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La musique - Page 26

  • Naoned E Breizh-Je n'aime pas les vacances #3

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    Je n’aime pas les vacances, depuis bien longtemps maintenant.

     

    A chaque fois, c’est le plongeon dans les abîmes de la mémoire.

     

    Etrange, penses-tu, que raconte-t- elle encore avec ces vacances qu’elle n’aime pas ?

     

    Je te dirais plus tard pourquoi on peut ne pas aimer les vacances.

     

    Mais passons un instant à Nantes, que je rejoins ce week-end, avant La Baule et Pornic.

     

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    Nantes ou Naoned de son nom breton me manque maintenant que je n’y habite plus. Le cœur breton de Nantes fait d’elle une ville d’exception. Un peuple de résistants, de casses-burnes pour ainsi dire !

     

    L’ouest de la France s’est toujours distingué du reste du pays.

    On adore élire notre maire socialiste député au premier tour quand le reste du pays bascule à droite.

     

    Nous possédons le jeu footballistique le plus intéressant, et une école de champions. Là on se repose un peu depuis quelque temps mais le mojo va revenir (Coach Vahid, si tu passes par là, reviens mettre de l’ordre bordel!)

     

    Bon, je ne vais pas vous refaire le pourquoi du comment de la réunification de la Bretagne (sauf si on insiste un peu…), mais Nantes me manque, et je suis ravie de la revoir très très vite !

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    Gwen Ha Du

     

     

    Bon, comme je savais pas non plus comment caser une autre addiction (encore) de manière un peu poétique, et puis bon, que ça fasse pas un peu psychotique, je saisis l’occasion de parler marinière…

     

    Oui je collectionne les marinières…entre autres.

     

     

    Bref, là c’est pour la bonne cause : Kahlan aime tout ce qui est marin, alors si la marinière ce n’est pas marin, Kahlan, tu gueules pas.

     

    Et Angie, un jour, je sais plus quand, lors d’un billet sur Petit Bateau en arrive à parler marinière, ou était-ce moi ?? Bref je dois lui montrer des marinières, me demandez pas pourquoi. Peut-être parce Petit-Bateau et Saint-James c'est les seuls marques où je m'habille encore en 16 ans ??

     

     

    Alors voilà des marinières. Un genre de marinières.

     

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    Petit Bateau

     

     

     

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    Oui Caroll fait des marinières...


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    C'est pas la même, tu vois bien qu'elle est rayé fond blanc là ??


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    Petit Bateau (je te montres pas la bleue et la rouge, tu vois l'idée...)


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    Ah oui tiens en vert c'est bien aussi.


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    Et ça c'est une robe de plage en éponge bouclette, régressif à mort ^^ !


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    Claudie Pierlot...Si je te dis que j'ai le débardeur aussi...tu cries pas ?


    Un chouchen ??



  • Je n'aime pas les vacances # 1

     

    Aujourd’hui, poste à greluche, car j’en suis une un peu trop souvent.

     

    Au début je voulais vous parler de mes vacances : oui je suis en vacance aujourd’hui. Pour 10 jours encore.

     

    Limite, c’est trop.

     

    Je n’aime pas les vacances : oui tu ne rêves pas. Attends, je n’ai pas dit que je voulais travailler 24h sur 24 !

    Non, c’est plus compliqué que ça : n’oublie pas que je suis une femme subtile et compliquée.

     

     

    Bref, j’ai bien écris un texte à ce sujet, avec de la chanson à kleenex, et une boite de lexomil fournie gratuitement à chaque lecteur, mais je le publierai plus tard (stratégie marketing légèrement dévoyée mais qui peut fonctionner encore chez certains).

     

    En attendant de pousser mon lectorat famélique au suicide, et de perdre ainsi le peu d’audience que l’écrivain frustrée et mégalomane que je suis guette chaque jour, je me dis « fais ta greluche, façon, ce n’est pas à tes collègues monomaniaques que tu vas adorer montrer tes fringues »

     

    Oui je me parle parfois, j’avoue être assez sciée par la qualité de mes réflexions, et la justesse de mes propos. Ce qui fait que la plupart du temps, je me rends à mon avis.

     

     

    Mon chouchou, j’aime m’habiller : reconnaît qu’en ces temps de retour à un moralisme galopant, c’est une chance que de ne point aller nue.

     

    Et oui, je ne suis pas tout le temps comme sur la bannière, quoi qu’en pense ces coquines de Kielut, Angélita ou Sylvie.

