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daniel balavoine

  • Oh, comme j’aime l’oubli


    Oh comme j'aime l'oubli
    J'aime que rien ne repose sur rien,
    que mon verre soit vide puis rempli
    juste parce que j'ai levé la main.
    Et j'aime que tout soit évident,
    que le jour tombe avec la nuit
    D'ailleurs si c'est pas trop demander
    j'aimerais voir un jour.. tomber..
    Parfois c'est si rare, tout est bien
    tout a l'air d'être comme il faut
    et les néons et la radio le r'n'b copain-copain
    J'aimerais ne me souvenir d'aucun
    des trucs qui m'ont embarqué
    que ce que j'ai aimé soit loin
    et seulement voir le jour tomber.
    J'aime les bars comme cela l'hiver
    face à l'hippodrome à Orvault
    j'aime déjà ma prochaine bière
    c'est la dernière il ferme tôt ce soir
    car c'est l'anniversaire de ma fille monsieur désolé
    je vous en prie un dernier verre
    maintenant que le jour est tombé ...

    Dominique A - J'aimerais voir le jour tomber



    Sans titre 2.JPG

     

    Tu vois, on voudrait être simple et normal, mais on n'y arrive pas. Le fait est qu'on ramasse tout son courage, on fait sa petite liste, on rédige les résolutions pour un moment nouveau. Et puis on attend, mon ange, on attend. Et rien ne se passe, personne ne vient t'aider.

    Tu vois, on croit pouvoir affronter le ciel, la foule des têtes inconnues, leur sourire, faire comme si. Comme quoi d'ailleurs ? Mais non, la préméditation tue l'action. Si on se noie par surprise, l'instinct de survie nous sauvera, mais  si l'on programme cette noyade, le peu de raison qui reste nous commandera de fuir, de rester loin des berges dangereuses.

    Alors on fuit mon ange, on fuit et la liste reste intacte, aucune rature. Plus tard, on regardera à nouveau. L'audace ne vient qu'en plein danger.

    Tu vois, on voudrait trouver l'instinct naturel de la vie, et on ne fait qu'observer. Observer nous convient parfaitement, parfois on rentre dans le jeu, mais observer suffit amplement. Regarder la beauté comme la bassesse, les joies, les malheurs, les soubresauts de la vie des autres, les passions, les relâchements, les trahisons, les promesses.... Observer et deviner la suite : se tromper parfois, mais deviner juste la plupart du temps. Alors pourquoi se jeter dans la gueule du loup ? On sait bien ce qu'il en sera mon ange, alors pourquoi anticiper, et donner prise aux déconvenues. Après tout, on est bien là, à regarder la beauté et la bassesse du monde. Sans y prendre part plus que nécessaire.

    Tu vois, à force de rire et d'être heureuse, il y a toujours, toujours, ce moment ou une simple petite chose sera la goutte d'amertume qui abimera tout, définitivement. Jusqu'aux prochains éclats de rires et de larmes.

    Alors parfois, on veut juste se reposer de ce cycle, se retirer dans une bulle, ignorer le monde non choisi. Se concentrer sur la beauté et l'étrange, juste ça.

    Il faudrait dire aux petites filles qu'elles grandiront, et que ce sera moins drôle.... Le chevalier et le fou ne viendront que si on les évoque très fort. Le tableau prend vie, la princesse couronnée de rose reprend espoir. Est-on stupide de vouloir vivre au temps des fées, des champs de fleurs ? Est-on si ridicule de vouloir des chemins herbeux parcourus par des rossinantes fatiguées et des cavaliers étranges et beaux ?

    Tu vois, il reste encore cela à nous dire, que personne ne pourrait comprendre mieux que toi. La multitude est effrayante, même celle qui sourit... Maladroite et timide, rayonnante et audacieuse. Le jour et la nuit.

    Mais je préfère la nuit mon ange.

    La nuit.

