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  • L'écrivain de la famille, Clèves, romans français.

    Marie Darrieussecq ce n’est pas ma tasse de thé. Un écrivain avec laquelle j’ai toujours eu du mal, c’est un truisme de le dire (ha ha)

     

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    Clèves c’est le village où vivent Solange et ces copines. Solange est une petite fille qui devient une jeune file, sous nos yeux, en trois parties : Les avoir ; Le faire ; Le refaire.

    D’emblée, moi j’ai du mal avec le style de Darrieussecq, forcément ça n’aide pas.

    Pour le thème, la conversation intime qui lie une fille à sa sexualité, sa façon d’accueillir les changements de son corps, ses désirs nouveaux, c’est intéressant. Certes. Mais la façon glauque dont tout cela est mené ne m’a pas convaincu.

    Solange se pose beaucoup de questions, sur les rapports garçons-filles, les baisers avec la langue, les premières règles, les premiers rapports sexuels etc… Solange se pose aussi des questions sur la vie des adultes qui peuplent sa vie. Du couple déliquescent de ses parents, à l’étrange homme qui lui sert de nounou, puis d’amant un peu plus tard, il y a comme une âpreté et un parti pris de la laideur qui me déplaisent. J’ai vécu cette lecture non pas comme une expérience d’écrivain, de se mettre dans la tête d’une gamine des années 80 qui, mais comme la tentative maladroite de choquer, de mettre les pieds dans le plat. Mais le plat n’est pas bon. Le tout n’est pas d’égrener des gros mots, bite, nichons, couilles ; ou d’aligner des définitions issues du dico, pour faire un ouvrage détonnant et notable.

    Je n’ai pas aimé, j’ai trouvé Solange antipathique et molle. Ses copines vilaines et méchantes. Les parents et la plupart des adultes, irresponsables et apathiques…

    Bref.

    Marie Darrieussecq - Clèves - P.O.L - 19€ (trop cher pour ce que c'est...)


    L’écrivain de la famille, de Grégoire Delacourt, c’est une autre paire de manche… Un auteur que je ne connaissais pas, forcément, c’est un premier roman, et une jolie petite réussite.

     

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    Edouard est un petit garçon du nord. Un jour, quatre rimes font de lui l’écrivain d la famille. Ce petit poème écrit à 7 ans éblouit ses parents, qui sans le savoir, font ainsi peser sur ses épaules ce « devoir », celui d’être l’écrivain de la famille, celui qui écrit, qui se fera publier et qui sait jouer des mots. Edouard va en effet écrire une histoire, celle de sa vie, de ses parents. Une histoire qu’il écrit dans sa tête, au gré des misères de la vie, du désarroi ou des petites joies de chaque jour. L’échec de ses parents se muera en l’espoir de réussite pour les enfants. Edouard, sa sœur et le petit frère, sont comme des fagots, ballotés au gré du vent de leur existence.

    Il y a comme une petite musique agréable, nostalgique, un peu mélancolique, mais attachante, qui se dégage de ses pages. Les années 80, encore une fois, les souvenirs de ses années que j’ai en commun avec l’auteur, rehaussent le plaisir de la lecture. C’est un peu bête à écrire comme ça, mais j’ai ressenti de l’amour à chaque page, l’amour qu’Edouard n’a pas toujours su dire à son père, l’amour pour ce petit frère particulier, et pour toutes ces espérances,  l’amour pour la vie, malgré ses poids morts.

    Grégoire Delacourt - L'écrivain de la famille - J-C Lattès - 17€

  • Marina Tsvetaeva - Le Cahier Rouge

    La poésie est un moment particulier de grâce. En lire, revient à passer comme un baume à l’âme. Et je suis toujours étonnée de la capacité de ces poètes à trouver les mots,  à donner vie à la phrase parfaite qui vient couronner nos propres pensées.

    Marina Tsvetaeva est de ces poètes presque parfaits. J’en ai déjà parlé quelquefois ici, et chaque nouveau poème découvert est une petite pépite que je m’empresse de poster sur mon Tumblr.

    Le Cahier Rouge est un recueil un peu particulier, c’est le cahier d’écolier d’une grande poétesse. C’est assez émouvant de regarder le cheminement, l’inspiration se faire et se défaire, à travers les brouillons, les ratures, les hésitations de l’auteur. Ces pages manuscrites conservent les pensées, et surtout le chemin de la création d’une incroyable précision.

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    Il y a également la correspondance de cette époque (les années 1932-1933), que Tsvetaeva entretenait avec des géants de son époque, tels Pasternak ou Natalie Clifford-Barney. On trouve enfin, des essais qu’elle consacre à Maïakovski, et ses réflexions sur les thèmes littéraires majeurs de son époque.

    C’est un recueil qui se lit et s’approprie comme le cahier de souvenirs d’une amie, de celle qui aborde si bien tout ces questions qu’on ne se posait pourtant pas…

    Voir la poésie et la littérature comme des voix, au milieu du totalitarisme, comme un instrument de réflexion et d’autonomie, pour les femmes, les hommes, c’est la force de Tsvetaeva. Et son sens des mots, sa passion littéraire, la finesse de ses analyses, font de ce Cahier Rouge un témoignage unique.

    Certes, ce n’est pas la porte d’entrée la plus facile vers la poésie, mais cet ouvrage remarquable est un beau cadeau à faire pour qui aime la poésie, les mots, ou simplement la beauté.

