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arthur rimbaud

  • Sweet sweet heart

    Me revoici, après une petite absence. Il faut croire que les vacances ont bien démarré, pour tout le monde.  Je ne bouge pas pour l’instant… Des petits + et des petits – des derniers jours ?

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    J’ai aimé mon début de semaine, un peu hâtif, mais j’ai pu régler quelques paperasses, et ça c’est bien.

    J’ai aimé les petites robes à -70% chez Monoprix, vraiment très chouettes !

    J’ai bien moins aimé la mise à pied de cet employé d’un Monoprix à Marseille, sanctionné pour avoir ramassé des fruits mis à la benne. Dans quel pays vit-on pour qu’on sanctionne ça ? Déjà, cela pose la question du salaire des employés de petites, moyennes et grandes surfaces. Ces groupes, que ce soit Carrefour, Monop’ ou Auchan, présentent des bénéfices énormes et des distributions de dividendes faramineuses à leurs actionnaires. Pendant que leurs employés sont payés au SMIC horaire pour les plus chanceux. Oui, les plus chanceux. Parce que Carrefour, par exemple, s’assied sur la notion de SMIC et se fait régulièrement condamner. Alors ramasser un melon dans une benne parce qu’il n’y a pas de petites économies, qu’on soit employé chez Carrefour ou Monoprix, je le comprends. Il ne s’agit pas de boycotter ces enseignes, c’est quasi impossible vu le partage du marché entre elles, mais on peut faire entendre sa voix, son mécontentement.

    J’ai aimé inaugurer un nouveau carnet, avec des notes sur certaines humeurs…

    J’aime l’idée qu’on puisse être à la fois utile, futile, citoyen actif, spectateur attentif de la société. J’aime sautiller de joie parce que j’ai de nouveaux vernis qui me rendent toute gamine. J’aime l’idée que j’ai encore le droit d’ouvrir ma gueule pour dire ce qui me déplait dans mon beau pays de France.

    J’ai aimé regarder Le Marchand de Sable avec mon fils ! Merci Krokette !!

    J’ai adoré recevoir deux, oui 2 énormes boites pleine de chocolat Milka ! La folie à l’ouverture, à regarder ces tablettes gourmandes ! Merci Carole Nipette et Fémin’elles !

    J’ai moins aimé me prendre la tête sur mes éventuelles date de vacances : rentrer d’un arrêt longue maladie te mets en dernière position pour ce qui est du choix des dates en questions… En gros, je passe après 49 personnes, et je prends ce qui reste, suivant les besoins du service. Cool…

    J’ai aussi pas vraiment aimé ce manque de participation à mes minis concours. Peut-être que je n’en fais pas assez la publicité ? Que les instructions ne sont pas assez claires ?  Je me demande si ça vous intéresse vraiment. Après tout ce ne sont que quelques livres, quelques babioles de filles... J’ai voulu me dispenser de sponsor pour plus de libertés, mais du coup je ne peux me permettre de vous offrir un énorme cadeau qui plaise à tous. J’ai espoir quand même que le plus important soit le geste, et l’intention.  Pour le reste, je présenterais demain la suite du concours, avec un nouveau sujet.

    J’ai aimé profité de G+ comme d’un espace nouveau de délire en liberté, pendant qu’il était fermé au public. C’était amusant de se retrouver à quelques uns seulement, avant que les invitations ne reprennent. Ça m’a rappelé mes débuts sur Twitter…

    J’ai adoré me faire la liste des séries à regarder cet été, comme une session de rattrapage, et celle des listes de livres à lire aussi. Toujours un bonheur !

    J’ai adoré recevoir le questionnaire de ma binôme, dans le cadre du Swap de Soukee ! Là aussi un pur bonheur !

    Pour finir, un autre bonheur, poétique celui-là, parfait pour clore ce dimanche, que je vous souhaite beau et heureux :

     

    SENSATION 

    Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
    Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
    Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
    Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

    Arthur Rimbaud, Poésies

     

    Les compagnons Troubadours du dimanche :

    EdelweMangoAbeilleEmmyneChrestomanciMariel, Laurence , AnkyaHerisson08Anjelica , GeorgeUhbnji , FleurEsmeraldae,ArmandeSatyaZikLystigAmosBookwormEmmaJulienMarieYueyin , Soie , Alex , Hambre , Katell , Mathilde, Schlabaya,HildeSaphoo, La plume et la pageTinusiaChrysRoseauMyrtilleDCagireCaro[line]L’or des chambresViolette, claudialucia,SéverineMaggieSevAzilis.

  • Le mystère est le meilleur artisan du merveilleux

    ...et Ursula Le Guin s'y connait en merveilleux !

     

    Chaque jour recèle son lot de merveilleux. Je cherche des catoplébas et je tombe sur Pline l' Ancien et Elien le Sophiste...

    En attendant de trouver cet animal fabuleux, je revois la vision inégalée de beauté de Rimbaud.


    Une saison en Enfer - Jadis, si je me souviens bien...

    « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.

    Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. — Et je l’ai trouvée amère. — Et je l’ai injuriée.

    Je me suis armé contre la justice.

    Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a été confié !

    Je parvins à faire s’évanouir dans mon esprit toute l’espérance humaine. Sur toute joie pour l’étrangler j’ai fait le bond sourd de la bête féroce.

    J’ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J’ai appelé les fléaux, pour m’étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l’air du crime. Et j’ai joué de bons tours à la folie.

    Et le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.

    Or, tout dernièrement m’étant trouvé sur le point de faire le dernier couac ! j’ai songé à rechercher la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit.

    La charité est cette clef. — Cette inspiration prouve que j’ai rêvé !

    « Tu resteras hyène, etc…, » se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots. « Gagne la mort avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux. »

    Ah ! j’en ai trop pris : — Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle moins irritée ! et en attendant les quelques petites lâchetés en retard, vous qui aimez dans l’écrivain l’absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné.