Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guy de maupassant

  • Le Horla - Théatre Michel

    théatre, théatre michel, le horla, guy de maupassant, normandie, folie, florent aumaitre, slimane kacioui, adaptation,

    Si vous souhaitez observer une performance théâtrale magistrale, rendez-vous vite au Théâtre Michel ou Florent Aumaitre livre une interprétation presque parfaite du Horla de Maupassant.

    Qui a lu cette histoire un jour ne peut oublier son intensité qui monte crescendo, et l’effroi et la pitié que le lecteur ressent petit à petit pour le narrateur.

    Ce sont autant de sentiments que l’on peut revivre avec l’admirable interprétation de l’œuvre par Florent Aumaitre.

    C’est un monologue porté par l’angoisse, où la folie rampe sournoisement : Florent Aumaitre dit la peur, l’incompréhension et la folie, seul, sur scène, dans un décor sobre, et finement guidé par la mise en scène de Slimane Kacioui. J’avais peur au début d’un certain ennui : c’est le danger des monologues, quand ils sont mal incarnés, rien ne peur rattraper ça… Mais là, le spectateur est vite pris, enfermé avec le narrateur qui décrit sa lente descente vers la folie, vers cette autre qui le mènera au gouffre.

    théatre, théatre michel, le horla, guy de maupassant, normandie, folie, florent aumaitre, slimane kacioui, adaptation,

    C’est fascinant de voir le changement s’opérer sous nos yeux : le bourgeois normand élégant cède peu à peu la place à une ombre angoissée, jusqu’au paroxysme. Et, si on a lu la nouvelle, on a beau connaître la fin, elle vous attrape quand même aux tripes. La catastrophe inéluctable se joue sous nos yeux et l’on reste sidéré.

    Il faut vraiment saluer le jeu de Florent Aumaitre, qui le lâche rien pendant une heure 20, et qui nous laisse, nous spectateur, essoufflé et ravie de la performance.

    Le théâtre c’est comme une bulle : on entre dans une belle salle, on s’assoit sur un beau fauteuil rouge, et on s’abandonne aux mains d’artistes pour un voyage inconnu. Quand le spectacle est réussi, on reste un certain temps dans cette bulle. Et ce soir là, j’ai gardé avec moi un peu de ce Horla.

     

    Le Horla – Théâtre Michel

    Dernière le 27 mai