     

    La plupart du temps je mets autre chose qu’une culotte et une paire d’escarpins : moralisme et pudibonderie sont vraiment les plaies de notre société, mais que veux-tu, nous ne ferons pas la Révolution en un jour

     

     

    [Intermède philosophie de comptoir à la André Comte-Sponville : il est important pour chaque citoyen de comprendre qu’il est le centre de la démocratie et l’élément moteur de la république. Voter est un acte fort, mais on peut s’engager de multiples façons. 2012 n’est pas bien loin  mon lapin]

     

     

     

    Voilà donc : la semaine dernière je recevais des copines à dîner, d’où la nécessité de trouver une tenue adéquate : oui je trouve des excuses partout, pour tout.

     

     

    Caroll et A.P.C ont parfaitement fait l’affaire !

     

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    Caroll

     

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    Idem
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    Pareil
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    Ainsi que.

     

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    Jupe APC Madras
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    Et le haut qui va bien avec, APC Madras aussi.

     

     

    Bon, comme j’ai décidé de me faire plaisir, je me lâche, en te présentant mon amoureux n° 14, il est très bien classé au top 100 de mon cœur, même si je suppute que la petite culotte là-haut ne lui fasse aucun effet, ou moins que le boxer Calvin Klein de Monsieur O. Hélas.

     

    Mais il est canon, ce minet, alors je ronronne sans bouder mon plaisir :

     

    Thierry Amiel, sors nous un autre disque bordel au lieu de rabattre ta mèche de minet (ça je peux le faire pour toi, si tu veux une assistante) !

     

     


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    Et pour ceux qui veulent poursuivre dans le domaine de la philosophie, mais avec de grands textes, Thierry possède cette qualité merveilleuse de s'appeler Amiel, comme mon philosophe préféré: Henri-Frédéric Amiel, encore un suisse !
    Sekhmet, Angie, la Suisse est vraiment l'autre pays de mes coup de coeur !
    Bonne journée :)
     

  • La mécanique du coeur

    Poursuivons notre recherche d’un petit livre pour notre ami aoûtien.

    Faisons un retour en terre française, avec un auteur inattendue. Inattendu pour moi en tout cas.

     

    Comme d’habitude, en faisant les courses alimentaires au Carrouf’ du coin, je fais un crochet nécessaire et vital par le rayon livres.

     

    Passé les piles dédiés à l’inénarrable Marc Lévy (si il pouvait arrêter de narrer, par contre, hein, Marc si tu nous entends, merci bien), je me heurte à la partie Harlequin du rayon ! Mon cœur accélère. J’entends une voix qui me dit vas-y prends moi. Nooon Océane, tu en as déjà 3, stop, ca suffit !

     

    Difficilement ma main relâche «la tentation de Lady Blanche ». Les regrets m’habitent déjà.

     

    Un peu plus réveillée, je continue mon tour et je tombe sur un petit livre dont la couverture me ravit le cœur. Le voici :

     

    m_SN151923.JPG
    Photo pourrie: on s'y habitue, hein ?

     

    La mécanique du cœur, de Mathias Malzieu. Alors Mathias, c’est le chanteur du groupe Dionysos, que j’ai connu avec cette chanson, song for a Jedi. Mais ils ont encore plein d’autre titres très sympa, Tes lacets sont des fées, Tais-toi mon cœur etc…

     

     

     

    J’ignorais que Mathias Malzieu s’était essayé à l’écriture, alors je me suis emparée de ce petit bouquin de poche.

    Je vous colle le résumé du quatrième de couverture :

     

    Edimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à toit pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.

    Divine surprise ! C’est un véritable conte à l’ancienne, avec un univers enchanté, des personnages extraordinaires, des situations périlleuses, et un périple initiatique vers le véritable Amour !

    Je ne sais pas si c’est l’effet surprise de l’auteur qui m’a emballé à ce point, ou si c’est uniquement le talent, mais peu importe. Mathias Malzieu crée de toute pièce un récit fantastique qui met en lumière la part fragile que nous avons tous en nous. Ce cœur que l’on doit remonter, à la mécanique si délicate, c’est notre cœur.

    On brûle avec Jack au feu de la première fois : ce regard qui croise le notre et qui ensorcelle. La poésie de l’histoire peut peut-être faire sourire, mais quel mal y a t-il à parler d’amour avec intensité ?

    Cette histoire est le chemin sombre qui serpente dans nos cœurs à la recherche d’une petite flamme.