Me revoilà, après une courte absence. Ma semaine a en effet été assez chargée, et franchement pas le temps de me pencher sur ce malheureux blog, laissé (déjà) à la dérive...Hum, hum, je serais plus attentive dorénavant!
Je croule certes sous le travail mais je suis surtout dans un état paradoxal ! je m'explique, je suis quelqu'un de plutôt actif, dynamique, toujours à regarder en avant (la prochaine paire de shoes, hein), mais là je me suis pris un de ces petits coup de vieux, ça ma donné mal au crâne tiens.
Alors soyons précis:
- la coupable: ma môman,
- mode opératoire: un coup de fil (et oui c'est si simple),
- le sujet: la fête des mères.
Moi, bonne fille, j'appelle ma mère pour connaître ses suggestions pour un cadeau de fête de mère, et avoir des petites idées. Évidemment, elle ne veut rien, ce qui compte c'est mon affection, blabla blablabla, avant de lâcher le morceau, oui finalement si tu insiste, je n'ai plus de cette magnifique Cologne de chez Guerlain. Pas de problème, enregistré. Une bonne chose de faite me disait-je, quand j'entends cette subtile vérité sortir de la bouche de ma mère: toi aussi tu es maman, on vieillit tous ! Bah oui, je ne suis plus la petite fille qui offrait un magnifique plâtre représentant une chèvre peinte en vert, ou un collage de pâtes sur peinture ( si si je l'ai fait ).
Maintenant à moi les colliers de nouilles, les boîtes à trésor ex-boîtes à camembert, les dessins que ne renierait pas Picasso...
Si, si j'ai hâte!
Je suis restée là à me rappeler mes années de primaire, qui s'éloignent encore et encore, mes petites couettes avec les élastiques rigolos, les petites robes que j'allais choisir avec Maman: j'étais déjà attentive à la mode et je me rappelle aussi ces petites sandales, je crois qu'on dit des mary-jane, que j'adorais déjà !
Alors oui on vieillit tous, et les souvenirs heureusement nous restent. Mais c'est parfois comme un vertige de voir le temps qui a passé, les projets, ceux qui ont abouti, les gens qu'on a connu, ceux qu'on a laissé, qui nous ont quittés, les anciens amours, les premiers pleurs. Combien e fois me suis-je dit ma vie est fichu, je ne serais jamais heureuse, avant de retomber aussi vite dans une autre passion.
Vieillir, c'est devenir sage ? Je ne sais pas, par contre c'est un peu plus de sérénité.
Et plus de nostalgie.