Pourquoi j'ai pas mangé mon père

Il y  a un bouquin qu’on se prêtait pas mal entre filles, quand j’étais au pensionnat, c’était le roman de Roy Lewis, Pourquoi J’ai Mangé Mon Père. Un roman atypique, je suis certaine que vous le connaissez.

Et aujourd’hui, nous retrouvons une version de ce roman sur grand écran, par l’intermédiaire de Jamel Debbouze, devenu réalisateur pour l’occasion.

C’est l’esprit ouvert et plein de curiosité que je me suis rendu à l’avant première, la semaine passée, avec en plus l’excitation d’une master class en présence de Jamel Debbouze.

 

Synopsis du film : « L’histoire trépidante d’Edouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu.

Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir.

Généreux il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père. »

Ce film est d’abord une prouesse technologique, avec la technique du motion capture, les personnages à l’écran sont très réels, très humanisés. Il y a des aspects du film qui plairont aux enfants, et d’autres aspects qui feront plus le bonheur des adultes. La musique, par exemple, le rythme endiablé, et l’humour somme toute accessible, sont  très efficaces. Les blagues autour de la drague, ou les clichés modernes remis à la sauce paléolithique, font de c film un divertissement agréable. Et puis, j’avoue, on ne peut s’empêcher d’avoir un en sourire ému en revoyant une sorte de Louis de Funès paléo, jouer des mimiques comme le vrai que l’on connaît.

Le thème de l’exclusion est traité en profondeur, et on pense forcément à l’exclusion telle qu’a pu la vivre Jamel Debbouze.

Bref, un joli moment ; de rires et d’émotion, à partager en famille.