La semaine continue, et avec elle ma liste de tag en retard (à croire que je ne sais faire les tags qu'avec retard et après tout le monde !!)
Cette fois c'est Thé Citron qui cherche à savoir comment on lit !
Belle question ! La réponse n'a pas beaucoup évolué depuis mon enfance !
Petite, je lisais tout le temps partout, dans mon lit, à la récré, dans le bus, à table... Oui à table aussi. Ou plutôt comme je n'avais pas le droit d'ouvrir un bouquin, je passais l'heure de table à détailler la boite de lait, de céréales, ou tout ce qui contenait des caractères écrits. J'étais assoiffée de lecture au point de lire tout et n'importe quoi.
Depuis ça va mieux, et surtout, je suis grande, j'ai le droit de lire un bouquin à table si je veux ! Na !
Plus sérieusement, je lis partout où il possible de lire. Le matin, en prenant le bus. Le midi, si je peux éviter de déjeuner avec mes collègues je file au square s'il fait beau, et je lis en croquant une pomme.
Le soir, une fois que les tâches du quotidien sont remplies, je mets à mon bureau pour une demi-heure de lecture, avant de divaguer sur le net comme une âme en peine.
Puis au moment de me coucher, vers minuit, je lis encore un moment.
En fait je me rends compte que je n'ai pas besoin d'un confort particulier pour lire, et tant mieux, sinon cela réduirait le champ de mes possibilités !
En période de vacances, quand je suis tranquille, ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est de m'allonger sur un lit, l'après midi et de lire, je suis alors comme dans un bulle, ailleurs. Depuis ma vie d'adulte, chaque été c'est le même rêve qui recommence : j'essaie de retrouver cette sensation de plénitude et de bonheur simple qui habitait mon cœur lors de ces vacances en famille. Les moments que je préférais étaient ceux de la sieste, l'après midi. La maisonnée entière se reposait à l'abri du soleil. Je savais qu'ils étaient tous là, pas très loin, et moi dans ma chambre, les volets mi-clos, la radio en sourdine, je lisais un roman, pioché dans la bibliothèque parentale.
Je ne saurais décrire cette atmosphère particulière, cette sensation qui permet tout : on est là, juste bien, il n'y a rien à craindre que la chaleur. Tout est possible et à portée de main. Je voyais chaque bouquin comme un futur plaisir, et comme disait le poète, je me pressais sans hâte vers eux.
C'est comme ça que j'aimerais lire en réalité : dans cette chambre, avec la chaleur qui se devine à peine, l'ombre des volets sur le sol et la vie qui semble si douce et si simple.
Et juste pour avoir l'impression d'être encore un peu là-bas dans cette chambre au volet clos, j'ai envie d'écouter un peu de Daniel Balavoine, pour me rappeler ces moments chéris.
Bloody Selena aura peut-être envie de répondre ?
Commentaires
Un livre c'est comme un navire, il peut vous emporter très loin ... Bonne lecture Océane !^^
Tu vois, je ne parviens pas à lire avec la radio alors qu'à la plage, avec les bruits des enfants qui jouent, je peux!!
Très beau billet dans lequel tu parles avec élégance de ton attachement à la lecture!!!!
Pour lire, il faut que je sois tranquille.
Mais comme toi, c'est depuis toute petite que j'ai eu cette passion qui ne m'a jamais quittée
Je m'attèle à ce tag dès demain !
@Scheharazade: et que dire d'une bonne conteuse, elel vous emmène encore plus loin :)
@Le Journal de Chrys: amusant ça pour la radio ! merci pour le compliment :)
@Angélita: et cette passion tu la partage toujours avec nous !
@Loupy: c'est la semaine des tags, pour toi et moi !
Une grande lectrice! Une dévoreuse de livres! ma fille est un peu comme toi...
roooo cette coupe de cheveux !!!
Grâce à la lecture de ton texte, tu m'as donné envie de fermer mon PC et de me plonger dans la lecture de mon bouquin du moment ;)
elle a taguée tout le monde thé citron ! je vais encore être la dernière à répondre au tag... j'adore Balavoine
Je ne vais pas te refaire encore une fois le coup du cirage de pompes....Quoique...;-) Mais ça se sent à mort à travers ce blog, et ton style d'écriture que tu es et as tjrs été une grande lectrice. ( Une jolie plume, ça ne s'invente pas...)
