les rues où régnaient la paix ou le chaos, un chien galeux vautré près du caniveau, des enfants en haillons, une haie de buis bien taillée, un rideau soulevé qui dansait. À Londres, il existait de nombreuses façons de vivre, mais peu de façons de changer de vie. »</span></em></span></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlLe Horla - Théatre Micheltag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-04-28:59378872017-04-28T12:28:16+02:002017-04-28T12:27:00+02:00 Si vous souhaitez observer une performance théâtrale magistrale,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5614281" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/01/1869822305.jpg" alt="théatre, théatre michel, le horla, guy de maupassant, normandie, folie, florent aumaitre, slimane kacioui, adaptation, " /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Si vous souhaitez observer une performance théâtrale magistrale, rendez-vous vite au Théâtre Michel ou Florent Aumaitre livre une interprétation presque parfaite du Horla de Maupassant.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Qui a lu cette histoire un jour ne peut oublier son intensité qui monte crescendo, et l’effroi et la pitié que le lecteur ressent petit à petit pour le narrateur.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Ce sont autant de sentiments que l’on peut revivre avec l’admirable interprétation de l’œuvre par Florent Aumaitre.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est un monologue porté par l’angoisse, où la folie rampe sournoisement : Florent Aumaitre dit la peur, l’incompréhension et la folie, seul, sur scène, dans un décor sobre, et finement guidé par la mise en scène de Slimane Kacioui. J’avais peur au début d’un certain ennui : c’est le danger des monologues, quand ils sont mal incarnés, rien ne peur rattraper ça… Mais là, le spectateur est vite pris, enfermé avec le narrateur qui décrit sa lente descente vers la folie, vers cette autre qui le mènera au gouffre.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5614282" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/02/3245165105.jpg" alt="théatre, théatre michel, le horla, guy de maupassant, normandie, folie, florent aumaitre, slimane kacioui, adaptation, " /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est fascinant de voir le changement s’opérer sous nos yeux : le bourgeois normand élégant cède peu à peu la place à une ombre angoissée, jusqu’au paroxysme. Et, si on a lu la nouvelle, on a beau connaître la fin, elle vous attrape quand même aux tripes. La catastrophe inéluctable se joue sous nos yeux et l’on reste sidéré.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Il faut vraiment saluer le jeu de Florent Aumaitre, qui le lâche rien pendant une heure 20, et qui nous laisse, nous spectateur, essoufflé et ravie de la performance.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Le théâtre c’est comme une bulle : on entre dans une belle salle, on s’assoit sur un beau fauteuil rouge, et on s’abandonne aux mains d’artistes pour un voyage inconnu. Quand le spectacle est réussi, on reste un certain temps dans cette bulle. Et ce soir là, j’ai gardé avec moi un peu de ce Horla.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p><a href="http://www.theatre-michel.fr/Spectacles/le-horla/"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Le Horla – Théâtre Michel</span></strong></span></a></p><p><a href="http://www.theatre-michel.fr/Spectacles/le-horla/"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Dernière le 27 mai</span></strong></span></a></p><p> </p><p> </p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlUne Affaire d'Hommes - Todd Robinsontag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-04-25:59369492017-04-25T23:38:41+02:002017-04-26T06:32:00+02:00 Après Cassandra je me suis donc jeté sur le tout nouveau roman de Todd...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Après Cassandra je me suis donc jeté sur le tout nouveau roman de Todd Robinson, une affaire d’hommes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Gros coup de cœur à nouveau pour cet auteur ! Du polar comme j’aime : efficace, piquant, percutant et avec une petite dose d’émotion juste suffisante pour rendre l’ensemble crédible et attachant.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Nous voilà donc de retour à Boston ou Boo et Junior videur et gérant d’une boite de sécurité passe des nuits agités, enter beuveries et bagarres.