Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

voeux

  • Je voeux

    Peut-être êtes-vous en train de faire les soldes.

    Peut-être êtes-vous en train de ne pas faire les soldes et de regarder par la fenêtre de votre bureau.

    Peut-être appliquez-vous une de vos bonnes résolutions de nouvelle année.

    Peut-être avez-vous pris conscience que la seule bonne résolution c’est de se résoudre au bonheur.

    Peut-être la fenêtre du bureau a-t-elle encore la trace des décorations de Noël collées par vos collègues.

    Peut-être cela vous rappelle-t-il comme les choses passent si vite, dans un souffle, un clin d’œil, un soupir, qui emporte avec lui les « je voudrais bien », qui n’ont pas été transformés en réalité.

    Peut-être devrais-je aller faire les soldes et trouver la meilleure paire de chaussures possible pour avancer sur le chemin de cette année.

    Peut-être cette paire existe déjà pour moi dans le regard d’un autre.

     

    Ce qui est certain, c’est que je vous souhaite une année de douceurs, de sérénité, de bonheur, où la question la plus importante que vous aurez à vous poser, c’est comment améliorer encore votre âme et votre cœur : c’est la question la plus évidente que j’aime à me poser.

     

    Soyez doux avec vous-même, vous le méritez :)

     

    Quant à moi, je ne réclame au destin qu’une dernière petite chose, comme dans ce poème de Maurice Carême : que mille rouges-gorges me chantent dans le cœur.

     

    Et le poème de Maurice Carême, le voici :

    « Est-ce que tu m’aimes bien ? »
    Disait-elle sous les pins.

    Qu’aurais-je pu lui répondre ?
    C’était plus que tout au monde.

    Elle reprenait alors
    « Dis-moi si tu m’aimes fort ? »

    Et je lui prenais les mains
    Aussi muet que les pins.

    « Que tu m’aimes plus que tout ? »
    Et je lui baisais le cou,

    Si noyé dans le bonheur
    Qui me serrait à la gorge

    Que les mille rouges-gorges
    Qui me chantaient dans le cœur

    Se taisaient, soudain surpris,
    Que je n’aie encore rien dit.

    Ce sera pour l’occasion ma poésie du jeudi, moi qui en inonde Twitter, je néglige de la faire vivre  ici autant qu’avant :)


    Poésie du jeudi.jpg