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amitié

  • Qui se ressemble se ressemble, et qui s'aime ?

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    J'ai l'impression que la citation du jeudi ça ne se fait plus trop ? Peu importe.

    Je suis tombée sur cette capture d'écran de Jean-Pierre Léaud, qui dit en substance que l'on ressemble aux gens qu'on aime.

    Je suis complètement d'accord avec ça. Je n'ai jamais trop aimé le proverbe "qui se ressemble s'assemble", même s'il est assez proche de la réalité. Je ne vois pas l'intérêt de n'aller et de ne fréquenter que les gens qui nous ressemblent, pensent comme nous ou partagent forcéments nos goûts et points de vue. Il en faut, évidemment... Mais combien il est plus riche et fabuleux d'aller vers l'inconnu, le différent, et d'apprendre à aimer.

    Et combien il est réjouissant de se rendre compte, qu'à apprendre et à aimer, on finit par se ressembler, comme par capillarité, par échange, parce que chacun d'entre nous à offert à l'autre un peu de lui-même, qui a été accepté, grandi et favorisé.

  • Princesse au petit poi(d)s

    Je suis une drôle de princesse. Silencieuse et exigeante, j’aime qu’on devine mes désirs, mais je ne sais pas toujours moi-même ce que je veux.  Enfin, si, il m’arrive de me formuler certains désirs matériels, envie de ceci ou cela, robe, chaussures, livres, mais finalement tout cela ne concourt qu’à une seule chose : me rendre compte que quelqu’un pense à moi, au point qu’il devine mes pensées,  et peut-être même qu’il devine ce que j’ignore encore.

    Vouloir, désirer, exiger, attendre, espérer, jouer les princesses lointaines, juste pour le plaisir de le voir venir, humble, une offrande à la main, et constater que je compte. Tout est une histoire de comptes, de contes, additionner les démonstrations d’intérêts, d’affection, et trouver le fil d’une histoire assez belle pour alléger le poids de la vie.

    J’aimerais qu’il y ait quelqu’un, quelque part, qui pense à moi, et qui me donne ce que je mérite.

    Reste à savoir ce que je mérite.

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    (Boardwalk Empire)


  • I heart you

    En jetant vaguement un œil hier à L’Amour Est Dans Le Pré, le soir du bac philo, mon esprit un peu tourmenté n’a trouvé à se poser qu’une seule question : pourquoi les gens cherchent l’amour à tout prix. Enfin, quand je dis l’amour, je devrais préciser ma pensée (mesquine) : la compagnie. A chaque fois que je vois une pub pour les sites comme Meetic ou AdopteUnMec ou les émissions autour du même thème, je ne retiens qu’une chose : la nécessité pour les gens d’être en couple. On parle beaucoup d’amour, de construire une vie à deux, mais je ne vois que fuite de la solitude et recherche de la compagnie à tout prix. J’ai l’impression que les gens (oui, navrée, je vais faire des généralités et parler « des gens », tout ceci n’est que le fruit de réflexions personnelles..), j’ai l’impression, donc, que les gens voient comme un échec d’être seul avec eux-mêmes, même très peu de temps après la fin d’une relation, vite il faut enchainer sur une autre et reformer un couple.

    Quelles raisons profondes nous poussent à chercher un(e)  quelqu’un(e) pour former une nouvelle entité ? Je ne le sais pas moi-même. Souvent j’appelle ça l’amour, mais qu’est-ce que j’en sais ? Je me suis marié, j’ai divorcé, je me suis remarié, j’ai redivorcé. Je crois que chacune de ces unions a été dictée et vécue au nom de l’amour, mais je me rappelle aussi combien j’ai aimé, et j’aime être seule avec moi-même. C’est horrible à dire comme ça, mais j’aime ma compagnie. Et pour autoriser quelqu’un à troubler le doux entretien de mon cœur avec mon âme (ou vice versa) il faut que ce quelqu’un soit exceptionnel, ou que je l’imagine comme tel. Et alors, j’en appelle à tout les clichés de la passion, de l’amour, de l’inexplicable, pour décréter que « JE L’AIME », mais qu’est-ce qui est vrai dans tout ça ? Je n’en sais rien.

    Je m’embrouille comme une lycéenne ahurie devant sa copie. Au début je voulais parler du fait que je ne comprends pas pourquoi les gens cherchent toujours à se mettre en couple, avant même de se poser la question du pourquoi, et au lieu de ça je dévie sur mes propres interrogations.

    C’est peut-être la même chose. C’est la même chose. Il n’y a une seule chose dont je suis certaine, celle de m’aimer, de m’apprécier (malgré mes tonnes de défauts), et dès lors, je vis bien, seule avec moi-même. Peut-être un peu trop, au point de n’avoir pas su créer de projet de couple, comme le font la plupart des gens… Je me pose trop de questions, et je ne les pose qu’à moi, n’attendant de réponse de personne d’autre : pas pratique pour équilibrer un couple :) Finalement, pour moi l’homme parfait est celui qui n’aura pas peur de ma solitude, de mon amour pour le silence et le retrait. De fait, je m’accommode d’une absence de vie de couple classique. A tort ?

    Je n’ai pas peur d’être seule avec moi-même. Mais ce qui a changé, c’est que j’aime bien être avec les autres, voire l’autre. C’est dire si j’ai progressé.

    Bref, je ne sais plus ce que je voulais dire au début, mais ça finira bien par me revenir !

    (Et il faut définitement que je trouve un synonyme à "chose" !)

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  • C'est de la confiance que naît la trahison


    On voudrait voir la vie d'une fenêtre de taxi sous le ciel pluvieux de New York et l'on se retrouve dans son salon, devant un écran d'ordinateur froid, aussi froid que le mail que l'on vient de lire. L'amitié, l'affection, on la donne difficilement, avec retenue, par choix, après avoir observé et aimé un comportement, un être. Une fois déjà, on avait accordé notre confiance à une personne ainsi. Oh qu'elle paraissait digne et bonne, et que son apparence était flatteuse. Gentillesse et compliments fusaient de sa bouche. Puis un jour la source vit s'écouler des flots de mots plus visqueux et sales les uns que les autres. Ô rage de n'avoir pas d'explication. On décidait pourtant d'en demander encore et encore. En vain. La vanité de l'exclu qui veut savoir pourquoi on le rejette. Non. Pars, sois banni et crève dans l'envie de savoir, tu ne sauras rien. Tu n'es rien. Tu n'es pas même digne d'un mot. Pars et accepte d'avoir galvaudé ton amitié et ta confiance auprès de vil récipiendaire.

    D'accord. Comme le corbeau de la fable, on retiendra la leçon, et jamais on ne nous y reprendra. Sauf que.

    Sauf qu'à déclamer haut et fort qu'on n'aime pas les gens en général mais seulement en particulier, s'ils le valent bien, on se fait fort de croire à ses propres mots (oh les maux qui viendront de ces mots...). On y croit tant qu'on se fait confiance. Et vient le jour on l'on veut y croire plus que tout car finalement on vit pour connaître le monde, et le monde c'est aussi les autres. Alors on rencontre à nouveau la gentillesse et la flatterie. On croit reconnaître l'amitié, alors on partage et on donne de soi. On donne tant et plus, sans retenue encore, après avoir tant tergiversé : la balance a parlé, elle est lourde du poids de l'amitié et de la confiance. On se donne, sa confiance et son affection avec. On croit voir une sœur presque, un miroir ? L'amitié et l'affection.

    Mais on s'était trompé. Il a suffit d'un léger coup de vent, d'une pichenette pour que tombe ce bel édifice, lentement construit. Bâti sur du vent. On entend des mots : trahison, déception peine... Ô tout cela n'est que mensonge et dol : on a bien matière à reprendre pour soi ces mots, trahison, déception, peine. Encore. Elle a tout jeté à bas, sans l'ombre d'une hésitation, préférant la violence de ces mots à la confiance et à l'amitié.

    Un an, si peu de temps dans le cœur des hommes, bien assez pour se voir reprendre deux amitiés. Du moins c'est ainsi qu'on le voyait, qu'on le vivait.