    Marina Tsvetaeva - Le Cahier Rouge

    Editions Des Syrtes

    Ouvrage lu dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.

  • Hi ha

    L’équilibre du monde, c’est comme l’équilibre de la vie, il y  a du bon, du moins bon, et le tout fait un mélange doux-amer dont on ne peut se passer….

    Cette quinzaine a donc connu son doux, et son amer.

    J’ai pas vraiment aimé mon état de santé des derniers jours.. Entre un genre de grippe intestinale et une sinusite carabinée, j’ai passé 10 jours sous antibiotique, nurofen et compagnie… La saison froide démarre fort…

    J’ai bien aimé rester à la maison par contre… Bouh la feignasse… Lire un peu, regarder quelques séries, que j’avais en retard…

    J’ai adoré écouter le merveilleux Serge Lutens sur France Inter, le maitre du parfum sait trouver les mots les plus beaux pour nous toucher. L’entretien est encore à l’écoute là.

    J’ai aimé découvrir Oso, un agent spécial pas comme les autres ! Un petit ourson qui aide les enfants du monde entier à relever les missions les plus importantes : bien se brosser les dents, ranger sa chambre.

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    Autant de petites missions qui rendent cet ourson attachant. On peut lui rendre visite dur Facebook ou sur Disney.fr, je connais un petit garçon qui va adorer :)

    En parlant de petit garçon, j’ai adoré parler à mon fils de la pluie d’étoiles prévue ce week-end ! Une vraie pluie d’étoiles, qu’on pourra observer de certains lieux. Si cela vous intéresse, vous pouvez aller sur le site de l’association française d’astronomie. Je trouve très poétique cette idée de pluie d’étoiles ! Serons-nous nombreux à l’observer ce 8 octobre ?

    J’ai aimé écouter Renan Luce et Marc Lavoine, assise dans mon fauteuil, les yeux fermés. Un moment particulier d’écoute… Découvrir à nouveau les paroles des chansons et la sensibilité de l’un et l’autre. Un pur bonheur.

    J’ai moins aimé attendre le nom du récipiendaire du Nobel de Littérature, pour apprendre, une fois de plus, que le poète Adonis ne l’avait pas obtenu…

    Mais paradoxalement j’ai aimé découvrir le poète suédois Lauréat, Tomas Tranströmer, totalement inconnu de moi !

    Il y aurait encore plein de choses à dire, mais j’ai une mémoire de poisson rouge cette semaine !

    Bon week-end !

  • L'enfance de l'amour

    Hier j’ai pu observer chez mon fils, pour la première fois, la trace d’un chagrin d’amour. Ou quelque chose d’approchant.

    Depuis la petite section, mon fils connaît une petite fille, Sarah, avec qui il aimait jouer. Pendant les trois ans de maternelles, je l’ai souvent taquiné à ce sujet, parce que je les avais quelquefois surpris à se tenir la main, à se faire des bisous sur la joue, et il est arrivé souvent que mon fils dessine des cœurs en écrivant le prénom de la dite Sarah au milieu… Pourtant, mon fils a toujours protesté du contraire, ce qui me menait à le taquiner encore plus.

    Puis cette année de grande rentrée au CP, nous apprenons que Sarah déménage loin. Jusqu’ici je n’y attachais plus d’importance. Puis j’ai remarqué que mon fils montrait un certain abattement, quand on parlait d’elle. Hier, c’était le summum. On regardait les zouzous le midi sur France 5, j’allais fermer la télévision au moment de Princesse Sarah (dessin animé tragique de mon adolescence…) quand le petit a demandé à regarder, en me faisant des yeux de panda tout triste. Et comme ça, il a regardé Princesse Sarah, en faisant une vraie tête d’enterrement… Puis, à la fin, il a éteint la télé, et est allé dans sa chambre prendre un des derniers cadeaux que Sarah lui avait fait à son anniversaire, un livre, avec la même tête d’enterrement…. Il a gardé ce livre une bonne  heure, sans le lire, et voilà…

    J’ai un peu parlé avec lui ensuite, il est resté tout calme et tout doux, avec une sorte de lassitude qui m’a vraiment peiné.

    Je trouve que ça ressemble bien à un chagrin d’amour… En tout cas il a eu une contrariété dans ses sentiments, c’est le moins qu’on puisse dire…

    Je sais que ça passera, mais ça me fait tout drôle de le voir comme ça…

    Pour citer Stendhal, un spécialiste en la matière « on ne se console pas des chagrins, on s’en distrait ». J’espère qu’il s’en distraira assez vite…

  • Octobre, mois des (re)naissances

    Octobre s’ouvre doucement, et je l’aime déjà. Les jours qui raccourcissent un peu, la ville qui prend des teintes rousses, octobre est une chanson, et pas seulement pour Cabrel.

    C’est le mois de l’enfance, le mois qui suit la rentrée, on est enfin installé dans la routine du nouveau rythme. C’est le mois des projets, des envies, des créations qui germent dans l’esprit…

    C’est aussi le mois de la rentrée littéraire, les publications s’enchainent et cela bruisse déjà autour des prix littéraire…

    C’est un mois à redécouvrir ses envies, ses priorités et ses plaisirs…

     

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    Joli mois d’octobre :)