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décembre

  • Décembre !

    Décembre, décembre, mois des frimas, mois des listes (la liste des cadeaux, la liste des menus, des invités, des non-invités…). Décembre, mois des courses contre la montre, des courses de boutiques en boutiques, mois des questions existentielles (que pourrais-je offrir à tata Andrée que je n’ai pas vu depuis 10 ans…). Décembre, mois de Noël, des enfants et des pensées positives (aimons-nous les uns les autres, le temps d’une dinde aux marrons) (je n’aime pas la dinde aux marrons, je vous apprécierai mieux autour d’un plat de poisson, je l’avoue…). Décembre mois des petites joies, et puis surtout mois du sapin, qui en prend pour son grade, affublée de mille couleurs qui feraient rougir un camion volé.

    J’aime décembre, j’aime notre sapin, que je prends plaisir à décorer chaque année avec mon fils, depuis la première boule de Noël que nous avons choisie ensemble, quand il était tout petit (oui, il a désigné la boule, fait areuh, et j’ai su que c’était celle qui lui plaisait…)

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    Depuis, chaque année est prétexte à choisir une ou plusieurs nouvelles décoration pour l’arbre, qui viendront enrichir son histoire, celle s’on se raconte tout les noëls. L’histoire de la forêt enchantée et du pays des neiges, c’est l’univers toute entier contenu dans un simple arbre, par la magie de quelques personnages.

    Alors notre arbre n’est ni « thématique », ni peut-être harmonieux aux gouts de certains, mais c’est un arbre unique, celui d’une famille, une histoire qui nous appartient.

    Et nous n’oublierons pas le Père Noël, cette année encore quelques petits gâteaux l’attendront !

    En attendant, c’est le calendrier de l’Avent qui est en place, et qui fait le bonheur quotidien de mon petit gourmand. L’indigne mère que je suis ne l’a pas fait de ses mains : je me suis contenté de l’acheter, il y a quelques années, et il fait très bien son office. J’aime bien ses petits tiroirs, on peut y mettre tant de choses.

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    Décembre, mois des surprises !

  • Odeur de décembre


    podcast
    Yasmine et Marc Lavoine - Lentement


    Tout va trop vite sur la Terre. A peine aurons-nous fêté la nouvelle année, qu'on voguera vers le printemps, les habituels marronniers de la presse, entre les régimes pré-maillots de bain, les conseils pour bien bronzer, la rentrée littéraire de septembre, voilà que reviendra encore décembre.

    Décembre est un mois spécial, un peu comme les mois d'été. Il y a quelque chose dans l'air en décembre. Comme un ralentissement, pas vraiment une torpeur, mais plus une envie d'aller différemment, avec d'autres priorités, plus de douceur, une sorte d'indulgence généralisée.

    Tout cela n'est qu'illusion bien sûr, un point de vue idéalisée, mais ne sentez vous pas en ce mois de décembre l'esprit des gens courir vers des champs plus amènes ?

    J'ai envie d'y croire.

    Mais décembre est surtout un mois de nostalgie. C'est en allant chez Juliette Rigby hier matin que je m'en suis fait la réflexion une fois de plus.

    Je ne sais plus trop ce que les adultes peuvent mettre de sincère dans ces préparatifs de Noël et de Nouvel An, certainement beaucoup d'espoir, de fatigue, d'envie d'autre chose, de bonheur.

    Mais enfant, la magie de décembre nous enveloppe presque à notre corps défendant. Le regard que l'on porte enfant sur cette période est le regard d'un spectateur assez passif et attentiste, mais aussi plein de rêves et d'illusions.

    Aussi désuet que les cartes postales de père noël rougeaud et souriant, mes souvenirs d'enfance bénéficient certainement de la patine du temps qui passe. Mais je crois me souvenir bien.

    Et je me souviens des journées particulières à se demander comment se passeraient nos soirées de réveillon. Quand je repense à ses instants, je me revois surtout entre 7 et 14 ans à peu près. Une période où l'on ne croit plus au Père Noël bien sûr, mais où la magie de l'inconnu continue à vous envelopper. Le fait d'être spectatrice puis bénéficiaire de ces moments passés en famille gardait un attrait presque magique du fait même que les préparatifs étaient réservés aux parents. Je me contentais de savourer et de profiter du moment.

    Je me vois avec Isabelle ma camarade de Collège, sortir subrepticement un soir de l'école au lieu d'aller à l'étude du soir, pour nous rendre au Monoprix et acheter des cartes brillantes, des carnets colorés, des bonbons, revenir vite avant le dîner dans notre chambre et être si contente de ses menues bricoles.

    Je me revois avec Alexandra au Lycée, passer des mercredis après-midi entier chez Coiffard la librairie que nous préférions, lister tout les bouquins qu'on pourrait demander à nos parents.

    Emmitouflées dans nos manteaux, décembre passait bien trop vite, de tasse de chocolat en virées entre copines le mercredi. Le passage Pommeraye et ses escaliers en bois nous voyait passer et repasser, regardant les vitrines des boutiques, rêvassant entre les odeurs de bougies parfumées et les lumières des illuminations.

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    Il ne s'agissait pas que de cadeaux ou de dîners plantureux. Loin de là. C'était une pause que nous offrait la vie, un mois entier d'indulgence et de magie, l'idée que l'on peut être généreux et affectueux les uns avec les autres et le manifester sans être ridicule ou ringard.

    Et pouvoir l'être en permanence est un choix d'adulte.

    Quand je pense à décembre, à l'enfance, je me vois derrière le mur de l'école, j'ai 12 ans je crois, j'attends Isabelle, il est 17h il fait déjà nuit, j'ai froid, la brume m'enveloppe, et il y a comme des étoiles qui scintille autour de moi. La lumière des réverbères sans doute. L'odeur même du papier des cartes de vœux me revient en mémoire, mes sensations me reviennent : je crois les ressentir encore. Une forme de bonheur calme, insouciant, sans autre idée que d'être là et d'être bien. Rien n'est un obstacle, la vie nous attend et elle sera belle.


    Le temps passe et la vie nous prend dans son tourbillon, des joies, des peines, et surtout, surtout : la responsabilité. Maintenant, c'est moi l'adulte (enfin, quand j'y pense) et ce n'est plus la même insouciance. Mais il y autre chose, le désir de créer cette enveloppe de magie pour les autres, de veiller ressentir cette même indulgence et à avoir toujours un œil amical sur les gens, ne pas oublier combien cela comptait pour moi.


    Et puis quand bien même, décembre adulte ; c'est ça aussi :

     

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    Villars c'est l'autre nom de Satan ^^ !

     

     

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    Petite consolation chocolatée d'avoir quitté l'enfance !



    podcast

    Loin du froid de décembre - B.O Anastasia

     


    podcast

    Once upon a december - Deana Carter - B.O Anastasia

     


    Vous aurez compris que ceci était ma participation un peu décousue au concours de décembre qui n'est pas en novembre, de Ginie, fournisseuse officielle d'hommes nus pour ses copines ! Et de jolis cadeaux !!!

     

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