Hier était l’anniversaire de mon fils, un moment parfait de symbiose mère-fils. Ou plus honnêtement une journée proche du n’importe quoi, passée à manger des bonbons, des glaces, regarder des dessins-animés et jouer à la DS. C’était chouette.
J’avais pensé lui écrire un texte, pour lui, ici. Un texte qu’il aurait lu plus tard, plein d’émotion. Mais non, lol quoi. Je crois qu’il sait chaque jour l’amour que j’ai pour lui, sans que j’aie à le lui exprimer par un biais particulier. Pourtant, j’ai eu envie de lui dédier un texte, quelques mots. Avant de me rappeler les merveilles que recèle la littérature, pour qui veut exprimer de quelques mots un amour filial.
J’avais envie de faire appel à Albert Cohen ou Romain Gary, et puis j’ai renoncé.
Je garde mes maladresses, mes incohérences maternelles, tout ce qui fait de moi SA mère, et celle de personne d’autre.
C’est curieux de reprendre une « vie numérique » là où on l’a laissé. Des changements se sont produits, et parfois je sens comme un décalage. L’envie est toujours là d’écrire ; elle n’est jamais partie en réalité. Mais c’est comme un moteur grippé, il faut un peu de temps et de je ne sais quoi, pour que cela reparte, vite (et bien ?) comme avant !
Je sais juste que je suis heureuse de ses rendez-vous qui reprennent avec vous.