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summer in the city

  • Lire, des fois, ce n'est pas obligé...

    Parfois je me dis que je devrais m’abstenir de lire certaines choses. Je sais que serais déçue, et pourtant je me lance, sans m’arrêter en chemin.

    Trois livres différents, pour trois déceptions, dont deux auxquelles je m’attendais et une que je craignais...

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    Avec Laurent Gaudé, ça n’a jamais été facile. Je n’accroche pas à son écriture, son sens du récit me passe au dessus de la tête et je ne comprends pas son succès. (certes, je suis un peu jalouse de n’importe quel écrivaillon publiée, je me meurs de ne pas l’être moi-même...) Passée cette petite jalousie, je ne peux que sincèrement avouer ne pas accrocher aux côtés sinueux des récits de Laurent Gaudé. Là où Murakami sait créer un monde de rêves parallèles, Gaudé me donne à voir une sorte de brouillon mal ficelée. Je n’arrive pas à voir où cette pelote emmêlée est censé m’emmener.  Les Olivier du Négus  souffre à mes yeux des mêmes défauts. J’ai essayé de rentrer dans ces 4 récits, mais impossible. Je me suis emmerdée comme jamais. Du monologue brouillon et interminable, des histoires intéressantes sur le papier, en théorie, mais si mal exploitées… J’ai beau y repenser, entre l’Afrique, l’Antiquité, l’ Italie, qui revient sans cesse, les histoires de morts, de vie et de guerre, aux belles promesse, de tout cela il ne me reste qu’un ennui lourd. J’ai fini ma lecture comme on monte une pente raide, avec efforts et suées à la clé… On verra le prochain, je ne désespère pas…

    Autre déception, tout à fait calculée celle-là, c’est le dernier Sophie Kinsella,  la reine de la mauvaise chick lit…

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    On retrouve notre accro du shopping en mère de famille, toujours aussi déraisonnable, et flanquée d’une gamine, Minnie, aussi à claquer que la maman… On observe donc les sessions shopping mère-fille, on se moque un peu de la totale nullité de l’accro en matière d’éducation. C’est l’occasion pour Kinsella de gagner un peu plus d’argent avec sa franchise. On sent que ça s’essouffle, tant les situations sont grotesques et grandiloquentes. Et tout finit par s’arranger royalement, ouf. Pourquoi le lire, me direz-vous ? Je  ne sais pas. Peut-être mon éternel et personnel challenge « je ne sais pas résister à une couverture pourrie de Chick Lit » Pardon. Mais j’ai recommencé ensuite…

    Avec ça :

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    Oui, déjà la couverture pique les yeux, tout ce rose…ça fait bobo aux mirettes.

    Passée la couverture, ça continue dans la douleur, mais là, c’est les phrases et l’histoire qui font mal… Carrie est une jeune étudiante qui monte de sa province à New-York pour un stage estival d’écriture (tiens, c’est Candace Bushnell qui ferait bien d’entamer un stage d’écriture..)

    Bref Carrie se fait voler son sac, est hébergée par une fêtarde de première, la chère Samantha, et rencontre une féministe hystérique (sic) Miranda. Tout ce petit monde va en soirée, tombe amoureux, rompt, retombe amoureux et bla bla et bla bla bla… Ce qui m’a étonnée, c’est que Candace Bushnell essaie de nous présenter Carrie comme une apprentie écrivain, mais celle-ci est motivée par tout sauf l’écriture. C’est assez curieux. Sinon, l’histoire est inintéressante, faiblarde et mal racontée.

    Avec une couverture rose… J’ai honte, un peu... Au moins, ça me fait participer au challenge de Stephie !

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