Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gallmeister

  • Une Affaire d'Hommes - Todd Robinson

    Après Cassandra je me suis donc jeté sur le tout nouveau roman de Todd Robinson, une affaire d’hommes.

    Gros coup de cœur à nouveau pour cet auteur ! Du polar comme j’aime : efficace, piquant, percutant et avec une petite dose d’émotion juste suffisante pour rendre l’ensemble crédible et attachant.

    Nous voilà donc de retour à Boston ou Boo et Junior videur et gérant d’une boite de sécurité passe des nuits agités, enter beuveries et bagarres.

    Cette fois, c’est une des collègues de Boo qui fait appel à son sens de la chevalerie, pour venir en aide à son colocataire, importuné régulièrement par un homme. La situation va vite déraper, et nos deux héros vont se retrouver au plus mal, entre des accusations de meurtres et des hommes de main qui en ont après eux. Le milieu de la nuit est rude, implacable et ne fait guère dans le sentimentalisme ou l’écoute. Pourtant, entre deux bagarres, Boo, Junior et le reste de la bande habituelle de 4PC va apprendre à mieux se connaître, au-delà des souvenirs d’enfance dans l’orphelinat minable où ils se sont connus. On découvre une autre facette de nos héros, et surtout l’auteur aborde avec subtilité (malgré les gros poings qui jaillissent facilement) les thèmes de l’amitié, de l’homosexualité, et des préjugés qu’on ne s’avoue pas toujours.

    Bref, encore une belle aventure, avec des antihéros bien dessinés, des situations qui mènent le lecteur à frémir, rire beaucoup et franchement applaudir le style percutant de l’auteur (ouais j’ai déjà dit percutant, amis lisez le livre et prenez-le en pleine face pour comprendre)

     

    Une Affaire d'Hommes - Todd Robinson

    Gallmeister - Traduction de Laurent Bury

     

    gallmeister, todd robinson, une affaire d'hommes,

    Sinon je suis encore de mauvaise humeur avec mes problèmes d’internet et une possible coupure encore en fin de semaine, la fatigue…

    Je ne vous parle pas de l’affreuse colère qui m’a prise dimanche soir, au résultat (de merde) que nous à offert ce premier tour (de merde) je ne m’en remets pas, et ce n’est pas un polar que je voudrais balancer à la gueule de certains mais une pile de parpaings. Je m’égare.

    Allez à demain, avec un peu de chance.

  • Sukkwan Island - David Vann

    SN155519.JPG



    Sukkwan Island de David Vann, c’est le bouquin qu’il fallait lire l’an dernier, ou avant, je sais plus.
    J’ai attendu un certain avant de rendre compte de ma lecture, parce que je ne savais pas trop comment en parler, sans en dire trop, et surtout sans faire sa mijaurée qui chipote sur le bouquin que tout le monde a adoré.
    En fait j’ai bien aimé. J’ai même adoré jusqu’à la page 118 pour être précise. Après c’était très bien aussi.
    C’est n’importe quoi, me direz-vous, si c’était bien avant et après ? Bah non.
    Mais reprenons au départ.


    Sukkwan Island raconte l’histoire d’un homme Jim, qui décide de passer un an sur une île isolé, en Alaska, avec son fils Roy, tout jeune ado.
    L’idée est de resserrer les liens père-fils, en profitant de l’isolement et de la nature sauvage. Au programme, chasse, pêche, nature et discussion… (Oui je sais)
    Mais très vite on se rend compte du boulet égoïste qu’est Jim le père. Celui-ci navigue presque à vue, n’a pas si bien préparé cette immersion en pleine nature, et surtout fait preuve de légèreté, voire de lâcheté, quand il ne pleure pas sur son sort de coureurs de jupons double divorcé. Car le problème est là : Jim merde sur tout les plans, à cause avant tout d’un égotisme confondant de naïveté. Et une fois qu’il a merdé, il pleure et s’excuse. Le jeune Roy assiste à son naufrage, comme père, comme robinson volontaire et comme homme, tout court.

    Jim veut recommencer sa vie, loin de ses erreurs de mari et de père, mais il ne fait que s’enfoncer dans son égoïsme aveugle. Il met son fils dans des situations plus délicates les unes que les autres, parfois en danger…
    Jusqu’au point de non-retour, page 118. Que je n’ai pas aimé, car ne correspondant pas à ce que l’auteur nous montre du jeune Roy jusque là. Je n’en dirais pas plus, pour ceux qui veulent se garder la surprise de la lecture, mais quelle déception pour moi.
    Pourtant je comprends cette page 118, puisque elle sera l’occasion d’aller encore plus profond dans la noirceur et le désarroi. Ce seront des pages magnifiques, tant on observe le gâchis de ces vies au plus près.


    Bref j’ai aimé, bien aimé même, mais il me reste en travers de la gorge comme une sorte de liberté prise à mes dépends de lectrice.


    Curieux.


    Sukkwan Island - David Vann

    Editions Gallmeister

    Dans les 8€ - 200 pages