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pompidou

  • La petite Aurélie Filippetti devrait se cultiver un peu

    Entre deux magazines « féminins » ou littéraire, je lis aussi d’autres genres de revues, philosophie, musique, actu diverse, art. Pourquoi choisir ? Si on excepte les news magazines de plus en plus piètre et politiquement racoleurs, on peut facilement trouver son bonheur.

    Que connaît-on de plus agréable que la lecture d’un magazine, une tasse de thé (voire de café pour les audacieux !) à la main ?

    Bref, lisons !

    Beaux-Arts Magazine, c’est typiquement le mag qui sait me guérir d’une de mes frustrations. J’aime l’art, sous toutes ses formes, et il n’y a pas assez de temps en ca bas monde pour courir toutes les expositions de par le monde.

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    Et je ne vous parle pas de ma frustration quant à en posséder certaine, parmi mes œuvres favorites (mais ceci est un autre débat…) Mais revenons à Beaux-Arts Magazine, qui inaugure une nouvelle formule en ce mois de décembre. Comme toujours j’en ai aimé la lecture, d’autant qu’il s’agit d’un spécial Dali (et devinez qui va se précipiter à Beaubourg admirer le Maitre :) ?)  Le dossier est riche, complet, et est un excellent préambule à l’exposition. Je ne peux que vous en conseiller la lecture.

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    Il y a également un très chouette dossier sur le mois de la photo, avec un point de vue intéressant sur ce qui constitue un chef d’œuvre en la matière. Laissez-moi vous dire que la simple vue d’une superbe photo de Nijinski a rendu pour moi ce numéro parfait.

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    On pourra lire aussi tout un dossier autour de la polémique du moment, la suppression de Monumenta par cette crétine Aurélie Filippetti.  Quand je pense à ce qui était prévu pour 2013, je suis encore très en colère contre elle. Je vous avais parlé du Monumenta de Buren, j’avais beaucoup aimé, ainsi que le travail de Boltanski pour l’année 2010. J’avais raté Anish Kapoor en 2011 hélas. Bref, voilà un moment exceptionnel d’art qui semble devoir se terminer pour ne pas avoir l’heur de plaire à Aurélie Filippetti. S’il y a pourtant quelque chose qui fait beaucoup pour le rayonnement de la Culture (le ministère de la petite Aurélie..) c’est ce genre d’exposition, qui draine une foule du monde entier, sans compter les scolaires français. J’espère que cette fin programmée trouvera un rebondissement heureux et qu’on pourra voir le travail proposé par Emilia et Ilya Kabakov pour 2013.

    En attendant, je me console avec mon magazine, et bientôt Dali !

    (Et il faudra que je vous parle d’Edward Hopper !)