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  • En Route

    Mercredi, jour des enfants et des sorties ciné : parfait pour vous parler d’un très joli film, En Route.

    Avec Fiston nous avons passé un peu plus d’une heure et demi pleine de rires, d’émotions et de surprise en compagnie d’un drôle de personnage : Oh.

    Ah mais c’est qui Oh ?

    C’est le héros du nouvel opus DreamWorks, en salle aujourd’hui :

    en route.jpg

    Oh et ses collègues les Boovs sont des aliens, amusants mais un peu égoïstes, qui fuient leur planète par peur de leur pire ennemi. Les Boovs ont choisi de venir sur Terre, et ont simplement décidé de coloniser la planète, reléguant les humains dans un terrain en Australie. C’est donc dans ce début pas très joyeux que l’on croise Oh, venu s’installer dans un appartement où ne subsiste plus aucun humain, sauf… Sauf une jeune fille, Tif, qui cherche à retrouver sa maman.

    Suite à une énième bêtise de Oh, ce dernier est recherché par les Boovs, et dans sa fuite il croise Tif et son chat. Unis momentanément dans la fuite, ils vont apprendre à se connaitre, malgré la situation, et la détestation de Tip pour les Boovs.

    À travers leur périple pour retrouver la maman de Tif, tout en fuyant les Boovs, nos deux héros vont apprendre à pardonner, à reconnaître l’amitié et le partage comme des éléments universels, jusqu’à comprendre que même avec des différences aussi fortes on peut être amis et se comprendre.

    Fiston a aimé car c’était à la fois drôle et émouvant, et ça lui a forcément rappelé des moments de sa petite vie, quand tout ne se passe pas bien à l’école, avec les copains. Et c’est je crois ce qui l’a touché dans le personnage de Oh : sa maladresse, sa façon d’essayer de se rapprocher des autres, souvent sans  succès, ses peurs et ses timidités, et aussi ce côté égoïste qu’on ne voit pas toujours chez soi. La façon dont les relations évoluent entre Tif et Oh n’est pas manichéenne, eu contraire il y a une subtilité qui nous rappelle combien parler avec sincérité, même quand on a peur, est important. J’aime ce genre de discours, je ne vous le cache pas :)

    Enfin, le film est trépidant, drôle (les Boovs sont franchement réussis, c’est plaisant pour les enfants et les grands !)

    La bande son est assuré par Rihanna, avec rythme et tendresse quand il le faut.

    Un dernier mot pour dire que Fiston a aussi adoré le chat, qui est juste trop mignon et adorable (et qui a du coup relancé l’éternel « je peux avoir un chaaaaaaaaat ? » de mon fils)

    film_animation_en_route_dreamworks_bulle_chat.png

    oh.png

    Filez voir En Route, et dites-moi si vous ne craquez pas pour Oh :)

  • Trop aboyer fatigue les oreilles les plus attentives


    Le Grenelle de l'environnement c'est je crois un des concepts qui me sort le plus par les yeux.

    Précisons avant que de polémiquer. J'aime la nature, les animaux, même en dehors de mon assiette et je trouve que c'est vachement cool d'avoir une calotte glaciaire et des forêts vierge à droite à gauche, ça me permet de rêver à d'éventuels voyage.

    Voilà, les oiseaux qui chantent c'est mignon, j'ai envie de pleurer quand je vois une biche (oui, c'est la maman de Bambi) et le cerf qui brame au clair de lune ça m'arrache des larmes de sang parce que ça me rappelle un magnifique poème d'un auteur peu lu, poème lu au primaire, mais qui m'obsède depuis :


    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux :

    Son petit faon délicieux
    A disparu dans la nuit brune.

    Pour raconter son infortune
    A la forêt de ses aïeux,
    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux.

    Mais aucune réponse, aucune,
    A ses longs appels anxieux !
    Et, le cou tendu vers les cieux,
    Folle d'amour et de rancune,
    La biche brame au clair de lune.


    Maurice ROLLINAT, Les Refuges

    night.jpg

     


    Ceci posé, le postulat de départ est donc « j'aime la nature et je veux la préservation de la Terre et tutti quanti ».