     

     

  • La lectrice


    La semaine continue, et avec elle ma liste de tag en retard (à croire que je ne sais faire les tags qu'avec retard et après tout le monde !!)

    Cette fois c'est Thé Citron qui cherche à savoir comment on lit !

    Belle question ! La réponse n'a pas beaucoup évolué depuis mon enfance !

    Petite, je lisais tout le temps partout, dans mon lit, à la récré, dans le bus, à table... Oui à table aussi. Ou plutôt comme je n'avais pas le droit d'ouvrir un bouquin, je passais l'heure de table à détailler la boite de lait, de céréales, ou tout ce qui contenait des caractères écrits. J'étais assoiffée de lecture au point de lire tout et n'importe quoi.

    Depuis ça va mieux, et surtout, je suis grande, j'ai le droit de lire un bouquin à table si je veux ! Na !

    Plus sérieusement, je lis partout où il possible de lire. Le matin, en prenant le bus. Le midi, si je peux éviter de déjeuner avec mes collègues je file au square s'il fait beau, et je lis en croquant une pomme.

    Le soir, une fois que les tâches du quotidien sont remplies, je mets à mon bureau pour une demi-heure de lecture, avant de divaguer sur le net comme une âme en peine.

    Puis au moment de me coucher, vers minuit, je lis encore un moment.

    En fait je me rends compte que je n'ai pas besoin d'un confort particulier pour lire, et tant mieux, sinon cela réduirait le champ de mes possibilités !

    En période de vacances, quand je suis tranquille, ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est de m'allonger sur un lit, l'après midi et de lire, je suis alors comme dans un bulle, ailleurs. Depuis ma vie d'adulte, chaque été c'est le même rêve qui recommence : j'essaie de retrouver cette sensation de plénitude et de bonheur simple qui habitait mon cœur lors de ces vacances en famille. Les moments que je préférais étaient ceux de la sieste, l'après midi. La maisonnée entière se reposait à l'abri du soleil. Je savais qu'ils étaient tous là, pas très loin, et moi dans ma chambre, les volets mi-clos, la radio en sourdine, je lisais un roman, pioché dans la bibliothèque parentale.

    Je ne saurais décrire cette atmosphère particulière, cette sensation qui permet tout : on est là, juste bien, il n'y a rien à craindre que la chaleur. Tout est possible et à portée de main. Je voyais chaque bouquin comme un futur plaisir, et comme disait le poète, je me pressais sans hâte vers eux.

    C'est comme ça que j'aimerais lire en réalité : dans cette chambre, avec la chaleur qui se devine à peine, l'ombre des volets sur le sol et la vie qui semble si douce et si simple.

    Et juste pour avoir l'impression d'être encore un peu là-bas dans cette chambre au volet clos, j'ai envie d'écouter un peu de Daniel Balavoine, pour me rappeler ces moments chéris.

     

     

     

    Bloody Selena aura peut-être envie de répondre ?

     

     

  • Femme des années 80

    Non, je vous rassure je ne vais pas entonner une compil' du meilleur de Michel Sardou, je pourrais pas, faut pas déconner quand même!

    Je continue simplement sur ma lancée, avec mes souvenirs de jeunesse, et oui je suis une femme des années 80 du coup!

    je me revoie, au collège puis au lycée, avec des fringues que maintenant je trouverais improbable! Mais question musique, il n'y a rien à jeter!

    J'aime tout, pour des raisons différentes bien sûr: il ya eu des choses innovantes, marquantes, et d'autres qui savent simplement faire remonter l'émotion de la jeunesse enfouie, juste ça!

    Voici donc deux belles émotions de mon époque collège:

     


    A-Ha, Morten, qu'est-ce-qu'il était craquant celui-là !!

     

     

     


    Daniel Balavoine:j'ai pleuré comme jamais quand il est mort! J'aimais son message, et encore plus ses chansons, et ça ne change pas !

     

    Nostalgie, toujours.