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Le plus russe des français Marius Petipa a signé avec La Belle au Bois Dormant, une de ses plus belles chorégraphies, sur une musique de Tchaïkovsky. C’est une version à la fois classique et modernisée (un peu, pas trop…) qu’on a pu admirer au Royal Opera House de Londres, ou bien au cinéma !
Je vous le dis tout de suite : je me suis contenté d’un live au cinéma. Et contentement il y a eu. C’était une expérience que je renouvellerai, une sorte de pis-aller de luxe : aller au cinéma voir un ballet (ou un opéra) quand on ne peut aller voir le spectacle dans son écrin d’origine.
L’histoire qui nous est contée est celle de la lutte entre la Fée des Lilas et la Fée Carabosse, cette dernière fort marrie de n’avoir été invitée au baptême de la princesse Aurore.
Princes, princesses, bonnes fées, château en sommeil : le merveilleux le dispute à la magie dans ce ballet tellement romantique.
La mise en scène de Christopher Carr offre un spectacle enchanteur, et les yeux sont happés par les costumes, les décors, comme si mille fleurs éclosaient, encore et encore.
J’étais dubitative sur le plaisir que je pourrais ressentir à voir un tel ballet à distance, et non dans la salle même du Royal House Opera, mais l’émotion a été au rendez-vous. C’est franchement une bonne idée quand on n’a pas pu avoir de place (parfois c’est cher, parfois c’est loin…)
Musique : Piotr Tchaïkovsky Livret : Ivan Vsevolozhsky, Marius Petipa (d’après les Frères Grimm et Charles Perrault) Chorégraphie : Marius Petipa Nouvelle version chorégraphique : Anthony Dowell, Frederick Ashton, Christopher Wheeldon Décors et costumes : Oliver Messel, Peter Farmer Mise en scène : Christopher Carr Chef d'orchestre : Koen Kessels Orchestre : Orchestra of the Royal Opera House
Princesse Aurora : Marianela Nuñez Prince Florimund : Vadim Muntagirov Fée Lilas : Claire Calvert Fée Carabosse : Kristen McNally Catalabutte, Maître de cérémonies : Alastair Marriott Le Roi Florestan XXIV : Christopher Saunders La Reine : Elizabeth McGorian
Sachez que le prochain opéra en live sera Madame Butterfly, de Puccini, projeté en direct dans les cinémas le jeudi 30 mars à 20h15. La liste des cinémas y participant est disponible sur le site du Royal House Opera : http://www.roh.org.uk/cinemas
Milan Kundera disait, je ne sais plus où, que la musique est une pompe à gonfler l’âme. Mots de sagesse et d’amour envers quelque chose qui fait tant, tant de bien. Est-ce pour ça qu’à chaque fois qu’un chanteur aimé nous quitte, je pleure ? Certainement. À leur mort, je sais que je perds quelques futurs instants de bonheur. Mais la musique à ceci de magique, qu’elle existe pour toujours, dès lors qu’elle est sortie de l’imagination de quelqu’un.
Le magicien dont j’aimerai parler aujourd’hui, c’est Christophe, le dernier des Bevilacqua, au travers de son nouvel album, Les Vestiges du Chaos. Autant vous dire que ça faisait longtemps que je ne m’étais pas précipité acheter un CD dans une boutique en vrai de vrai.
Écouter un album de Christophe, c’est toujours un voyage extraordinaire, le portrait d’un monde à part : l’univers d’un homme fou de musique, et fou des femmes. Ses chansons me font souvent penser à l’œuvre d’un peintre, qui dessine un paysage, à la manière impressionniste, ou pointilliste, selon les sentiments qu’il veut nous faire vivre.
Christophe, c’est le gentleman de la nuit tombée, l’homme qui murmure à mon âme. D’album en album il cisèle une poésie bien à lui. Mais il n’est jamais meilleur qu’en concert. Il faut assister à un concert de Christophe pour comprendre quel artiste il est : un artisan du son, un magicien des mots. Même quand il les murmure dans un souffle, ses mots atteignent leur cible.
