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art - Page 2

  • Seule avec Hopper

    L’expo Edward Hopper s’est terminée la semaine passée au Grand Palais. J’ai eu l’occasion d’y aller trois fois. Une première fois en compagnie, histoire de faire découvrir l’œuvre. Ensuite j’y suis retournée seule, pour prendre le temps de revoir à nouveau ces toiles que j’ai tant aimé de loin, en reproduction uniquement. Et c’était une vraie joie, un moment vraiment génial que celui où l’en rencontre pour la première fois une œuvre en vraie.

    Pourtant, il me manquait quelque chose à chaque fois (à part repartir avec un tableau sous le bras…) Cette chose qu’il me manquait, je n’ai pu l’identifier que la troisième fois où je suis allé voir l’expo, la dernière semaine. Cette chose, c’est la solitude, le silence.

    Au milieu de l’immense foule de ma troisième visite, je me suis tenu à peu près une heure, avant de repartir, parce que je ne me sentais plus aussi bien que les deux premières fois. J’ai jeté un dernier coup d’œil derrière moi, comme pour dire au revoir au peintre, mais je ne pouvais plus rester. Je me suis retrouvée dans un paradoxe impossible à gérer émotionnellement. Celui de regarder la solitude, le vide, tels que recréés par Hopper dans ses tableaux, cela au milieu de la foule et du bruissement des milliers de commentaires sous cape des autres visiteurs.

    Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est juste que ce que j’ai toujours aimé et compris dans ces toiles, c’est l’immense détresse et la solitude des cœurs humains, et il m’a semblé presque injuste et irrationnel de n’avoir pas un moment compris que le partage entre l’artiste, l’œuvre et son public, pouvait se faire aussi à distance, par l’esprit et la compréhension.

    Je me suis sentie si seule au milieu de cette foule, aussi seule que sur certains tableaux de Hopper, et pourtant de trop aussi. J’avais après tout pris ce que j’étais venu chercher les deux premières fois : la certitude que où que l’on soit, quelle que soit le monde qui nous entoure, nous sommes essentiellement seuls.

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  • Fin de semaine

    Cette semaine j’ai aimé cuisiner, un peu, quelques cookies, un cake, histoire de me vider la tête : c’est curieux comme j’arrive à ne plus penser à rien, juste par le miracle de la cuisine. C’est apaisant et réconfortant… Et moi qui souffre de n’être pas assez manuelle, ni douée de mes mains en fait, je trouve là une compensation de taille : je fais quelque chose de mes propres mains, enfin…

    Cette semaine, j’ai adoré me retrouver, avec mon fils, après une semaine d’absence, suite à son départ pour une classe de mer. Il n’est qu’en CP, et j’avoue que le laisser partir, comme ça, avec des inconnus a été difficile (oui, les instits et l’équipe pédagogique qui les accompagnaient restent pour moi des inconnus, ce n’est  pas la famille), et la semaine n’est pas passée vite…D’autant qu’on ne pouvait les appeler…Mon fils est revenu avec pleins de souvenirs dans sa tête, beaucoup de sable dans la valise (par quelle entremise ?) et aussi un petit cadeau pour moi, qu’il a acheté avec son argent de poche, j’étais toute joyeuse qu’il ait ainsi pensé à moi !

    Cette semaine j’ai aimé regarder les derniers épisodes de Pride and Prejudice sur Arte, c’était charmant et distrayant, Jane Austen façon BBC est toujours un régal.

    Cette semaine j’ai adoré me replonger dans quelques ouvrages autour de la méditation de pleine conscience entre autre, puisque j’essaye par ce chemin de fonctionner autrement dans mon rapport au monde, aux autres et à moi en général.

    Cette semaine j'ai adoré me promener au Musée Maillol, dans le cadre de l'expo Artemisia Gentileschi, passionnante histoire que celle de cette artiste si peu connue (en tout cas pas de moi, hélas...)

     

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    Allégorie de la rhétorique - Musée Maillol

     

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    Giuditta e la fantesca


    Toutes les infos sur le site du Musée Maillol (qui est par ailleurs un lieu de promenade apaisant, comme nulle autre !)

    Tout autre chose, mais aussi important, j’ai recommencé à écrire, ici, certes, mais surtout pour moi, dans ce que j’appelle mon activité d’auteur, car j’ai décidé que j’étais auteur, que je n’ai plus honte de mes écrits, cachés dans des tiroirs… J’ai ressorti ces manuscrits, et je tente d’y mettre de l’ordre, d’en reprendre certain (les fautes d’orthographe…), et enfin de les envoyer à des maisons d’éditions, qui me diront non, les unes après les autres peut-être, mais qui sait ?

    En attendant, j’affûte mes réflexes pour les soldes…

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