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Cette fois, c’est une des collègues de Boo qui fait appel à son sens de la chevalerie, pour venir en aide à son colocataire, importuné régulièrement par un homme. La situation va vite déraper, et nos deux héros vont se retrouver au plus mal, entre des accusations de meurtres et des hommes de main qui en ont après eux. Le milieu de la nuit est rude, implacable et ne fait guère dans le sentimentalisme ou l’écoute. Pourtant, entre deux bagarres, Boo, Junior et le reste de la bande habituelle de 4PC va apprendre à mieux se connaître, au-delà des souvenirs d’enfance dans l’orphelinat minable où ils se sont connus. On découvre une autre facette de nos héros, et surtout l’auteur aborde avec subtilité (malgré les gros poings qui jaillissent facilement) les thèmes de l’amitié, de l’homosexualité, et des préjugés qu’on ne s’avoue pas toujours.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Bref, encore une belle aventure, avec des antihéros bien dessinés, des situations qui mènent le lecteur à frémir, rire beaucoup et franchement applaudir le style percutant de l’auteur (ouais j’ai déjà dit percutant, amis lisez le livre et prenez-le en pleine face pour comprendre)</span></p><p> </p><p><a href="http://www.gallmeister.fr/livres/fiche/215/robinson-todd-une-affaire-d-hommes"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Une Affaire d'Hommes - Todd Robinson</span></strong></span></a></p><p><a href="http://www.gallmeister.fr/livres/fiche/215/robinson-todd-une-affaire-d-hommes"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Gallmeister - Traduction de Laurent Bury</span></strong></span></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5612760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/01/2596389975.jpg" alt="gallmeister, todd robinson, une affaire d'hommes, " /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Sinon je suis encore de mauvaise humeur avec mes problèmes d’internet et une possible coupure encore en fin de semaine, la fatigue…</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Je ne vous parle pas de l’affreuse colère qui m’a prise dimanche soir, au résultat (de merde) que nous à offert ce premier tour (de merde) je ne m’en remets pas, et ce n’est pas un polar que je voudrais balancer à la gueule de certains mais une pile de parpaings. Je m’égare.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Allez à demain, avec un peu de chance.</span></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlJour J - Reem Kherici (avis et concours)tag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-04-19:59347582017-04-23T13:26:03+02:002017-04-20T06:04:00+02:00 Tu ne le sais peut-être pas, mais j’ai développé un amour excessif pour...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Tu ne le sais peut-être pas, mais j’ai développé un amour excessif pour Julia Piaton depuis la première fois que je l’ai vue dans un film. J’aime la douceur qui se dégage de son visage, sa sensibilité d’actrice et bordel qu’est-ce qu’elle ressemble à Meryl Streep et à ses filles ! Vous ne trouvez pas ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Rassurez-vous, je ne vais pas vous pondre une ode à Julia Piaton (quoique je suis à deux doigts de…) mais je vais vous parler d’une très jolie comédie, Jour J, avec à l’affiche donc Julia graou Piaton, Reem Kherici, Nicolas Duvauchelle, François-Xavier Demaison, Chantal Lauby, Lionnel Astier et une pléiade d’acteurs qu’on aime.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5608833" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/02/02/2872999910.jpg" alt="20170419_JOUR_J.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Le pitch, simple et efficace, met en scène Mathias (Nicolas Duvauchelle) en couple avec Alexia (Julia Piaton). Un soir, Mathias fera une infidélité à Alexia, en couchant avec Juliette (Reem Kherici). Coup d’un soir qui deviendra source de faux-semblants et de scènes de marivaudages assez croustillantes. En effet la légitime jouée par Julia Piaton découvre dans la poche de Mathias la carte de visite de Juliette, qui est… organisatrice de mariage ! Alexia y verra la volonté de Mathias de l’épouser, et ce dernier au lieu de la détromper lui laisse croire que le Jour J se prépare pour elle : quiproquo père de tous les quiproquos. Le mariage se prépare donc, avec la fiancée et la maîtresse d’un soir, et le cœur de Mathias qui bat de l’une à l’autre.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Gentil marivaudage donc, qui nous offre une comédie parfaite pour ce printemps, fraîche et enlevée : un bon moment à passer.