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orangina

  • Fatrasie du vendredi

    Quelle semaine mes amis… Une semaine entre haut et bas.

    J’ai aimé accueillir septembre hier, enfin, un mois que j’aime, annonciateur de l’automne, des soupes de potirons et des activités qui reprennent.

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    J’ai aimé lire ici ou quelques listes de rentrée, comme des bonnes résolutions, ou plutôt des promesses, heureuses que l’on se fait à soi-même. Je suis en train de réfléchir à la mienne…

    J’ai moins aimé le petit désordre intestinal qui est venu embêter mon fils. En fait de désordre, c’était une gastro carabinée, qui nous a valu quelques nuits blanches…

    J’ai justement aimé mon médecin de famille, une perle, qui sait écouter et rassurer.

    J’ai aimé voir mon fils s’amuser, sauter de joie, et faire des constructions bien « oranginale »

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    L’été indien s’annonce bien secouée chez nous :)

    J’ai aimé lire le roman des Borgia, par Claude Mossé, une plongée historique dans une période qui me fascine. Lucrèce Borgia m’apparaît sous un nouveau jour, plus sympathique presque, une victime de son temps…

    J’ai bien moins aimé lire Sexus Politicus, un essai sur le sexe et la politique, qui finalement n’a fait qu’augmenter ma colère sur le sujet.

    J’ai aimé, justement, pouvoir exprimer mon point de vue, face à Michèle Sabban,  sur l’épineux sujet DSK, au cours de l’émission d’Europe 1, Des Clics et Des Claques. A écouter ici, pour ceux que ça intéresserait.

    J’ai aimé reprendre un de mes carnets, un moleskine vert tendre, et  dessiner une simple tasse à thé.  J’ai même envie de reprendre ma série de nuages en couleurs, les gouttes de pluies qui tombent sur les pages…

    Je n’ai guère aimé cette sensation d’être déshabillée, dépouillée d’un peu de moi. Rien ne nous appartient jamais, que le respect mutuel…  Ai-je tort de m’attacher à deux lettres…. Deux lettres qui sont moi, ce que je veux être et provoquer. Oh, l’étonnement ; Oh, le contentement ; Oh, la joie ; Oh, la sensibilité ; Oh, c’est toi, oui c’est moi. Oh, Incompréhension et déception…

    Je n’ai pas aimé cette sensation, encore, de ne pas savoir m’exprimer, d’être à côté. A côté des gens, de  la plaque, de tout. Je n’aime pas l’idée que je peux renvoyer l’image d’un mur, une chose snob et froide, alors que je ne suis que timide et en retrait. Et comme tout les timides j’ose parfois des choses un peu prétentieuse… Je n’aime pas cette idée d’être comme une huile qui ne se mélange pas à l’eau fluide des relations humaines. Je n’aime pas cette idée que ma place est à un endroit que je ne connais pas, quand je voudrais juste m’asseoir parmi la foule que j’observe.

    J’ai aimé me souvenir de ma grand-mère. Celle qui m’a élevé, avec ma maman, jusqu’à mes 3 ans, parce que mon papa était parti loin, travailler…  J’ai compris ce qui me manquait, enfin, une partie de ce qui me manque.  

    J’ai aimé reprendre mes livres, parce que moi aussi j’ai ma rentrée scolaire à faire, espérant en terminer cette année avec mon projet…

    J’ai aimé me parfumer avec le parfum gagné chez Osmany, une version vénéneuse du classique de J-P.Gaultier.

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    J’ai aimé écrire quelques cartes, à des inconnues-connues, des personnes dont je ne connais que la vie 2.0, mais qui sont autant de petites lumières pour moi.

    J’aime pouvoir vous dire « à demain »