Ce nouvel album, je l’ai acheté très vite, mais paradoxalement j’ai mis quelques jours avant de l’écouter : la peur d’être déçue (oui je suis folle). Mais point de déception, juste un nouveau et fabuleux voyage sonore et poétique. Un océan d’amour, comme le postule une des chansons, vient vous bercer. Encore une fois son amour des femmes transparait à chaque note. D’ailleurs pas mal de femmes ont contribué à façonner les différents titres. Peut-on nier avec quel talent Christophe se renouvelle sans cesse ? Bon, je suis un peu amoureuse de sa musique certes, mais comment ne pas l’être ? Je partage avec Christophe cet attrait pour la nuit (j’ai tendance à vivre à l’envers quand je peux, pas souvent hélas…) et sa musique accompagne pas mal de mes nuits blanche, elle est inspirante et se faufile dans mon âme, pour la regonfler, exactement comme dit Milan Kundera.
Retour de mes petites listes de fin de semaine, résultats de mes flâneries online et irl, avec au passage un jeu de mot bien pourri en titre :)
Jack London est un de mes auteurs favoris, aimé, admiré, un auteur à part que j’aime autant pour sa plume que pour ses positions politiques.
Un mythe parmi les mythes. Au cœur de ses ouvrages, le Talon de Fer est un de ceux qui m’a le plus touchée, que j’ai offert, partagé, encouragé à lire, tant ce qu’il écrit trouve encore un écho aujourd’hui. La plupart de ses romans, récits et nouvelles ont été publiés aux merveilleuses éditions Phébus, qui fait un très beau travail autour de Jack London. Mais en me promenant sur le site de Claude Guillon, j’ai vu que les éditions Libertalia souhaite rééditer ce fameux Talon de Fer, livre ô combien politique, dans une nouvelle traduction, revue, dépoussiérée et qui redonne un peu de lumière à l’aspect politique de l’œuvre de London. Cette retraduction a un coût, surtout pour une maison indépendante comme Libertalia, et celle-ci nous invite donc à participer, au travers d’une souscription, au financement de la réédition du Talon de Fer. Si comme moi vous êtes sensible à l’œuvre de Jack London, n’hésitez pas à faire un tour sur ce site.
Tanis Chandler est un mythe vivant, une légende comme il ne peut en naître qu’à Nantes. Car oui, Tanis Chandler est nantaise, autant qu’elle fut une (éphémère) étoile d’Hollywood. J’aime ce type d’information, qui me persuade chaque jour que Nantes est définitivement le centre du monde, ainsi que l’affirmait André Breton… Je regarde cette photo de la belle Tanis Chandler, j’imagine son périple, de la rue du Calvaire à Hollywood, et je regarde la liste de ses films en me demandant, avec les lecteurs de Presse Océan, ce qu’a été la vie de cette femme après la gloire hollywoodienne. Bref, un joli conte dont la conclusion est encore à écrire.
Van Gogh est un autre mythe, un de ceux qui stimule la création de ses admirateurs. Et à quel point ! Un long métrage sur sa vie est prévu pour fin 2016. Quoi d’extraordinaire me direz-vous, des films sur Van Gogh, ce n’est pas ce qui manque. Certes. Mais ce futur film sera réalisé à partir de ses propres peintures. L’idée folle est de se servir de l’œuvre même de Van Gogh comme support à ce film, d’une manière totalement inédite, comme le montre le trailer :
J’ai particulièrement hâte de voir le film entier.
