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bruni

  • La rumeur est la fumée du bruit

    Que seraient mes titres sans Victor Hugo, et son sens de la formule...


    La rumeur bruisse depuis des semaines. Marie Antoinette trompe Louis XVI avec Fersen.

    Outre le fait que Fersen est certainement plus séduisant que Louis XVI, cette rumeur présente d'autres intérêts, d'autres questionnements.

    J'en retiens un, essentiel : le respect.

    Comment fait-on pour en arriver à une situation où il est possible de voir au centre des revues de presses, des discussions, les coucheries supposées ou réelles de Madame ? Les cornes de Monsieur, la mauvaise humeur du Palais ?

    Nous avons eu des présidents un peu coureurs, un peu bigames, un peu séducteurs... Nous serait-il venu à l'idée simplement de rire du sujet nommément ? Non.

    Non pas que je cautionne les journalistes taiseux qui connaissait l'existence de certaine Dauphine née hors mariage...

    Non que je vienne renforcer les rumeurs qui prêtent à certain accordéoniste d'Auvergne de s'être fâché avec le Naïf du Béarn parce que celui-ci ne voulait pas présenter la maitresse (ou le fils de la maîtresse je ne sais plus) du dit Ex-Locataire du Palais sur une liste aux Européennes...

    Non que je ne veuille en avoir plus sur l'attrait de certaines beautés japonaises que ressent le grand gars de Corrèze.

    Non, je suis pour la transparence, la clarté et contre la Rumeur.

    Toutefois, jamais nous n'aurions osé demander à l'un des trois précédents si ce que l'on murmurait à son compte n'était vrai, pas vrai, blessant...

    Pourquoi : car ils inspiraient le respect, l'autorité et la dignité de chef d'Etat ? Oui, les trois, même le grand Escogriffe de Corrèze et l'Auvergnat auteur érotomane.

    Alors que notre locataire actuel du Palais inspire quoi ? Le rire, le mépris, le dépit ? Cette façon qu'il avait de revendiquer son absence de gout pour la Culture, la Beauté, l'Art, le Savoir. Son amour immodéré de ce qui brille, des apparences les plus vulgaires et les plus arrivistes. Tout cela procède d'un même personnage qu'on ne peut forcément prendre au séreux bien longtemps. Un personnage qui avilit sa propre personne et sa fonction au point qu'on ne craint de rire de lui et de supputer sur les coucheries de Madame.

    Là où Louis XIV n'aurait pas eu à subir ce type d'outrage, Louis XVI passe pour un bouffon nerveux et autoritariste.

    C'est ce qui me peine le plus. On a pu se moquer de W. le newborn néo-con des USA, ou de Berlu le Cavaliere qui ne cesse de me filer la berlue justement. Mais nous ne sommes plus en reste.

    Une nation avec une identité forte, monsieur l'Auvergnat, nécessite d'abord une figure à sa tête. Un homme ou une femme de stature, qui envisage la République et notre Histoire avec l'envergure nécessaire. Une vision pour une Nation, et non pas un malotru chicaneur et capricieux, voilà ce qu'il nous faut.


    Cette rumeur n'a de raison que par la médiocrité de celui qui l'inspire.


    La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui passe comme un soupir au-dessus du vent. (Charles Soucy)