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becky bloomwood

  • Je m'ennuie au bureau des fois

     

    Hello les lapins :

     

    C’est ma journée préférée : lundi, le retour au bureau ! Yeaaaaahhhh !

     

    Mais si ! Pourquoi ? Ce n’est pas crédible ?

     

    Dis-moi alors où, ailleurs qu’au bureau, tu peux tranquillement mettre à jour ton agrégateur de flux, à l’abri derrière un écran 24 pouces, sans se soucier des collègues partis en vacances ?

     

    Et puis j’ai une liste de tag à faire qui est assez mastoc, donc de la tranquillité il m’en faudra aujourd’hui.

     

    J’entends des voix grincer « et ton professionnalisme alors ???? » Pffff bandes de vautours prêts à mettre à bas mon intégrité professionnelle ! Je suis écœurée !

    Sache, malotru, que je prends sur mes temps de pause : oui je me sacrifie pour toi !

     

     

    Quand tu auras fini d’insinuer que je ne fiche rien au travail (comme toi qui me lis en quelque sorte), tu pourras piocher plus bas une idée bouquin pour la plage si tu es aoûtien, ou pour chez toi si ta vie sexuelle n’affole pas les scénaristes de Marc Dorcel.

     

     

    Comme j’ai la fâcheuse maladie dite de la « collectionite aigüe », j’ai acquis le dernier opus de la célèbre accro du shopping : cette fois elle s’est reproduite avec Luke.

     

     

    Je ne te cache pas que ça ne provoque plus chez moi le fol enthousiasme du début. Ok, ça n’a jamais provoqué de fol enthousiasme. Mais il y avait quand même des passages nombreux à faire rire un éléphant !

     

     

    Mais au fur et a mesure de l’avancement de la série, je ne peux pas m’empêcher de voir comme simplement des prétexte à surfer sur la vague du succès, que véritablement une idée nouvelle qui s’impose à tout écrivain.

     

    Mais bref, il parait que je suis une langue de pute, alors…

     

    Quand même, après celui-ci ; j’attends avec impatience « l’accro du shopping devient lesbienne », « l’accro du shopping passe son permis », « l’accro du shopping prend sa carte à l’UMP », bref j’ai plein d’idées, si l’auteur souhaite me contacter, on en reparle !

     

     

    Alors dans cette nouvelle histoire Becky Bloomwood est enceinte, et évidemment claque des tonnes de frics pour l’arrivée du grumeau. Elle vire son gynéco de famille (ça existe ça, drôle de concept ? Mais passons…) pour engager ze gynéco of ze stars and ze mannequins.

     

    accros.JPG

     

    Et tu sais quoi ? Comme par hasard c’est l’ex de son mari, et cette ex est évidemment toujours amoureuse de Luke et c’est qu’une vilaine méchante qui va faire pleurer Becky, hou la grosse vilaine. Mais tu t’en doutes, et je ne fais pas de révélations fracassante : tout est bien qui fini bien.

     

    C’est gentil, c’est pas fin, mais ça se lit sans faim (référence inside, sauras-tu la retrouver ?) Vraiment il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Désolée.

     

    Et puis je te rappelle que je suis au bureau : me faire chopper en train de disserter sur Becky Bloomwood, alors que je me promène ostensiblement avec "Crime et Châtiment "  en allemand, ça me ferait mal.

    Oui je lis un écrivain russe en allemand, c’est tout un concept, ne me remercie pas de ce moment de bonheur, c’est cadeau chéri. Je ne parle pas russe, et je fais ce que je veux.

     

     

    La suite : toujours chez nos prolifiques amis Grand-Briton. Nicci French est le pseudonyme d’un couple tellement amoureux qu’ils ont trop bien fait l’amour, alors ce n’est plus un challenge digne d’eux. Du coup ils font comme moi, ils écrivent.

    Non, je te rassure, j’ai des ressources insoupçonnées : maintenant je fais l’amour en parlant allemand. Vivement que j’apprenne le russe.

     

    Par contre, tu vois, Nicci et French ont moins l’esprit de challenge que moi, alors ils se contentent d’écrire. Mais ils écrivent bien. Ouf !!

     

    La preuve, j’ai lu tout ce qu’ils ont publié à ce jour. Oui c’est une preuve, insolent.

     

    Au début, j’en ai acheté un pour voir, « feu de glace ». J’ai beaucoup aimé l’écriture. Il est toujours agréable d’être happé par une ambiance. Et pour ça ils savent y faire nos deux loupiots. C'est-à-dire que les sensations collent à l’histoire. Je me suis retrouvée à vivre dans ma peau la canicule d’un été à Londres, l’angoisse d’une femme traquée, les désarrois d’une mère à la recherche de sa fille.

     

     

    Les deux auteurs plongent dans le cerveau de leurs protagonistes, et on vit la montée d’adrénaline de l’intérieure. Les angoisses, les questionnements sont subtilement amenés. Il y a toujours une grande cohérence dans leurs histoires, et c’est peut-être le plus effrayant, ce côté « Polar de proximité ».

     

     

    Du coup, je me suis mise à les acquérir par paquet de 4, et maintenant c’est fini, y en a plus ! Sniff…

     

     

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    Voilà, débrouille-toi maintenant, prend celui que tu veux. J’ai un travail moi, j’y vais. Bisous quand même.