L’écoute abusive de Leonard Cohen et de Dick Annegarn peut provoquer certains dégâts. Dégâts que ne vient pas effacer un album entier de Jay Jay Johanson ou de Anthony and the Johnson.
Le fait est que je n’accorde plus une assez grande place à Britney Spears dans ma vie, pourtant j’ai l’intégrale de son œuvre en CD acheté en monnaie sonnante et trébuchante. Oui faut-il trébucher sur ses principes de bases pour à chaque fois céder à l’appel de la pop bitch comme je le fais.
Mais là, ça n’a pas suffit à sauver mon âme du bleu nuit, le bleu blues de Billie Holiday, le bleu Venise de Daphné. Toutes ces notes, assemblées une à une pour faire pleurer mon petit cœur de midinette sensible à la poésie des autres. Moi aussi je sais ce que c’est de défaillir pour un homme, mais Daphné le dit tellement mieux, de sa voix claire et presque enfantine. Puis Billie reprend la main et me rappelle qu’il y a des folies à laquelle on ne peut échapper…
Courons, fuyons, en avant pour le meilleur. Le pire serait de ne pas s’appuyer sur les bleues de son âme pour écrire…
Ecrire, tiens, voilà, je cherchais un prétexte pour ça :
C’est joli, c’est un carnet, c’est pour écrire. Et puis au moins la couverture aura ce quelque chose de lumineux qui manquera à l’intérieur…
Et puis ça aussi, juste parce qu'on dirait mon fils (oui je suis une maman orgueilleuse), que j'aime Eluard et que j'aime écrire des cartes....
Tu le savais, toi, que la vie n’est qu’une suite de prétextes ?
Bonus : à partir d’aujourd’hui tu peux découvrir certains de mes coups de cœur blogosphérique, grâce à Oh les Girls qui m’accueille pour la semaine.