Avant d’être un mythe et d’accéder à la gloire ou la reconnaissance, il faut, parait-il, trouver sa vocation, ce truc mystérieux qui nous fait soulever des montagnes, parfois jusqu’à éblouir le monde. Je ne sais pas pour vous, mais moi cette idée de la vocation m’a toujours gênée. J’admire les gens qui peuvent en ressentir une, nourrir une passion et donner toute leur énergie dans cette seule direction. Pour ma part, j’aime un peu tout et n’importe quoi, dans le désordre et sans réelle échelle de préférence. Enfin, pour être plus précise, ce n’est que très récemment que j’ai commencé à réfléchir à cette question : défricher mes multiples amours pour définir ce qui relevait vraiment de la vocation et de la passion. Autant vous dire que ce n’est pas simple quand on a une nature infidèle, ou éclectique, ou versatile diront les plus vilains. Bref, quand je suis tombée sur cette conférence TED de Emilie Wapnick (clic pour regarder), je me suis dis, enfin on parle de gens comme moi ! Si vous aussi vous ne savez pas choisir, si vous ne savez pas ce que vous voulez faire alors que vous êtes « grand », si le choix de votre profession s’est faite au hasard, ou pour faire plaisir, alors cette conférence est pour vous.
Dans un autre genre, mais un mythe également, tant il a été retravaillé, de manière plus ou moins heureuse, Robinson Crusoé est de ces histoires qui inspirent : après tout la solitude est la porte ouverte à l’imagination. Cette fois-ci, c’est aux enfants, petits et grands, que s’adresse cette nouvelle interprétation du solitaire sur son île, puisque il s’agit du nouvel animé de Studio Canal. Plus je vieillis et plus j’aime les dessins animés, d’autant plus quand je peux partager ces moments avec mon fils. Dans cette nouvelle version, le mythe du naufragé est vu du point de vue d’un perroquet, qui vit sur l’ile déserte avec ses amis animaux, et qui a pour particularité de croire qu’il existe quelque part un monde en dehors de son île. Aussi, quand Robinson fait naufrage sur cette île, tous les animaux sont en effervescence et méfiant, alors que mardi, le perroquet y voit l’occasion de découvrir l’inconnu, de rompre la monotonie de son existence. La rencontre entre l’homme et les animaux sera ponctuée de haut et bas, avec autant de larmes que de rires. Et c’est peut-être ce qui est le plus attachant dans ce film : des portraits tout en nuances, permettant ainsi divers degré de lecture suivant notre âge. Mon fils a beaucoup aimé, parce que cela lui semblait réaliste ; en effet tout ne se passe pas forcément bien, et les « méchants » peuvent (presque) gagner, si l’on n’y prend garde. L’aspect 3D ne m’intéresse pas, mais uniquement parce que je ne la vois pas (hé oui !), par contre mon fils a trouvé que cela rajoutait de l’intensité au film. En fait il a plutôt dit « ça fait encore plus vrai », mais ça revient au même ^^ Bref, si vous voulez passer un chouette moment seul ou avec enfants, et pourquoi pas après discuter des fausses apparences, des relations de confiance, de la naissance de l’amitié ou simplement rire, vous aurez avec Robin Crusoé un support parfait ce weekend.
Enfin, impossible de finir ce billet sans parler de la mort d’un autre mythe, l’inégalable Prince Rogers Nelson. Depuis la mort de Michael Jackson en 2009, j’ai l’impression que la vie se fait fort de m’arracher les idoles de mon enfance une par une. J’ai la tête encore pleine de ses clips d’une sensualité folle, la même que dégageait sa musique. Encore un artiste qui va nous manquer. Je vous laisse avec le fabuleux Purple Rain, et vous souhaite un joli weekend.
Tout est prétexte à faire des listes chez moi, surtout Noël. Liste des préparatifs, des menus, et bien sur liste des cadeaux. Je ne sais pas où vous en êtes vous-même de ces fêtes qui approchent ? J’ai bien en tête qu’il ne s’agit pas seulement de cadeaux à offrir, Noël est avant tout une période de partage, de réflexion et de pardon. Et il est vrai que ces derniers se manifestent aussi sous la forme de cadeaux que l’on offre.
Aujourd’hui, voici quelques idées cadeaux « culture », si j’ose dire, qui sont à mon avis des indispensables à voir, lire ou écouter.
Pour la musique d’abord, le maitre, Dominique A, qui représente pour moi ce qu’il y a de plus beau dans la chanson française, avec le regretté Daniel Darc. Eléor est un album lumineux, emprunt de cette mélancolie qu’il sait si bien ciseler en mots.
Ensuite, Carrie & Lowell de Sufjan Stevens est la petite pépite américaine de l’année. Je ne le connaissais pas avant, aveu terrible je sais ^^ mais depuis je me suis rattrapée. Voilà encore un album qui restera longtemps à l’écoute chez moi.
Pour les amateurs de danse, il y a ce magnifique coffret de l’Opéra de Paris, regroupant plusieurs œuvres, dont le Parc de Angelin Preljocaj : certainement mon œuvre préférée depuis des mois. Et puis Manuel Legris <3
Penchons-nous sur les livres. Là, je ne vais être ni originale, ni surprenante :)
Le Fils de Philipp Meyer : pour moi le meilleur roman de l’année (et pour beaucoup de gens, vous me direz !). Cette saga familiale m’en a plus appris sur l’histoire des Etats-Unis, que jamais avant. La peinture de cette famille, autour du Fils, devenu patriarche, les guerres contre les indiens pour l’appropriation de leurs terres, tout est magnifiquement écrit. Impossible de ne pas aimer.
Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie est le second meilleur roman de cette année. Un auteur inconnu pour moi, un thème que je pensais ne pas aimer, et à l’arrivée une claque magistrale. J’espère en faire un billet bientôt, le livre m’a marqué d’une façon toute particulière.
La Bibliothèque des Cœurs Cabossés de Katarina Bivald : enfin un feel good book qui me plait vraiment. Suite à une chronique chez Keisha, j’ai lu, sans réelle motivation autre que la curiosité, et franchement quel plaisir. Une lecture réconfortante, mais sans la litanie de clichés à laquelle on pourrait s’attendre. Une histoire qui dégage de la tendresse et du réalisme. Un très chouette livre à offrir.
Toute la Lumière que nous ne pouvons voir : encore un excellent roman. Le cadre de la seconde guerre mondiale, deux héros très particulier, la lumière qui semble absente des cœurs et de l’époque, et au final une histoire qu’on ne peut lâcher.
Les Vieux Fourneaux : et oui tout arrive, j’ai lu, et offert aussi, ces bandes dessinées suite à une chronique de Noukette, l’an dernier, qui en disait beaucoup de bien. La personne à qui j’avais offert le premier opus avait tant aimé que j’ai fait l’effort de lire aussi. La série compte trois volumes maintenant, voilà de quoi faire un très beau cadeau.
Bonjour vendredi et bonjour les aimables passants. Vous rendez-vous compte que l’on est presque fin mai, et que pas un fichu rayon de soleil ne daigne darder ses rayons sur Paris ? Du coup, ce weekend sera certainement encore une occasion de se replier vers un musée, une salle de cinéma, ou simplement vers son lit, avec un bon bouquin.
En attendant, cela ne m’empêchera pas de partager avec vous quelques petites choses qui m’ont marquées les jours passés.
Il y a eu ce reportage autour de Renaud, réalisé par Didier Varrod :Renaud on t’a dans la peau. C’est bien le cas chez nous, et mon petit garçon est aussi très fan des chansons de Renaud, elles le touchent beaucoup. Pour vous dire, ses deux préférées sont Hexagone et Laisse Béton. Mais dans l’ensemble il les aime toutes je crois. C’est une expérience de l’observer quand il écoute Renaud, du haut de ses dix ans, et qu’il me demande de temps en temps de lui expliciter un terme, ou qu’il pouffe quand il entend une grossièreté (alors qu’il déteste viscéralement quand n’importe qui d’autre au monde dit quelque chose de vulgaire ! Il faut le voir me gronder, mon fils, quand je sors des « putain fait chier » sans m’en rendre compte…)
Bref, Renaud, un chanteur qu’on aimera toujours, et qui nous touche particulièrement. Manu, ou Mistral Gagnant, il y a plus d’une chanson chez lui qui me fait verser des larmes, de nostalgie, de tristesse, de bonheur aussi. Le reportage sera rediffusé le 29 mai à 23h15, si vous souhaitez regarder.
