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bïa

  • Oh, comme j’aime l’oubli


    Oh comme j'aime l'oubli
    J'aime que rien ne repose sur rien,
    que mon verre soit vide puis rempli
    juste parce que j'ai levé la main.
    Et j'aime que tout soit évident,
    que le jour tombe avec la nuit
    D'ailleurs si c'est pas trop demander
    j'aimerais voir un jour.. tomber..
    Parfois c'est si rare, tout est bien
    tout a l'air d'être comme il faut
    et les néons et la radio le r'n'b copain-copain
    J'aimerais ne me souvenir d'aucun
    des trucs qui m'ont embarqué
    que ce que j'ai aimé soit loin
    et seulement voir le jour tomber.
    J'aime les bars comme cela l'hiver
    face à l'hippodrome à Orvault
    j'aime déjà ma prochaine bière
    c'est la dernière il ferme tôt ce soir
    car c'est l'anniversaire de ma fille monsieur désolé
    je vous en prie un dernier verre
    maintenant que le jour est tombé ...

    Dominique A - J'aimerais voir le jour tomber



    Sans titre 2.JPG

     

    Tu vois, on voudrait être simple et normal, mais on n'y arrive pas. Le fait est qu'on ramasse tout son courage, on fait sa petite liste, on rédige les résolutions pour un moment nouveau. Et puis on attend, mon ange, on attend. Et rien ne se passe, personne ne vient t'aider.

    Tu vois, on croit pouvoir affronter le ciel, la foule des têtes inconnues, leur sourire, faire comme si. Comme quoi d'ailleurs ? Mais non, la préméditation tue l'action. Si on se noie par surprise, l'instinct de survie nous sauvera, mais  si l'on programme cette noyade, le peu de raison qui reste nous commandera de fuir, de rester loin des berges dangereuses.

    Alors on fuit mon ange, on fuit et la liste reste intacte, aucune rature. Plus tard, on regardera à nouveau. L'audace ne vient qu'en plein danger.

    Tu vois, on voudrait trouver l'instinct naturel de la vie, et on ne fait qu'observer. Observer nous convient parfaitement, parfois on rentre dans le jeu, mais observer suffit amplement. Regarder la beauté comme la bassesse, les joies, les malheurs, les soubresauts de la vie des autres, les passions, les relâchements, les trahisons, les promesses.... Observer et deviner la suite : se tromper parfois, mais deviner juste la plupart du temps. Alors pourquoi se jeter dans la gueule du loup ? On sait bien ce qu'il en sera mon ange, alors pourquoi anticiper, et donner prise aux déconvenues. Après tout, on est bien là, à regarder la beauté et la bassesse du monde. Sans y prendre part plus que nécessaire.

    Tu vois, à force de rire et d'être heureuse, il y a toujours, toujours, ce moment ou une simple petite chose sera la goutte d'amertume qui abimera tout, définitivement. Jusqu'aux prochains éclats de rires et de larmes.

    Alors parfois, on veut juste se reposer de ce cycle, se retirer dans une bulle, ignorer le monde non choisi. Se concentrer sur la beauté et l'étrange, juste ça.

    Il faudrait dire aux petites filles qu'elles grandiront, et que ce sera moins drôle.... Le chevalier et le fou ne viendront que si on les évoque très fort. Le tableau prend vie, la princesse couronnée de rose reprend espoir. Est-on stupide de vouloir vivre au temps des fées, des champs de fleurs ? Est-on si ridicule de vouloir des chemins herbeux parcourus par des rossinantes fatiguées et des cavaliers étranges et beaux ?

    Tu vois, il reste encore cela à nous dire, que personne ne pourrait comprendre mieux que toi. La multitude est effrayante, même celle qui sourit... Maladroite et timide, rayonnante et audacieuse. Le jour et la nuit.

    Mais je préfère la nuit mon ange.

    La nuit.

     

     

  • Etre un lutin dans la forêt


    Puisque nous parlions hier de décembre, aujourd'hui nous allons évoquer Noël ! Il n'est jamais trop tard pour en parler !

    C'est Angelita qui en fait son défit-mot du mois, et c'est bien de saison ! Oui, j'avais jusqu'au 29, mais ce n'est pas grave, je serais hors concours, juste le plaisir de participer !!!

    Noël ne revêt pas la même signification enfant qu'adulte. Je ne m'étendrais pas davantage sur mes réminiscences enfantines, il y aura bien d'autres occasions pour ça !

    Parlons plutôt de ce que m'évoque Noël maintenant.

    C'est une histoire à raconter, un arbre à décorer, qui est le décor de cette histoire !

    Depuis 4 Noël maintenant, j'achète quelques décorations pour l'arbre, des objets auxquels je peux plaquer une petite histoire. Et tout cela est l'occasion d'imaginer un monde enchanté qui vit dans cet arbre !

    Oui, plutôt que de simplement accrocher des boules et des guirlandes, je suspends des objets de toutes sortes, qui sont les personnages d'un univers imaginaire :

    SN152754.JPG

     

    Il y a des tas de petits lutins, des pères noël étrange, des fées et des elfes, des flocons de neige. Je vois Noël comme l'occasion de raconter une belle histoire, qui évolue chaque année, de nouveaux personnages faisant leur apparition, comme de nouveaux amis.

    J'espère continuer encore longtemps cette histoire. C'est en quelque sorte ma tradition de Noël ! J'aurais adoré écrire des contes pour les enfants, les faire rêver, comme m'a fait rêver Grimm (oui je place la barre un peu haut ^^).

    Voici une chanson que je  passe souvent à Noël, c'est un classique brésilien, revisité en français par Bïa, une chanteuse que j'adore !


    podcast

    Bïa - Le Chevalier


    J'étais le chevalier
    Et mon cheval était ambassadeur
    Je partais délivrer
    Ma fiancée des griffes des chasseurs
    je combattais des bataillons
    D'extraterrestres et de dragons
    Et mon épée barbare se changeait en guitare
    Alors j'étais chanteur

    j'étais le roi des rois
    J'étais le juge et l'idiot de la cour
    Et j'inventais des lois
    pour obliger le monde à faire l'amour
    tu étais la villageoise que j'ai fait couronner
    Et tu étais si belle à regarder
    Que toute nue tu dansais pour toujours

    Non, tu t'en vas pas
    si tu veux bien j'étais ton aquarelle
    J'étais ton animal
    Ton tapis volant voleur
    Non , regarde-moi
    C'était le temps où on avait des ailes
    On était nés mille ans avant le temps du mal et de la peur

    J'étais adulte enfin
    Le temps des fiées devait bientôt finir
    Les portes du jardin
    S'étaient fermées juste avant de mourir
    Tu as pris la clef des champs sans me dire au revoir
    Et moi j'étais le fou vêtu de noir
    D'un vieux royaume oublié dans la nuit.

     

    Je vous embrasse tous, et n'oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorale, vous avez jusqu'à demain, une pièce d'identité et une quittance de loyer ou d'EDF et hop à la Mairie !