    Et aussi note le tout de suite mon biquet, cette note sera en deux parties : une partie qui t'explique pourquoi le mot écologie me sort par les yeux, et l'autre partie où je retourne élégamment ma veste Hugo Boss Woman, collection hiver 2007.


    Donc au début, je vais te dire un truc simple : je ne suis pas écologiste. Tu t'en fous ? Moi pas, je te rappelle qu'on est ici essentiellement pour parler de moi.

    En fait cette note me trotte en tête depuis bien longtemps, mais je la repoussais, par politiquement correctisme acharné.

    Depuis, il y  a eu le matraquage du film de Yann Artus Bertrand, Home, les bouquins dédiés, le Grenelle, tout ce qui a trait au développement durable, bref c'est l'overdose me concernant. Et maintenant la taxe carbone.


    Je ne dirais même pas ce que je pense de tout ça de manière profonde et argumentée. Je pointerais juste de choses qui me tiennent à cœur.

     

    D'abord j'en ai plus qu'assez de la politique de culpabilisation qui est en œuvre. Nous sommes tous, simples citoyens responsable et coupable de l'état catastrophique de la Terre, par le simple fait d'exister et de consommer. Certes, j'en suis d'accord. Mais la façon peu pédagogique d'aborder ces questions a plus tendance à me hérisser le poil, qu'à me donner envie de changer. D'abord parce que l'exemple ne vient pas d'en haut, comme il devrait. Ne serait-ce que ces histoires d'empreintes écologiques, celles des grands de ce monde donneurs de leçons et moralisateur, est abominable, d'Albert 2 à Nicolas Hulot, en passant par le Nain Vagal. Il est facile d'en convenir.

    Mais surtout, la seule façon que ces personnes ont de s'adresser à leurs concitoyens, c'est par la culpabilisation et par la sanction. Uniquement la sanction.


    Pire quand il y a des initiatives autre que la simple sanction, comme la recherche de solutions alternatives, on tombe alors dans un pathétique ethnocentrisme, un tropisme tout européen, blanc, consommateur (dans lequel je m'inclus !)

    Tu veux un exemple : l'alternative au pétrole pour les bagnoles, on pense carburant écologique. Ça semble bien comme ça sur papier, utiliser des matières végétales pour faire fonctionner nos bagnoles. Oui. Mais ces ressources végétales qu'ont cultive pour du bio carburant, sont autant de nourriture qu'on retire aux Pays en voie de développement, de la bouche de leurs enfants. Je ne te parle même pas des malheureux qui crèvent déjà de faim ! Non, il s'agit des céréaliers qui changent la destination de leurs production, la mettant à l'export, dans ce nouveau marché à la hausse que sont les bio carburants.

    Bref ce n'est pas si simple, et j'aimerais quand on parle d'écologie, que toutes ces questions de globalisations des choix soient aussi abordées.


    Maintenant, retournage de veste, en toute élégance qu'on a dit !


    Avant que d'entendre des cris d'orfraie sortir de ton mesquin gosier, sache que je pense avoir au quotidien conscience de la nécessité d'une nouvelle façon d'appréhender mon environnement et ses ressources. Eteindre la lumière, ne pas utiliser ces saloperies de lingettes jetables pour un oui ou pour un non, tenter de m'éduquer encore à de nouveaux gestes de ce type, c'est une réalité.

    Je sais qu'il y  a urgence, mais je pense aussi que les solutions n'ont pas encore été proposées pour que cela change vraiment. Il y a surtout un effet de saupoudrage, de poudre aux yeux.

    Tu me diras c'est déjà ça ? Non, il ne faut jamais se contenter de ce qui existe déjà, sous prétexte que cela pourrait être pire.

    Alors en attendant, à part chouiner dans mon coin, je n'ai pas plus d'idée à te proposer.


    A part peut-être aller trainer avec mes nouvelles copines : les Angry Green Girls.

     

    Angry-Green-Girls.jpg

     


    J'adore leur leitmotiv: hot, green and shameless !


    Clique là, tu verras leur site, j'adore, et il y  a plein d'info et d'idées pour être so green and so sexy !


    Tout n'est jamais perdu !


    Bisou mon colibri des mers du sud !