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passation de pouvoirs

  • Passation de pouvoirs en cuisine et en tête

    Hier, Carlos Fuentes est mort. Je l’avais découvert avec Christophe et son œuf, à une période de ma vie où, m’éloignant de plus en plus de la littérature contemporaine française, je ne trouvais mon plaisir que dans les auteurs japonais, italiens, espagnols, britanniques, sud-américains… Des années de folles découvertes de tout un univers littéraire, avec au milieu des perles comme Fuentes. Je n’aime pas que les écrivains que j’aime meurent. C’est comme ça. La vie passe.

    Hier, j’ai retrouvé une jolie robe achetée vite fait alors que je faisais diverses courses avec mon fils, la redécouvrir comme ça, c’était un nouveau plaisir. Quoique, avec ce temps de m%** je me demande quand je pourrais la mettre.

    Hier, j’ai regardé mes théières, alignées sagement, je me suis rendue compte de la joie qu’elles m’apportaient, juste par le regard, comme un apaisement, avant même de servir le thé, dans une cérémonie que je veux de plus en plus précise et apaisante justement.

    Hier, j’ai appris le nom de notre nouveau Premier Ministre, et j’au revu en tête mes années nantaises. Je me suis rappelée des victoires et des défaites, des joies et des larmes, des trahisons aussi. J’ai repensé à Sandrine B. puis à Gildas L. et Sébastien, Stéphane, Agnès, Emilie, les autres… Plus que tout j’ai pensé à Richard D. celui que peut-être tout le monde à oublié, celui que l’oubli a brisé, et je me demande ce qu’il penserait aujourd’hui. Certainement il serait heureux, joyeux, content de la mission accomplie, avec ou sans lui.

    Hier, je me suis dit que j’avais envie de vacances, oui, moi qui n’aime pas les vacances « classiques », j’ai envie de retrouver ce plaisir simple et parfait.

    Hier je me suis rendue compte que je faisais des anaphores bien avant que cela soit dans les journaux, puis je me suis dit que tout cela ne valait pas le O.P.I.  Bastille my Heart :)

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  • L'hiver, la volga retient ses petits (Merci Vernon)

    Difficile de retrouver le chemin de ces lieux.

    Ou plutôt, difficile de savoir quoi et comment écrire. La force de l’habitude aide bien, mais quand on a changé cette habitude pour une autre, revenir écrire ici parait moins simple.

    Non pas qu’il n’y ai rien  à partager, bien au contraire mille billets se sont écrits dans ma tête…

    Alors quoi ? Juste la question lancinante du pour quoi, pour quel but, quelle satisfaction personnelle ?

    La question du partage par l’écriture  n’est pas vue par tous de la même façon. La manière que j’ai trouvé d’y répondre, est d’arrêter de me poser cette question, de me demander cde qui plaira, ne plaira pas. Revenir ici, et faire à ma manière, montrer ce que j’aime, parler de ce qui me déplait, après tout, je reste ma première lectrice :)

    Et puis j’aime le joli mois de mai, le mois des pivoines et des victoires.

     

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    PS : pour les titres qui ne veulent rien dire, voyez ça avec Boris Vian.