Quand j’étais petite, j’aimais bien regarder Dorothée à la télévision, et ce qui m’enchantait plus que tout, c’était de voir Cabu dessiner en direct, et nous faire rire avec le nez de Dorothée, le même qui nous faisait rire et réfléchir avec ses interventions dans l’émission de Polac, Droit de Réponse. Cabu est mort, et de quelle atroce manière. Cabu, que je ne croiserai plus au hasard du boulevard Saint-Michel, Cabu est mort.
Wolinski est mort. Celui que je voyais comme le mari de Maryse (cherchez pas : mon cerveau fait parfois de ces raccourcis.), et qui savais allumer en nous ce qu’il y a de plus coquin, est mort.
Et puis Bernard Maris, que je n’entendrai plus chroniquer l’économie sur France Inter.
Et puis tous les autres.
C’est difficile de dire autre chose que la tristesse, l’incompréhension et la colère.
Le plus simple encore, c’est de chantonner Sha la la, avec Mano Solo, le fils de Cabu.
Commentaires
Quelle tragédie....
Une horreur.
Beaucoup de tristesse avant tout. Attentat vraiment ciblé.
La tristesse va s'installer.
J'ai pleuré et je pleure encore.
J'ai expliqué et j'expliquerai encore. Que mon métier me serve à éveiller, transmettre, et partager cette révolte qui gronde en moi.
C'est dur mais il va nous falloir dépasser la tristesse, pour expliquer, tu as raison.
Je suis bouleversée ... La liberté d'expression, l'art, l'humour, le talent assassinés!
Un vrai cauchemar !
Je n'ai plus de mots. Ni guère de larmes.
Il reste la tristesse et le désarroi.
De grosses pensées pour eux et aussi pour les gardes du corps (un était un ami de mon père) et les policiers...
On pense encore à eux...
Bernard maris, oui, j'aimais l'écouter (j'y comprenais quelque chose à l'économie...)
Quant à Cabu, je dois être plus âgée que toi, avec Pilote, le grand duduche...
Cabu a bercé mon enfance aussi, et en grandissant j'ai découvert ce qu'il avait fait d'autre, comme le Grand Duduche !
Voici un bel hommage ce que tu as fait!
Depuis mercredi, je suis attachée à France Info. J´écoute la radio via streaming. J´ai trouvé ainsi une manière d´être plus proche de vous mes amis francais.
J´imagine la peur, le désespoir auprès ces hommes de la culture, ces hommes qui faisaient simplement leur boulot avec un crayon, une plume dans la main.
Je pense fort à eux, à leurs familles, à ces policiers qui sont tombés, aux clients du supermarché.
Je pense très fort à Paris, la belle ville et à la France.
Un journal sur Internet (Perfil.com) nous a permis aux lecteurs de décharcher un exemplaire de "Charlie Hebdo". Je l´ai ouvert sur mon ordi pour lire chaque jour un petit article, les soutitres d´un dessin, tout ce que je peux, peu à peu.
Je veux connaître ces journalistes. Je veux connaître ce qu´ils écrivaient. Peu de gens entre nous les connaissaient, moi non plus. Même si j´ai eu des cours de culture francaise contémporaine à l´Alliance Francaise ici, à Rosario.
La cause de la liberté de s´exprimer est la cause de tous.
Ici, en Argentine, nous sommes Charlie nous aussi.
Gros bisous
Elisa
Merci pour tes mots fraternels Élisa, tu sais comme c'est important de sentir cette fraternité , surtout en ce moment.
oh j'ia épluché la presse pendant une semaine e tlà tu m'apprends que mano solo est le fils de cabu, ca ne m'éétonne pas! j'adore els deux!!!!!!!
bise
très durs tous ces événements!
xxx
Oui, c'est encore plus triste d'écouter Mano Solo maintenant !