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jeff bridges

  • De Bill Murray, de l'Aiôn et et du Kairos

    Billet programmé.

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    Comme j'ai une vie palpitante de bloggeuse hyper pas influente, l'autre soir je regardais pour la 47ième fois  « un jour sans fin », avec  Bill Murray, mon Bill Murray d'amour en fait : filmo drôle et émouvante, et drôle et émouvante. Oui, je l'aime.

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    Brrrrref on revient à nos moutons mon lapin.

    Le scénario est simple, le héros revit sans cesse la même journée. Au début il est cynique, voire un peu méchant, misanthrope, désabusé, blasé, et à la fin il est heureux et couche avec l'héroïne. On ne dirait pas, mais j'adore.

    Ce film me fait toujours le même effet : envie et peur de moi-même, et un peu d'optimisme aussi.

    Je t'ai déjà entretenu de mon rapport compliqué au temps, ici ou là.

    Au début du film, Bill Murray prends le fait de revivre cette journée comme une punition, et ne fait rien que récriminer et constater les même choses qui se déroulent jour après jour. Puis petit à petit, il se sert de cette malédiction pour changer le déroulement de sa journée et surtout pour changer la vie des autres. Il finit par s'attacher aux acteurs de cette répétition incessante d'un moment de sa vie, et là où au début il se servait de cette situation pour manipuler, il devient de plus en plus humain.

    Il se sert de cette journée pour s'améliorer lui et améliorer la vie des autres.

    C'est exactement ce dont j'ai envie : j'aimerais disposer de ce don, pour recommencer certaines choses et les faire en mieux, ou du moins autrement.

    On a tous un moment réfléchi sur nos actes passés, en pensant qu'on aurait pu faire autrement. Avec le recul, on a un regard différent, une analyse un peu plus subtile des faits. Tout simplement on peut avoir envie de réparer, de faire du bien là où on a fait du mal. Et surtout égoïstement, on peut avoir envie de revivre un moment formidable et rassurant de notre vie.


    Le temps est-il une matière qu'on puisse triturer ? J'aimerai bien.

    Je crois à une notion du temps assez particulière : je crois que la vie se répète en miroir indéfiniment, je vis ce que j'ai déjà vécu, et ce que je vais vivre. Pourtant je ne suis pas adepte du fatum. Mais je crois que les 2 sont conciliables. Il faudrait que je reprenne certaine des mes lectures et que j'expose plus clairement cette théorie.


    Mais pour ce jour, j'ai une pensée pour tous ces jours passés, qu'on apprécie d'autant plus qu'on ne peut les rattraper. Je crois que je ne me débarrasserai jamais de cet espoir, que je peux revenir en arrière et revivre encore ce temps passé avec un autre regard. Avec le souci de m'améliorer et d'améliorer la vie des autres.


    Mais dans le fond, notre vie n'est que la seule et même journée, qu'on recommence tout les matins, une partition qu'on s'efforce de jouer un peu mieux chaque jour.

    Le lendemain, j'ai regardé The Big Lebowski, j'ai envie de jouer au bowling du coup.

     

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    Voilà.


    Et la prochaine foi, je t'expliquerais comment Brooke Logan Forrester,  m'a renvoyé à un affrontement interne entre la morale Nietzschéenne et la morale  Kantienne.

     

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    Brooke est blonde, et se pose beaucoup de questions.

     


    Bon, j'ai fait un texte court, là, non ????


    Bon, un peu de musique, ne me remercie pas surtout.

     

     

     

  • Lacroix et la M.

     

    Comme promis, on change complètement de sujet aujourd'hui.


    D'abord a tribute to M. Non, pas le chanteur (pour ça attends quelques jours mon agneau des steppes) Non, je parle de la blonde star des magazines que tu peux admirer ici !

    Dans cette note ci, elle réclame de l'edit à base de Jeff Bridges. Alors comme je suis faible face à mon lectorat de blonde talentueuse, je cède !


    Enjoy poulette !

     

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    Et c'est le frangin qui s'appelle Beau :) !



     



    Rien à voir maintenant.



    Cet été il y a eu pas mal de remous autour d'une grande Maison de la Couture française : Christian Lacroix. La douce Angélita en avait déjà parlé ici, ainsi que ma chère Princesse également.


    Elles en ont dit l'essentiel. Mais je reviens quand même sur le sujet, car il me tenait déjà à cœur à l'époque.

    Christian Lacroix fait partie de ces créateurs qui donne une image chatoyante de la vie, tout en gaieté et en force. Le vêtement est plus qu'une parure, il devient œuvre d'art unique.

    Je ne vais pas faire dans l'analyse fashionnesque, je n'y connais strictement rien. Je me contente d'être sensible à la beauté et aux émotions. Et des émotions, Dieu sait que j'en ressens quand je regarde les créations de Lacroix.

    Je n'ai jamais eu l'occasion de m'offrir de vêtements Haute Couture, mais je me régalais avec les accessoires, bien plus à ma portée !

     

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    Les tenues les plus sobres et les plus strictes de bureau trouvaient à s'illuminer au contact d'un foulard, d'un bijou ou d'un sac.

    C'est  ainsi que je l'envisage Lacroix dans mon quotidien : comme un brusque rayon de soleil qui vient m'éclairer, me donner de la bonne humeur.

    Les motifs colorés, la vie joyeuse qui se dégage de son univers, tout cela reste bien sûr. Alors je ne sais pas ce qu'il advient de cette maison et surtout de son créateur, mais j'espère que le chemin est encore long vers la fin.

     

    Bon, je reconnais que ce post ne sert à rien, mais ça me fait plaisir.