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Pour fêter la sortie du film le 26 avril, j’ai la possibilité de vous faire gagner quelques petits cadeaux.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Il y a donc <strong>trois</strong> lots en jeux, en partenariat avec <a href="https://birchbox.fr/"><span style="color: #333399;"><strong>Birchbox</strong></span></a>, qui a décidé de nous gâter, comme un jour J ❤❤❤ . Chaque lot compte deux places pour aller voir le film, et une adorable pochette brodée contenant un <a href="https://birchbox.fr/marques/modelco/creme-rouge"><span style="color: #800080;"><strong>« Crème Rouge Cheek & Lips »</strong></span></a> de la marque ModelCo, full size (Crème 2-en-1, à la fois blush et rouge à lèvre) et un flacon de serum cheveux <a href="https://birchbox.fr/marques/chi/tea-tree-oil-tea-tree-serum"><span style="text-decoration: underline; color: #800080;"><strong>« Tea Tree - Oil Tea Tree Serum »</strong></span></a> de la marque CHI, format travel (15ml).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5608831" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/00/2594153938.JPG" alt="image1.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Elle est pas ravissante cette pochette <a href="https://birchbox.fr/">Birchbox</a> ❤❤❤ !</p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Pour participer, très simple : dites-moi en commentaire sous ce billet, ou bien sous le post Instagram dédié, ce qui pourrait vous plaire dans ce film. (Moi c’est Julia Piaton mais vous avez compris je crois !)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Je choisirai deux gagnants sur le blog et un gagnant sur <a href="https://www.instagram.com/ohoceaneoh/">Instagram</a>.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Merci de me suivre sur <a href="https://www.facebook.com/Oh-Oc%C3%A9ane-201047136602485/"><span style="color: #800080;"><em><span style="text-decoration: underline;"><strong>Facebook</strong></span></em></span></a> ou <a href="https://www.instagram.com/ohoceaneoh/"><span style="text-decoration: underline; color: #800080;"><em><strong>Instagram</strong></em></span></a> (mais ce n’est pas obligatoire)</span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;"><a href="https://www.facebook.com/JourJ.LeFilm/">La page Facebook de Jour J pour voir toute l’actu du film.</a></span></em></span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SpS0Tysi2MQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Concours ouvert jusqu’au 22 avril à minuit !</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">EDIT du 23 avril : les gagnants.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Parmi les commentateurs du blog : Nipette et Aurelnpsy</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Parmi les commentateurs Instagram : Anna_e_</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Merci de me faire parvenir vos coordonnées asap !</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Pour les autres participants : un autre concours bientôt, l'occasion de retenter votre chance. Merci à tous pour votre participation.</span></strong></span></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlMarditag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-04-17:59339812017-04-17T22:19:44+02:002017-04-18T06:14:00+02:00 J’avais commencé un billet sur mes lectures du mois passé, histoire de...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">J’avais commencé un billet sur mes lectures du mois passé, histoire de faire un point avec moi-même (avec le temps je perds la mémoire, alors j’écris de plus en plus (certains diraient que je n’ai jamais eu vraiment de mémoire, je scotomise à l’envie que voulez-vous)) et je n’y arrivais pas. Parasitées par l’actualité politique, mes pensées étaient, et sont toujours, difficiles à mettre en ordre.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Pourquoi lisons-nous, tous ? Parce que c’est distrayant souvent, beau parfois, irrémédiablement vital toujours. De rares fois une lecture peut bouleverser et apporter dans une vie, en plus du beau, du bon et du vrai, la foi en l’humanité, la confiance, l’espoir.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">La semaine qui a commencé est particulière, vous ne trouvez pas ? Il y a quelque chose qui semble nous dire cesse de croire qu’un changement est possible, le serpent est sournois qui vient parler aux cœurs faibles. Cette semaine me fait peur, elle est le chemin vers dimanche, où rien ne pourra changer si ce n’est en faveur du pire. Malgré les livres, les milliers de pages et ce que les millions de mots écrits ont semé sur Terre, il est probable que rien ne change jamais que pour le pire.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Vivement lundi prochain.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5607698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/00/3133604761.jpg" alt="CYX8WuXWkAU0zdu.jpg" /></p>
Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/about.htmlPierre-Anthony Allard (La Leçon de Photographie) - Théâtre Saint-Georgestag:danslessouliersdoceane.hautetfort.com,2017-04-28:59379062017-04-28T13:37:47+02:002017-04-10T06:34:00+02:00 La photo est devenue un art très populaire, grâce aux appareils photo...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">La photo est devenue un art très populaire, grâce aux appareils photo numériques, puis grâce aux smartphones ! Nous passons notre temps à mitrailler, et qui n’a pas 500 photos à classer sur son ordi ou un compte Instagram de nos jours ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Pour autant, toutes les photos ne se valent pas : il n’y a qu’à voir les piètres clichés que je peu fournir ^^ mais peu importe, c’est amusant populaire et on aime garder souvenir de presque tout.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Mais la photo, avant d’être un loisir, est un art, où la composition, la lumière et l’intention de l’artiste sont autant de facteurs que l’on peut admirer.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est un de ces artistes que je suis allée applaudir au Théâtre Saint-Georges, pour une Leçon de Photographie aussi enthousiasmante que vivante !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5614318" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/00/02/1436891914.jpg" alt="théatre, one man show, leçon de photographie, pierre-anthony allard, théâtre saint-georges, studio harcourt, henri alekan" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Pierre Anthony Allard est un autodidacte, ancien du fameux Studio Harcourt, qui a gravé sur papier les plus beaux visages de cette planète.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">S’est présenté devant nous, spectateur, un artisan, un manuel, un homme qui a appris au fur et à mesure, au contact des plus grands, dont Henri Alekan fameux directeur photo des plateaux de cinéma ! Et nous l’avons écouté, cet artisan, nous parler de son amour de la lumière, et de la façon de la capter pour apporter encore un peu plus de beauté. C’était plus vivant et enthousiasmant que je n’avais pensé au départ. Pas de conférence poussiéreuse par un ancien qui délivre ses souvenirs à un auditoire blasé, non ! C’était un moment de partage, un vrai dialogue entre l’artiste et la salle, et Pierre-Anthony Allard a su parfaitement communiquer l’essentiel : sa passion ! Entre les rires et l’émotion on a pu voir combien la photo est un outil fabuleux. Dans une démarche tout en générosité, Allard nous a expliqué la complexité d’une composition réussie, les écueils à éviter et a fait vivre la magie de la lumière. Cette générosité va même jusqu’à choisir au hasard un spectateur, pour en faire le sujet d’un portrait (portrait qui lui sera offert ensuite), et c’est cette concrétisation des explications qui rendent cette leçon inoubliable. nous voyons, selon le placement, al lumière, les jeux d’ombre, comment un même visage évolue.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5614319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/media/01/00/3487092159.JPG" alt="théatre, one man show, leçon de photographie, pierre-anthony allard, théâtre saint-georges, studio harcourt, henri alekan" /></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">Il y a de la poésie chez Pierre-Anthony Allard, la poésie que artisans comme lui offrent au monde. Il nous aide à la débusquer, dans les films que nous regardons, dans les paysages que nous observons.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;">C’est un joli moment à passer, même et surtout si on ne connaît rien à la photo.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p><a href="http://www.theatre-saint-georges.com/movies/lecon-de-photographie/"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Leçon de Photographie – Théâtre Saint-Georges</span></strong></span></a></p><p><a href="http://www.theatre-saint-georges.com/movies/lecon-de-photographie/"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black,sans-serif;">Dernière le 7 mai</span></strong></span></a></p>