(Toutes les blogueuses ne peuvent pas en dire autant...et je m'inclue dedans.) ;-)Par contre, la presse, curieusement fait partie de mon quotidien.
J'adore... je suis tellement pareille !
Oh la la que serai-je aussi sans les livres?
Il est des jours où j'ai même envie d'attendre des heures devant la porte de mon médecin pour légitmement arrêter le temps et lire...
Joli Billet!!
@Sylvie: mais toi aussi tu lis pas mal il me semble !
@Fr@mboize: il était mimi Daniel, non ?
@Faustine: c'est cool ça :)
@Papillote: je suis toujours ravie d'écouter du Balavoine !
@Miss Julie: merci, t'es adorable de me dire ces choses, parce que j'aime écrire, c'est un plaisir avant tout !
@Mona: ta passion transparait !
@Alice: je vois tout à fait ce que tu veux dire ! Pareil pour les trajets: quand ça se termine, il faut bien arrêter de lire !
Une tres jolie approche des livres et de la lecture. Je suis un peu comme toi, n' importe ou sauf dans le bus, impossible !!!
Je me reconnais bien là : lorsque j'étais enfant, je lisais tout, insatiablement : les consignes de sécurité dans un bus, que je lisais des centaines de fois pendant le trajet, les indications sur les boites d'aliments... c'était surtout au moment où j'ai appris à lire que c'était très important.
La lecture: un indispensable!
Je pense tout à fait comme toi !
Oui, tu décris bien ce sentiment de plénitude que procure la lecture. On se souvient d'anciennes lectures, on aimerait se replacer dans la situation où on était alors.
Papillotte : Oui, j'ai taggué tout le monde :p Mais vu que je voulais que mon tag démarre en fanfare, c'était le seul moyen et c'est plutôt réussi ^^
Merci Océane pour cette jolie réponse.
Je me souviens d'un été où j'ai dévoré, dévoré et dévoré des livres sur le lit, volets mi-clos....
(le montage de Lipstick est ... formidable !!!)
Les volets mi-clos... la lumière qui filtre doucement, le silence interrompu par le chant de quelques oiseaux. Tu m'as télé-transportée ! Et Balavoine, je pleure quand j'écoute ses chansons, je pleure mon enfance...
aaah Balavoine, qu'est-ce que je l'écoutais ado ! j'adorais sa fougue, son humanité, et bien sur ses chansons!
Je t'embrasse ma belle Océane
@Madamezazaofmars: vu le temps que j'y passe, je suis contente de pouvoir lire dans le bus !
@Kahlan: heureusement qu'il y avait ces panneaux, ces cartons et ces boites à lire, histoire de rassasier cette envie !
@Val: un bonheur, même !
@Stéphanie: et il y a tant de jolis livres de mode !
@Éric: plénitude est le mot qui convient !
@Thé Citron: c'est la période propice, surtout ado !
@Anna: ça rappelle des souvenirs...
@Leoetlisa: faut pas pleurer ! Mais je vois tout à fait ce que tu peux ressentir !
@Dalyna: il avait quelque chose de touchant, entier et sincère cet homme ! Bisous :)
C'est une chose que j'ai remarquée en voyageant : lire partout est quelque chose de très français. De manière générale, tout le monde a un livre dans son sac, sa poche ou sa main ; en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie il y a des journaux dans les bus et les métros, en France il y au moins la moitié de lives. Aux terrasses, dans les cafés, aux arrêts de bus, dans les gares et même chez les médecins. En Asie, on voit parfois une ou deux personnes avec un journal, jamais avec un livre et cela me manque beaucoup : car comme toi, j'aime savourer la lecture partout, à tous moments, déchiffrer, même, les boites de céréales !
Lire c'est une façon de valoriser le temps qui passe je crois, en tout cas c'est comme ça que je le vois !
Je lis devant une table où est posé le livre, avec, à côté, un cahier où je recopie à l'encre les notes prises au crayon sur le livre.
Je devrais consulter ?
J'ai aussi été taggué. Une angoisse: tou-te-s les lecteurs/trices ont donc de petites manies?
à croire que tous les lecteurs fous ont à peu près le même parcours ! Ma mère disais "la terre peut s'arrêter de tourner, elle lâchera pas son bouquin". Même si mon emploi du temps est chargé, je ne PEUX pas m'endormir le soir sans avoir lu quelques pages.
En ce moment je suis sur "on a pas tous les jours du caviar"... la faute à une certaine Océane ?