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  • Printemps des Poètes

    Le Printemps de la Poésie a commencé sous la pluie à Paris. Mais la pluie, c’est un événement météorologique très poétique, alors c’est parfait.

    L’idéal, ce serait de parcourir les rues, avec un genre de garde-champêtre pour annoncer des lectures, et les gens se mettraient à déclamer tous ensemble de la poésie, comme ça, à ciel ouvert dans la ville, pour tout le monde. Mais bon, les trucs officiels ça consiste surtout à endormir un parterre de vieux, ou d’écolier non consentants à la purge, par des discours plus lénifiants les uns que les autres, tout ça pour faire « vivre » la poésie. Je m’autoriserai presque un « lol ».

    Mouais, plus ça va et plus le Printemps des Poètes c’est le Printemps de quelques uns, dans un entre-soi détestable, avec quelques activités dont pour en entendre parler franchement faut être motivé.

    Bref ça m’énerve.

    Bon, un petit Paul Eluard pour la route ? Ce poème, comme tous ceux de Paul Eluard notez bien, rencontre un écho formidable à mon cœur. J’espère que quelqu’un le lira, qui saura combien je l’aime toujours infiniment.

     

    Même quand nous dormons – Paul Eluard

    Même quand nous dormons nous veillons l’un sur l’autre
    Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d’un lac
    Sans rire et sans pleurer dure depuis toujours
    Un jour après un jour une nuit après nous.

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