    Se retirer, ne laisser que la surface et le cynisme, l'apparence et le mensonge cordial. Tenir les autres à distance, puisque personne n'est sûr. Accepter de n'être qu'une coquille vide. On peut vivre ainsi longtemps, le ventre creux, le cœur vide bien que plein, et l'âme triste et vaniteuse quand même.

    Que faire de ces sentiments qui nous submergent ? Que faire quand l'amitié cogne, cogne, cogne, veut se manifester ? Rien. Tais-toi et passe ton chemin. Ne fais confiance à personne : on t'accusera de trahir et de décevoir pour mieux te noyer. Passe ton chemin, et ferme ta portes à cette absurdité : la confiance et l'amitié sincère ne se distribue qu'avec parcimonie. Garde le peu qu'il te reste pour le donner au prochain mendiant qui croisera ta route.

    C'en est trop, d'être prise, aimée et renvoyée. Gardons nous de nous même. Le manteau sur les épaules, il faut fuir au premier geste d'affection : le prix est excessif.

     

  • 1+1+1+1+1+1+1=Moi


    Moi + tag = retard.

    Mais là, je ne suis pas peu fière de moi, puisque ce tag de Chouyo ne date pas d'il y a 6 mois !

    Allons, allons, passons à la question !


    1 signe particulier : Heu, je ne sais pas... Je crois avoir déjà indiqué que j'avais les yeux de deux couleurs différentes. Sinon, oui, je lis très vite, très vite, très très vite. Et pas en diagonale, hein, en entier. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas compté le nombre de mot minute, mais pour donner un ordre d'idée, je lis 350 pages en format livre de poche en un peu moins de  2 heures environ. C'est une particularité que j'adore, en tant que lectrice assidue !

    1 trait de caractère : J'ai beaucoup de mal avec les faux semblants et l'hypocrisie. De fait, quand j'ai affaire à une personne dont je finis par découvrir la méchanceté, la bêtise ou simplement la médiocrité, je ne peux faire semblant de garder de bonnes relations. En général je préfère cesser toutes relations dans ces cas là. Je n'arrive pas à faire semblant, même dans des relations purement formalistes.

    1 mauvais souvenir : Je ne sais pas si on peut qualifier cela de souvenir. Disons qu'il y a des épreuves que la vie vous fait subir, et qu'il convient de surmonter. J'ai eu à subir certaine de ces épreuves, y compris tout récemment, et je préfère me dire qu'il ne s'agira pas d'en garder le souvenir bon ou mauvais, mais de l'accepter et de tourner la page. Ce qu'on ne peut changer, il faut l'accepter dit Epictète. J'essaie.

    1 souvenir d'enfance : Le petit court d'eau derrière la maison de vacances, le chemin qui mène au centre ville, le parcourir sous le soleil, arriver en nage, passer des moments avec mes cousins à refaire le monde, à se promener, regarder la télé avec eux, nager...

    1 de mes défauts : J'ai du mal à accepter l'injustice et l'hypocrisie. Du coup, je peux m'obstiner un long moment pour avoir une explication, pour comprendre les motivations de ce genre d'acte. Alors que finalement la médiocrité et la lâcheté ne connaissent pas forcément d'explication, c'est même antinomique. Sinon, il n'y aurait ni lâcheté, ni médiocrité. Pourtant, je retombe dans le piège systématiquement : je cherche à comprendre...En vain...

    1 film « bonne mine » : N'importe quel film avec Ewan Mac Gregor ou Owen Wilson dedans. N'importe lequel vraiment !

    1 meilleure amie : Je n'aime pas le concept de meilleur ami. J'ai 4 amis, dont une que je connais depuis le primaire. Il s'agit de confiance, de loyauté, le reste n'a pas de sens. Seul un petit nombre de personne peut justifier de ces critères. Les autres sont des relations plus ou moins proche, ce qui n'exclut pas un grand respect et une affection grandissante. A la fin, on peut dire qu'il y a 2 catégories de personnes : celles qu'on aime et les autres.


    Alors, y aura-t-il un volontaire pour reprendre ces questions ?

     

    J'attends les réponses de Bloody Selena avec impatience !