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sire cédric

  • Sire Cédric

    Je ne suis pas une lectrice habituelle de thriller fantastique, je dois en lire trois ou quatre par an, souvent par le fait du hasard, et parce que je suis curieuse de tout.

    Sire Cédric, le jeu de l'ombre, thriller fantastique, roman, suspens


    Le jeu de l’ombre de Sire Cédric, est donc de ces romans vers lesquels je vais surtout par hasard. Le pseudo de l’auteur m’a un peu fait tiquer, mais pas plus que ça, les délires de vocalistes de Métal, ça me connaît, grâce à l’ex-mari. Et il ne faut jamais s’arrêter à ce genre de choses.

    De fait, le personnage annonce la couleur : il y a une ambiance sombre, fantastique et un suspens qui ne se démentent pas du début à la fin du livre : c’est tout con, mais on veut savoir la suite.

    Je vous colle le résumé de l’éditeur : « Mais que pouvait bien chercher Malko Swann cette nuit-là ? Une overdose d'adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ? Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu'à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable ?
    Atteint d'un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d'entendre la musique. Mais il ne s'agit que du début de sa déchéance. Dans l'ombre, quelqu'un l'observe... quelqu'un qui veut jouer avec lui. Un jeu au goût de sang... Il s'engage alors dans un combat désespéré.»

    Suite à son accident, Malko Swann ne peut plus entendre la musique, un peu pénible pour une star du rock, vous ne conviendrez. Mais l’intrigue est vraiment efficace. On se pose de suite la question de ce qui motivait le désespoir du héros, au début de l’histoire, puis les pièces se mettent en place. J’avoue avoir été surprise par l’intrusion de la dimension fantastique au cœur de l’intrigue. Le fil de l’histoire propre au musicien va se mêler à une série de meurtres de femmes.

    J’ai succombé au syndrome du « je veux connaître la suite », du coup, je l’ai lu assez vite, d’une traite. L’intrigue est bonne, et l’auteur sait y faire pour dessiner une ambiance oppressante à souhait. Par certains côtés, cela m’a rappelé Serge Brussolo, auteur que j’aime bien par ailleurs.

    La fin peut laisser un léger gout de trop peu, vu comment la pression monte tout du long du récit, mais ça se tient. Bref un bon moment à passer, à frissonner sous la couette (oui il fait froid là !!!) ou pour la plage cet été !

    Merci à Jérémy pour la découverte !

    Le site de l’auteur.

    Sa fiche wikipédia, où on en apprend un peu plus sur sa personnalité particulière.