Moteur, calage et rouage

Me revoici après une certaine absence, un peu longuette, qui m’a tenu éloignée d’ici et de la blogosphère en général.

Des « petits » soucis de santé, dû à une immunité défaillante, qui transforme une simple infection, en une galère sans nom, né répondant à aucun antibiotique, avant de finir sur la table d’opération. Bref, des moments difficiles, heureusement terminés.

Reste à reprendre le cours des choses, le cours de la vie, à retrouver ses repères, ses habitudes et ses envies. Et cela s’avère loin de simple en fait.

Je ne cesse de me poser des questions sur le sens de la vie, sur le sens de ma vie, sur mes envies, mes priorités et ce qui doit être le moteur de chaque jour.

Depuis la perte de mon bébé, il y a un peu plus de deux ans, j’ai cumulé la fatigue morale et physique, les petits pépins de santé, comme dans un cercle vicieux qui n’en finit pas. Avec ce dernier épisode, qui m’a valu une certaine frayeur, je me dis qu’il est temps d’en tirer certains enseignements. Je suis certaine qu’il y a un message dans tout ça… Du moins je l’espère. J’ai l’impression que cette fatigue dont je ne me remets pas, et cette faiblesse presque générale, sont le fruit d’une fatigue psychologique d’abord. Je me rends compte qu’il importe que je redéfinisse mes motivations et priorités. Ce moteur, dont je parlais, et dont j’ai besoin. Je le connais, je sais ce qu’il en est. Maintenant, je n’ai plus qu’à lui donner la priorité.

Sinon, j’espère que vous allez tous bien.

Laissez-moi encore quelques jours pour reprendre mes habitudes ici, et retrouver le chemin de vos blogs respectifs. Avec la joie de vous relire.