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philippe sarde

  • Claude Sautet à la Cinémathèque

    Mercredi, c’est le jour de sortie des films au cinéma, mais aujourd’hui on va un peu remonter le temps, si vous le voulez bien.

    La Cinémathèque ouvre ce jour un cycle Claude Sauter, jusqu’au 4 janvier 2015. Si vous habitez la région parisienne, ou que vous avez l’occasion de faire un saut à Paris prochainement, offrez-vous un voyage empreint de beauté et de nostalgie, en visionnant un des films de Claude Sautet dans le cadre de la Cinémathèque Française. En lus des projections, il y a tout un calendrier de conférences, qui nous en apprendront plus sur ce cinéaste.

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    J’ai été bercée dans mon enfance par le cinéma de Sautet, parce que mes parents aimaient beaucoup Montand, Piccoli, Schneider, Frey, et moi aussi d’ailleurs. J’ai été bouleversée par la plupart de ses films, que ce soit César et Rosalie, les Choses de la Vie ou Max et les Ferrailleurs. Il y a dans chacun d’entre eux un petit truc qui me plisse le cœur et qui laisse une trace indélébile. Je crois que c’est intemporel, et qu’il n’y a rien de daté dans ces films.

    Voilà, si vous passez par Paris à l’occasion des vacances de Noël, offrez-vous ce petit cadeau d’émotions.

    Plus d’info sur le site de la Cinémathèque.

     

    Pour prolonger le charme, il y a ce superbe CD des musiques de films de Sautet, par Sarde, que je ne me lasse pas d’écouter:

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    Je vous laisse avec un extrait que j’aime particulièrement.

    "C'est une maison qu'on avait oubliée.
    Carla dit qu'elle se rappelait la couleur des volets.
    Moi, je suis sûre que ce n'est pas la même.
    Mais tu sais comment sont les choses qu'on aime, on a beau les repeindre.
    ..
    Le vent s'est levé lundi et je suis contente et je t'écris ma cinquième lettre et je m'attends à ton cinquième silence.

    J'entends toute la famille qui vit et qui rit en bas et si je t'écris que je suis triste, c'est malhonnête et je le sais.

    Je ne te reverrai pas et je le sais aussi et pourtant, je voudrais qu'on me dise où tu es.
    Où tu es ? Tu vis et tu ne réponds pas.
    Évidemment, Marie-Thé a failli se tuer en sautant d'un rocher.
    Simon est amoureux.

    J'ai acheté deux robes, une petite bleue et une petite blanche au marché du matin.
    Maman a passé son permis de conduire, on se demande pourquoi tout à coup.
    Antoine est venu nous voir.
    Pour les robes, ce n'est pas vrai, je n'ai rien acheté, mais je dirais n'importe quoi pour te parler de moi.
    Ce n'est pas ton indifférence qui me tourmente, c'est le nom que je lui donne : la rancune, l'oubli.
    David,
    César sera toujours César,
    et toi, tu seras toujours David qui m'emmène sans m'emporter,
    qui me tient sans me prendre
    et qui m'aime sans me vouloir..."