Dans un autre registre, voici un projet graphique qui a retenu mon attention : une carte illustrée de ma bonne ville de Nantes, par Antoine Corbineau. C’est une jolie idée, d’autant plus réjouissante quand on connaît la ville. C’est amusant de refaire le parcours à travers ses dessins. Je me demande ce que Electra et Asphodèle pourrait en penser. Moi j’aime beaucoup en tout cas, et j’ai hâte que la carte entière m’arrive (et puis le tarif est très raisonnable pour un joli travail comme celui-ci.) Comme disait André Breton, Nantes est la capitale du monde, alors autant l’afficher chez soi :)
Encore une petite chose que j’aimerais avoir très vite chez moi, c’est la nouvelle série de Moleskine, autour d’Alice au Pays des Merveilles. En bonne carneto-maniaque, je me penche toujours sur les éditions limitées de Moleskine. Pour parler encore de mon petit lapinou de fils, je ne vous raconte pas la bataille héroïque pour la garde du Moleskine Lego. (J’en avais acheté un second finalement, être égoïste à mon âge ce serait moche.) Donc voici Alice en nouvelle muse Moleskine, ce qui nous vaut également un très joli film hommage par Roger Wieland, une vraie merveille :
Sinon, ces carnets me servent essentiellement à faire des listes de tout et n’importe quoi, et principalement des bêtises qui me passent par la tête.
Un projet qui est loin d’être une bêtise, c’est un travail fou, qui puise sa source à une autre folie indispensable, celle de Jorge Luis Borges. C’est la bibliothèque de Babel recréée sous nos yeux, un truc dans lequel je me suis perdu un petit bout de temps : je dois être folle aussi mais c’est addictif en fait. Et puis cela m’a redonnée envie de sortir mes vieux poches de Borges, ce qui en soi est une excellente raison de se perdre dans ce labyrinthe. Voilà, le site est un petit compliqué à raconter, le mieux c’est d’y aller, et de se laisser perdre de clic en clic. Si, si, n’ayez pas peur de perdre du temps, à quoi sert le temps si ce n’est à le perdre ?
Pour finir, parlons quelques instants d’un autre fou que j’adore, Umberto Eco(vous aurez compris que comme Borges, il convient de lire TOUT ce que vous pouvez de Eco !) Là, c’est le journal El País qui nous offrait un article très intéressant autour d’Internet, de l’information et du journalisme, entre autre, forcément quand on interview Umberto Eco, ça ne peut être qu’intéressant ! L’article est en espagnol, pour ceux qui le parle, je vous engage vivement à lire cet article ! Sinon, moi j’ai été traumatisé de jalousie à la vue de la superbe et vaste bibliothèque personnelle de Eco, dont on voit un petit bout. Je vous laisse juger avec la photo :
C’est juste une bibli de fou, j’imagine les merveilles qu’il a du accumuler depuis des années ( quand je vous dit qu’il me faut bien 100m2 pour déambuler tranquille au milieu de mes livres, si j’avais l’espace et l’argent… #JeRêve)
Enfin, ma petite thérapie musicale de la semaine, outre Renaud, bien sûr.
Allison Crowe - Hallelujah
Daniel Darc - Elégie #2
Continuons de rêver, aux livres à lire, aux voyages imaginaires ou réels qui nous attendent, et tout simplement à ce weekend, avec ou sans soleil, je vous le souhaite doux et heureux.