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israel

  • Aout

    C’est un rythme estival, ou bien c’est simplement mon rythme. Le rythme d’une fille qui passe plus de temps à écrire dans sa tête qu’à coucher le résultat sur papier.

    C’est un rythme habituel adéquat, ponctué de jolies choses, et d’autres plus tristes. (Ok, comme tout le monde !)

    Des jolies choses, avec du soleil, le rire de mon fils, sa façon de m’arracher des promesses (avec mon consentement le plus indulgent !), sa passion pour les Légo en tout genre et l’œuvre de Midam (les bd, ça prend de la place !)

    Des jolies choses, comme ce magnifique doodle pour le 14 juillet, réalisé pas l’inégalable Julie Adore. Ok, tout le monde l’a déjà complimenté mille fois au moins, mais elle le mérite !

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    Des jolies choses, à lire, et à écouter, un peu aussi à manger. Le sorbet au citron est tellement meilleur avec la caresse du soleil.

    Et puis de triste et noir nuages qui viennent obscurcir cet été. La reprise des massacres à Gaza, la mort de centaines d’enfant, la plage qui se transforme en champs d’horreur.

    Je ne peux m’empêcher, on observant mon fils courir après sur ballon sur la plage, de penser à ces enfants palestiniens qui faisaient de même, comme n’importe quel enfant dans le monde, et qui se font massacrer impunément.

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    Hommage de l’artiste israélien Amir Schiby aux 4 garçons palestiniens tués lors de bombardements sur la plage.

     

    Nous avons de la chance de vivre de jolies choses.

  • Salomon est juif, Slimane est arabe

    Une soirée en famille, à regarder Rabbi Jacob, avec mon fils ; quelque chose comme 20 ans avant je regardais aussi Rabbi Jacob, en famille, avec mes parents.

    Soirée tranquille à expliquer entre deux fous rires, les mots juifs, synagogue, catholique, à expliquer le pourquoi des quiproquos de barbus, le sel de la vie qui fait le rire malgré la différence, avec la différence.

    Une soirée tranquille, à se dire qu’on oublie de quelle religion on pourrait être, quand il s’agit juste de rire un peu, de partager, et de rire, encore.

    Une soirée tranquille à regarder Rabbi Jacob, à s’amuser des mimiques de Louis de Funès.

    Et puis le matin, le réveil, la réalité, la mort de trois jeunes gens qui ne servira qu’à provoquer la mort d’autres jeunes gens, la destruction et la haine.

    Il faudrait s’arrêter, s’asseoir, et essayer de rire ensemble, une fois, pour voir.

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