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le dimanche c'est nul

  • Sunday evening bitter lemon

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    Parfois l'envie de savoir mène au gouffre. Déjà, le dimanche en soi c'est un gouffre. Mais moi, moi avec mon grand MOI JE, je suis capable de prendre une pelle et de creuser encore plus profond ce sunday's gouffre (oui j'ai déjà dit 2 fois dimanche, après ça devient répétitif si je redis dimanche. Tu vois dimanche, ça fait lourd, non ?)

    J'ai passé un week-end assez étrange. Plutôt calme, puisque je suis restée à la maison, j'avais des tonnes de choses à organiser, à écrire, à lire, à planifier. Et puis je suis encore un peu patraque et dehors il fait froid.


    J'ai passé un week-end aussi étrange qu'une chasse au Snark. J'ai voulu savoir une chose sans importance et de fil(le) en aiguille, j'ai voulu encore plus fort quelque chose que je ne saurais même pas définir.

    Est-ce l'effet du week-end, moment d'angoisse sans pareil : il faut se dépêcher de faire quelque chose qui vaille la peine, qui nous rembourse de la souffrance d'aller travailler. Angoisse la semaine, angoisse le week-end, ça ne cesse jamais ? Ce n'est pas vraiment le mot angoisse qui convient, interrogation plutôt. Dans le fond pourquoi travailler ? Pour s'amuser le week-end. Pourquoi profiter du week-end pleinement ? Parce que la semaine il faut travailler. C'est vain et sans fin, autre que la mort. Bref ce n'est pas le sujet.


    J'ai voulu savoir une petite chose sans importance et je me suis retrouvée embarquée sur un bateau de plus en plus lourd, mais devenu presque essentiel, vital, évident en fait.

    Vouloir savoir, dominer la situation, rester en éveil, voilà bien quelques uns de mes pires défauts. Je me suis livré à un jeu du chat et de la souris plus profond que je n'aurais cru au début. Peut-être que tout ce temps mon « partenaire » de jeu se jouait de moi justement, mais peu importe, j'ai compris quelques trucs sur moi. Normal, je me suis vu agir et réagir en direct. La rationalité doit avoir sa place. Peut-être que je ne sais pas ce que j'attends car il n' y a rien à attendre ??


    Le dimanche c'est à chier en fait. Et le samedi aussi maintenant que j'y pense.


    Sinon, je saute du coca light (oui, j'aime cette expression, comme la radiophonique Marlène), voilà une chanson d'une chanteuse qui me plait surtout à cause de son nom.

     


     

    Oui je suis égotique.