Les écrivains japonais occupent une belle place dans ma bibliothèque.
J’ai pu en rajouter un nouveau récemment, grâce à cette excellente collection qu’est Picquier Poche, déclinaison poche des éditions Philippe Piquier, spécialisé dans la littérature asiatique.
Fantômes et Samouraïs de Kidô Okamoto, est un recueil de nouvelles, chacune retraçant une histoire de l’enquêteur Hanshichi à Edo.
Les intrigues se situent dans le Japon du XIXième siècle.
Hanshichi se remémore ses plus fameuses aventures en se confiant à un jeune homme, et c’est l’occasion pour nous d’un voyage historique et exotique !
Exotique au sens où s’étale devant nos yeux un monde évanoui et tellement différent !
Les enquêtes sont prétextes à nous faire revivre un Japon ancien, avec ses coutumes, ses traditions. On apprend beaucoup sur les habitudes de cette époque, sur les rites, les vêtements, la nourriture, la hiérarchie sociale, les métiers !!
Et le sel des intrigues rajoute à la saveur de ce livre ! Il est question de fantômes, d’esprits vengeurs, d’amoureux contrariés. On croise aussi bien des moines corrompus que des jeunes femmes officiant dans des maisons de thé. Les mères maquerelles se succèdent aux grands seigneurs.
Je tiens quand même à préciser que l’on peut se sentir un peu décalé à la lecture, tellement l’environnement est différent de celui qu’on peut connaître.
Toutefois, je trouve que ce côté exotique confère tout son charme au livre !
C’est une lecture que j’ai bien apprécié et qui me donne encore plus envie de m’envoler vers ce pays, voir ce qu’il reste de ce Japon suranné.
Sinon, j’ai l’impression que le week-end est passé comme une flèche. J’avais espéré la visite d’une amie de province sur paris, mais finalement elle n’est pas venue.
En effet nous n’avions pas confirmé !!
La bonne blague : c’est un truc organisé depuis des lustres, puisque j’avais même pris des places pour Roland Garros sur ses suggestions.
Et finalement, il s’est passé ce qui se passe de plus en plus : depuis que j’ai quitté Nantes, les gens, amis et famille sont toujours très heureux de me voir descendre, mais ne peuvent jamais se déplacer.
C’est toujours à moi de faire le trajet, et je l’ai fais des dizaines de fois…Maintenant c’est avec amertume que je constate qu’il est difficile pour certains de dépenser le prix d’un billet de TGV ou les frais d’autoroutes pour le plaisir de me voir. A part ma belle-mère…Paradoxe suprême.
Même quand j’ai accouché de mon fils, il a fallu que ce soit moi qui descende faire la tournée de la famille et des amis (à part belle-maman, qui est venue quand on lui a dit).
A l’époque, je m‘étais un peu formalisé, puis je me suis dit que tout le monde ne peut pas accourir dans le week-end qui suit la naissance ; et puis finalement au bout de 3 mois, laps de temps assez raisonnable, je me suis décidé à faire l’effort moi de descendre.
Alors que penser : que je n’en vaux pas la peine ?? Non, les gens sont toujours très heureux de me voir.
Et que ce soit lors de mon accouchement ou en temps normal, je suis sollicitée très souvent pour des visites, car il va de soi que je dois me déplacer.
Mais maintenant j’en ai assez, je suis toujours heureuse de retourner vers ma ville d ‘origine, mais recevoir de la visite me ferait également plaisir.
C’est une chose dont j’ai déjà discuté avec les concernées, et la réponse est toujours la même : oui oui, plus tard, mais toi tu viens quand ??
Et bien je ne sais pas si je reviendrais maintenant.