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  • Claude Sautet à la Cinémathèque

    Mercredi, c’est le jour de sortie des films au cinéma, mais aujourd’hui on va un peu remonter le temps, si vous le voulez bien.

    La Cinémathèque ouvre ce jour un cycle Claude Sauter, jusqu’au 4 janvier 2015. Si vous habitez la région parisienne, ou que vous avez l’occasion de faire un saut à Paris prochainement, offrez-vous un voyage empreint de beauté et de nostalgie, en visionnant un des films de Claude Sautet dans le cadre de la Cinémathèque Française. En lus des projections, il y a tout un calendrier de conférences, qui nous en apprendront plus sur ce cinéaste.

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    J’ai été bercée dans mon enfance par le cinéma de Sautet, parce que mes parents aimaient beaucoup Montand, Piccoli, Schneider, Frey, et moi aussi d’ailleurs. J’ai été bouleversée par la plupart de ses films, que ce soit César et Rosalie, les Choses de la Vie ou Max et les Ferrailleurs. Il y a dans chacun d’entre eux un petit truc qui me plisse le cœur et qui laisse une trace indélébile. Je crois que c’est intemporel, et qu’il n’y a rien de daté dans ces films.

    Voilà, si vous passez par Paris à l’occasion des vacances de Noël, offrez-vous ce petit cadeau d’émotions.

    Plus d’info sur le site de la Cinémathèque.

     

    Pour prolonger le charme, il y a ce superbe CD des musiques de films de Sautet, par Sarde, que je ne me lasse pas d’écouter:

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    Je vous laisse avec un extrait que j’aime particulièrement.

    "C'est une maison qu'on avait oubliée.
    Carla dit qu'elle se rappelait la couleur des volets.
    Moi, je suis sûre que ce n'est pas la même.
    Mais tu sais comment sont les choses qu'on aime, on a beau les repeindre.
    ..
    Le vent s'est levé lundi et je suis contente et je t'écris ma cinquième lettre et je m'attends à ton cinquième silence.

    J'entends toute la famille qui vit et qui rit en bas et si je t'écris que je suis triste, c'est malhonnête et je le sais.

    Je ne te reverrai pas et je le sais aussi et pourtant, je voudrais qu'on me dise où tu es.
    Où tu es ? Tu vis et tu ne réponds pas.
    Évidemment, Marie-Thé a failli se tuer en sautant d'un rocher.
    Simon est amoureux.

    J'ai acheté deux robes, une petite bleue et une petite blanche au marché du matin.
    Maman a passé son permis de conduire, on se demande pourquoi tout à coup.
    Antoine est venu nous voir.
    Pour les robes, ce n'est pas vrai, je n'ai rien acheté, mais je dirais n'importe quoi pour te parler de moi.
    Ce n'est pas ton indifférence qui me tourmente, c'est le nom que je lui donne : la rancune, l'oubli.
    David,
    César sera toujours César,
    et toi, tu seras toujours David qui m'emmène sans m'emporter,
    qui me tient sans me prendre
    et qui m'aime sans me vouloir..."

     

  • Esprit, es-tu là ?

    Le truc un peu fou en ce moment, c’est le temps infini que je peux passer à faire des listes de Noël par dizaine, avec hésitations, ratures et réflexions en tout genre.

    Bon, les listes de cadeaux, c’est une chose, mais l’esprit de Noël en est une autre.

    C’est idiot, à dire comme ça, non ? Pourtant, j’entends à longueur de journée parler de cadeaux, de fêtes, de menus (moi la première), en éludant presque complètement le cœur de l’affaire : l’aspect religieux de Noël.

    De fait, les seuls propos que j’ai entendus sur le côté religieux de Noël, portent sur la polémique des crèches de Noël dans des espaces publics.

    Sans forcément prendre position sur le sujet épineux de la laïcité de l’État, je ne vois rien d’anormal à associer Crèche, Sainte Famille et Noël. Oui je sais, je balance du scoop de première ^^ Noël serait une célébration religieuse :)

    J’aborde ce sujet, car j’ai mis en place, comme chaque année, un calendrier de l’Avent, et que bien sûr mon fils est ravie comme tout de découvrir chaque matin la surprise du calendrier, mais celui-ci se nomme calendrier de l’Avent pour une raison précise. Religieuse, la raison. Du coup, me voilà confrontée à mon consumérisme forcené, et à l’oubli de ce qui fait le cœur de cette fête : l’amour et le partage.

    J’essaie chaque jour de cette période particulière, d’expliquer un peu à mon fils ce qui est censé être le plus important (à savoir, pas les cadeaux…) Mais c’est loin d’être évident.

    Surtout parce que je suis moi-même prise par ces histoires purement matérielles, avant de réfléchir à la substance de la chose.

    J’aime Noël dans tout ses aspects : les cadeaux, l’amour des autres, se rappeler de la chance qui est la notre.

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  • Yo

    Je me suis retournée, et tout à coup, je me suis dit "mince on est en décembre, où est ma politesse et ma délicatesse ?"

    Je me suis dit plein de choses en fait, mais toutes revenaient à un point : je m'ennuie d'ici. Mon blog me manque (j'ai même failli écrire "mon blogounet", c'est vous dire le degré de manque).

    Je parie que vous êtes entre deux listes de Noël, coincés entre le pull en cashmere pour tata Jacqueline et le prélèvement de la taxe d'habitation qui donne envie de déménager à Saint-Sauveur-Les-Vaches pour économiser à l'avenir.

    Perso, je suis encore en train de me remettre de la vision de notre auguste Président en tenue de kazakh. Je vous laisse regarder sur Google si vous y tenez, j'essaie d'oublier pour ma part.

    Voilà, décembre est là. je vous salue, marris que vous étiez de mon absence (ne dites pas non ou je vais pleurer de dépit.)

    Bon, comment ça va ?

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