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jennifer weiner

  • Confessions intimes

    Les confessions, en général c’est le dimanche (ou le jeudi dans la religion de Saint-Twitter). Mais moi je suis une rebelle (ha ha) ce sera donc aujourd’hui lundi le moment de quelques aveux point trop graves…

    J’ai envie de parler de trucs dont j’ai un peu honte mais pas vraiment en fait, mais un peu quand même…. Tu vois ?

     

    -J’écoute toujours Ah-a : depuis mes 13 ans, qui sont passés depuis longtemps… Et je me mords encore les doigts d’avoir loupé leur tournée d’adieu, qui est passée par Paris juste quand j’avais le genou en vrac…

    -J’aime la chick-litt, avant j’en consommais en cachette, maintenant je me cache moins. Ça me détend, c’est incroyable comme ça me vide agréablement la tête… Sophie Kinsella, Candace Bushnell, Jennifer Weiner, Isabel Wolf, Zoë Barnes etc…  Et ça ne m’empêche pas de dauber sur Marc Musso, Guillaume Lévy, Anna Pankol et Katherine Gavalda… (Hi hi je suis drôle)

    -Oui je suis de mauvaise foi (se référer à l’item précédent…) quand il s’agit de trouver une bonne raison de soutenir une cause qui me tient à cœur… je peux la main sur le cœur justement tenir tout un débat sur l’inanité du talent de J.K Rowlings, qui certes écrit bien, mais bordel ça vaut pas de vendre autant de bouquins et de susciter un tel engouement ! Zut quoi… Non ?

    -J’adore les œufs à la liqueur : tu sais, les trucs pas bon, plein de sucre et franchement écœurant quand tu en manges plus de deux… Mais je peux en manger plus de deux (soyons francs : citer un chiffre serait indécent…)

    -Quand je suis à une terrasse de café, ou n’importe où il y a du passage, je scrute les gens, et tente d’évaluer fringues et chaussures. C’est mal... C’est très mal. D’autant que je ne suis pas toujours un modèle à cet égard…

    -Je commence systématiquement les polars par la fin : en fait je lis le chapitre du début, je pose le livre, j’essaye de trouver l’énigme, le coupable etc... Je  vérifie de suite si j’ai raison, puis je lis le roman dans son entier. Certains trouvent ça curieux (je fais pareil  pour les films…)

    -J’ai quelques superstitions pas piquées des vers… je ne mets jamais de vernis la veille d’un rendez-vous très important. Je ne mets jamais un vêtement neuf pour un premier rendez-vous. J’entame toujours un trottoir du pied droit… je m’arrête là, mais il est possible qu’il y en ai d’autre, dont j’ai un petit peu trop honte… Et j'ai longtemps eu très peur des papillons, vraiment très peur...

     

    papllons.gif

    En fait on va s’arrêter là pour ses mini-confessions intimes : il faut bien en laisser pour une prochaine fois !

  • La poésie c'est pour demain finalement

    Aujourd’hui donc, on a dit Chick-lit.

    Parce que bon quand même, entre Michel Foucault à la sauce Julien Coupat et l’optimisme bling-bling d’Hubert Selby Jr., on a failli être de bonne humeur ici.

    Là on change notre fusil d’épaule, on est des warriors, des aventurières, voir des aventuriers (s’il ya un homme qu’il se manifeste), et on retourne dans ce dangereux territoire : la Chick-lit !

    Dangereux oui, car à chaque page, des femmes de 30 ans se font larguer pile quand leur horloge biologique hurle coucou ; de beaux jeunes hommes se conduisent en mufles par timidité (ça c’est une excuse béton, quand même !), des meilleures amies se marient avant vous, (espèce de bitch va !), et votre petite sœur a de belles longues jambes et une tonnes d’admirateur enamourés, tous plus prompts les uns que les autres à lui offrir fleurs, caviar et it bag ( salope, va )

    Bref c’est un territoire effrayant, ou il faut aller armée de son rouge à lèvre Chanel rouge allure sexy (n°18), et de sa plus belle paire d’escarpins !

    Nous ne sommes pas toutes égales dans le monde de la Chick-lit mes bonnes dames.

    Jennifer Weiner excelle à croquer cet univers, fait de jeunes femmes indépendantes, professionnelles, mais au cœur plutôt malheureux !

    Ainsi vous connaissez certainement ce film, In her shoes, avec Cameron Diaz et Toni Collette. Je vous en avais déjà parlé , à travers un poème.

     

    in her shoes.jpg

     

    Jennifer Weiner ne met pas en scène des super women ultra gagnantes ! Non, elle brosse le portrait de femmes réelles, avec leurs certitudes et leurs failles.

    Il y a dans ces romans toute la part d’émotion et de reconnaissance de soi qui nous fait nous attacher aux personnages. Il y a aussi la complexité des sentiments familiaux ou amoureux. Et finalement on a l’impression de lire les aventures de la bonne copine que l’on connaît tous ou que l’on est soi même.

    Comme souvent quand j’aime bien un écrivain, j’ai vite fait de me procurer sa bibliographie complète, ou presque.

    Le dernier en date que j’ai lu (elle en a publié d’autre depuis), c’est celui là :

     

    SN151753.JPG

     

    Candace a 28 ans, quelques kilos de trop, une sœur magnifique, une mère lesbienne hippie, et un ex un peu mufle !

    Ce petit con la quitte pour une raison stupide que je ne dévoilerai pas ici, puis étale leur ancienne vie sexuelle au travers de sa rubrique journalistique.

    Candace tombe de haut, et du coup se pose pas mal de question.

    In ne faut pas s’arrêter à la galerie de portrait qui peut sembler caricatural. Non, car tout est d’une justesse incroyable. Les personnages ne sont pas caricaturaux, et au contraire servent à expliquer la vie de Cannie (notre Candace pour les intimes).

    Cannie est une jeune femme qui est prête à accepter n’importe quel amour, inconsciemment, car elle ne s’estime pas digne de choisir et d’être aimer. On part avec elle à la source de ses complexes, on retrace les méfaits des paroles dites à la volée, les rapports parents-enfants, et tout ce qui finalement mène à se regarder avec des yeux désabusés et trop critiques.

    L’écriture est pleine de justesse et de sensibilité et ne vous laissera pas vous échapper !

    Alors les gens, ça vous plait ??