Beaucoup de souvenirs remontent à la suface. A chaque fois, c'est un peu plus comme la fin d'une époque.
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Beaucoup de souvenirs remontent à la suface. A chaque fois, c'est un peu plus comme la fin d'une époque.
Plus ça va et plus je sns que je vais acheter le dernier album de Britney...
Trois single, et trois trucs entêtant qui me plaisent bien !
Le petit dernier :
En plein débat Balladurien sur l'avenir de nos régions, on m'a envoyé une petite vidéo marrante !
Bon ne pas prendre au pied de la lettre bien sûr: c'est just for joke !
Perso je ne me reconnais pas trop, mais j'ai bien ri quand même! Par contre je n'ai pas compris pour la France vu par les Ardennais ???
Au fait, ce vendredi 13: chat noir ou un jour comme les autres ?
Il ya quelques temps de ça, je vous avais parlé de quelques acquisitions pour ma petite tête!
Et oui, outre les chaussures, les sacs, les fringues, les livres, j'ai une passion collectionneuse pour les chapeaux, bérets, capeline et autre couvre-chef !
Voici donc, en photo, mes derniers coup de coeur !
D'avance je m'excuse pour les photos! Je n'ai pas le talent de Cerise ! Mais je ne demande qu'à apprendre ^-^!
Hier c'était la journée de la femme. On va éviter d'en parler parce que ça va me fâcher...
La journée de la femme, quelle femme ? il y a tellement de situations différentes ! Et puis le respect s'apprend et se vit chaque jour de l' année.
Attendre un moment propice pour aborder les femmes dans la société, c'est assez foireux à mon sens, surtout dans la façon dont s'est organisé.
On se réunit en séminaires, on constate, on déplore, et on promet que ça doit changer. Et on a fait sa B.A. de l'année.
Le sympbolisme n'est pas tout...Mais j'ai dit que je n'en parlais pas...
Passons à autre chose. Ou plutôt restons dans l'univers de la femme, et en poésie : ce sera ma façon de revenir sur le 8 mars.
Marceline Desborde-Valmore est une poétesse méconnue, en tout cas inconnue de moi jusqu'il ya quelques années, et la chanson de Julien Clerc, Les Séparés.
Pour mémoire:
J'ai eu envie de vous parler de cette femme, dont Victor Hugo disait qu'elle était "la poésie même".
Elle a un parcours digne d'un roman. Autoditacte, elle a su trouver en elle la beauté et nous l'a retranscrite dans des poèmes subtiles.
En voici quelques un.
Les Séparés
N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !
N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous- mêmes.
Ne demande qu'à Dieu...Qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.
N'écris pas !
Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir.
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
L'entrevue au ruisseau
L'eau nous sépare, écoute bien :
Si tu fais un pas, tu n'as rien.
Voici ma plus belle ceinture,
Elle embaume encor de mes fleurs.
Prends les parfums et les couleurs,
Prends tout...Je m'en vais sans parure.
L'eau nous sépare, écoute bien :
Si tu fais un pas, tu n'as rien.
Sais-tu pourquoi je viens moi-même
Jeter mon ruban sur ton sein ?
C'est que tu parlais d'un larcin,
Et l'on veut donner quand on aime.
L'eau nous sépare, écoute bien :
Si tu fais un pas, tu n'as rien.
Adieu ! Ta réponse est à craindre,
Je n'ai pas le temps d'écouter ;
Mais quand je n'oses m'arrêter,
N'est-ce donc que toi qu'il faut plaindre ?
Ce que j'ai dit, retiens-le bien :
Pour aujourd'hui, je n'ai plus rien !
Les poèmes sont tirés du recueil publiés dans la collection Poésie de Gallimard.
Vous connaissiez cette poètesse ? Certains à qui je l'ai fait lire la trouve un peu "cucul", "nunuche", moi elle me touche. je lui trouve une grande sensibilité et une façon passionnée de dresser un portrait de l'Autre.
J'espère vous avoir fait partager un petit moment agréable !!
Bon courage pour ce Lundi !