Winter is gone, quoi qu’en pense la météo actuelle. J’attendais des jours meilleurs pour parler de choses un peu futiles, mais vitales, sauf que les jours meilleurs, on les attend encore, il pleut, il pleut, c’est moche. Heureusement qu’il reste les tubes de crème pour nous remonter le moral. Je prêche peut-être pour ma propre chapelle, mais ça ne vous le fait pas à vous, ce petit plaisir d’ouvrir un nouveau tube de crème comme on découvre une nouvelle friandise ?
Voilà trois de ces petites « friandises » de soins, que j’ai testé les derniers mois. Deux coups de cœur et une grosse déception.
On va commencer par ce qui a été mon coup de cœur de la fin d’hiver : la crème Daylong, des laboratoires Galderma. Tous les ans, à l’approche de l’été, ou simplement quand il y a exposition solaire intense (comme le soleil d’hiver en montagne par exemple), je n’ai qu’une seule crainte, une mauvaise réaction de ma peau. Je souffre de lucite, depuis presque toujours, et je me traine en plus un petit melasma sur un côté du front, invisible la plupart du temps, mais qui s’assombrit en cas d’exposition solaire. Autant vous dire que je mets des chapeaux et que je ne lésine pas sur la crème solaire en vacances. Mais en fait, le soleil est là en permanence : oui je sais, quel scoop ! Et en ville, pour tous les jours en gros, j’avais ce souci de trouver une crème, avec un SPF suffisant pour me protéger et pas chopper un brunissement du melasma en plein hiver ou un début de lucite dès avril. La plupart des crèmes de jours actuelles contiennent un SPF, mais qui n’est jamais à plus de 20 ou 30, du moins je n’ai jamais vu plus. Le SPF en gros c’est le degré de protection des UVA/UVB. Et honnêtement se tartiner de crème solaire en ville, avec ce que ça a de collant, blanc et moche, très peu pour moi... Bref, la prise de tête.
La crème solaire Daylong, je l’ai essayé deux mois : temps nécessaire pour moi pour juger de son efficacité. Ce qui m’a incité à l’essayer, c’est un SPF 50 et une texture légère, qui a priori pouvait me convenir au quotidien. Perfect match. Pour vous expliquer, le matin, je mets un sérum, ensuite ma crème de jour, et enfin la protection solaire : vous imaginez bien que tout ça doit être léger léger pour ne pas asphyxier la peau. D’où l’énorme coup de cœur à l’usage pour la Daylong. Légère, fluide, qui pénètre vite et bien, bref du rêve en tube. Coup de cœur qui s’est confirmé au fil des jours, en ne voyant ni début de lucite, ni brunissement de melasma à l’horizon. Ma dermato m’avait expliqué que le souci avec un melasma, c’est qu’on peut penser en être débarrassé, et il suffit d’un coup de soleil pour le voir réapparaitre plus foncé que jamais… Je suis donc très attentive au sujet. Bref, j’ai trouvé le SPF que je peux utiliser au quotidien en ville, sans retouche et sans souci pour dix à douze euros environ. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais le soleil est en général mauvais pour toutes les peaux, même celles qui ne souffrent ni de lucite ni de melasma : il accélère le vieillissement. Autant vous dire que je recommande la Daylong à tout le monde depuis que je m’en sers. J’en suis au troisième mois d’utilisation et tout se passe bien : si bien que je regrette qu’il n’y ait pas un peu plus de soleil !
Autre coup de cœur, la crème aux plantes médicinales de Weleda. Un joli tube tout vert qui sent bon les herbes citronnées quand on l’ouvre. N’ayez crainte du greenwashing : Weleda suit des process rigoureux depuis des décennies pour offrir des produits les plus naturels possibles et les plus respectueux de la Nature et des Hommes. J’ai acheté ce tube dans ma pharmacie habituelle parce que je cherchais une sorte de crème doudou, l’hiver m’ayant laissé bien asséchée et abimée, sur les joues et les mains. La crème aux plantes médicinales est une sorte de crème à tout faire, un peu comme la crème de huit heures d’Elizabeth Arden, que j’adorais, mais dont je ne supporte plus l’odeur ! La concurrence était rude quand même. Mais Weleda l’a relevé avec brio. La texture baume et le parfum léger, tout est parfait et surtout je suis venue à bout des petites zones sèches qui m’agaçaient, rien que sur les mains elle a fait merveille très vite. Pour six euros, c’est une crème que je vais utiliser et réutiliser sans modération.
Pour finir, grosse déception avec le réparateur apaisant de Dermophil Indien. C’est une marque de parapharmacie que j’aime bien habituellement, donc quand j’ai vu ce soin intensif destiné à réparer les gerçures et les crevasses, je me suis dit que ce serait parfait pour mes mains trop sèches en hiver. Et bien que dalle, walou, rien : j’ai réussi à vider la moitié du tube en vain. Pourtant je n’avais pas la moindre gerçure ni crevasse, juste des mains trop sèches, notamment sur les côtés des paumes. Outre une odeur trop forte et pas géniale, cette crème n’a rien soigné du tout. Un essai, un ratage, je n’en rachèterai jamais.
La prochaine fois, si tu es sage, on parlera manucure (oui, je sais que tu as hâte)