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  • Imelda Marcos is back


    J'ai commencé à prendre en photo mes chaussures, puis j'en ai eu marre. Au bout de trois heures. Me demandez pas pourquoi.

    Je crois que mon vrai gros fantasme c'est ça:

     

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    Pas la fille, hein, les étagères autour.

    Pour ranger ça :

     

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    Et puis aussi ça :

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    Oh et puis ça encore :


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    Bon, bah j'ai pas eu le courage d'en faire plus !!
















  • Nouvelle Star


    Aujourd’hui point de poésie, pas tout les jours, faut pas déconner quand même !! Je vous laisse un peu de répit !

    Je me faisais la réflexion que les choses vont tellement vite, que je suis un peu en dehors parfois. En fait j’ai l’impression de n’avoir du monde qu’un digest, préfabriqué par différents média, qui me montrent où regarder.

    Evidemment que je ne peux me tenir au courant de tout et tout savoir (vous êtes déçus, non, je ne suis pas parfaite, juste vachement bien)!

    Et là si je prends l’actualité immédiate, et en mettant de côté les nouvelles trash genre les personnes qui flinguent à tout va, la guerre et ce type d’actualité, il me reste en tête :

     

    SUSAN BOYLE !!!

     

     

     

    Et bah elle chante bien la bougresse ! Pas de commentaire sur la robe s’il vous plait, encore que l’opinion avisé de notre cher Alain Destrem me manque !

    Sans déconner, elle m’a filé la chair de poule !!! Presque à m’arracher une larme ! Mais moi je ne suis pas une pleureuse, pas comme ce jury de gamines chialeuses ! Vous avez vu celui qui lâche sa petite larme ? On voit sa mâchoire de grand sensible trembloter d’émotion : je suis moi-même émue de tant de….de tant de quoi je ne sais pas, mais chuis émue !

    Bref la Susan, avec son délicieux accent, elle te le retourne ce jury, c’est trop beau ! La revanche du Laid sur le Beau, du Gros sur le Mince ! Merde pourquoi je me sens aussi concernée soudain !!!!! Panique à bord, faut que je me rachète une crème amincissante et une paire de chaussures (note pour plus tard : on avait dit PLUS DE CHAUSSURES ! Bientôt vous saurez pourquoi ! ). Parce la Susan j’ai beau trouver qu’elle chante bien je ne veux pas lui ressembler, non je ne serais pas faux-cul moi ! Et j’espère que son futur producteur lui fera un relooking chez  Émilie Albertini, ou chez Charlie (le carré grossissant d’Adjani, c’est elle la coupable).

    Alors quel avenir lui prédit-on à cet incroyable talent ? J’aimerais bien qu’elle fasse un petit bout de chemin, juste histoire de voir l’évolution.

    Pour en revenir à l’émission même, incroyable talent donc, je suis dégoutée de voir que nous on se coltine un jury de vieux ringards dépassés qui veulent rester sur le devant de la scène, eux là:

     

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    Le danseur maudit, la dresseuse de fauve et le québécois fou.

     

    Et les Britanniques ont droit à ce jury, un peu plus différent :

     

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    Piers Morgan dit le saule pleureur, Simon sexy Cowell et Amanda Holden, blonde now


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    Là Simon et moi on sort du resto, cool, tranquille.

     

    Pour tout avouer je nourris une passion secrète pour Simon Cowell…Un amour incompris et maudis quoi. Sinon, les deux autres, connaît pas.

    Et avec tout ça, même pas que je regarderai la nouvelle star !

    Même si j’ai eu les mêmes lunettes que Camélia Jordana.

    Sinon, quelqu’un pourrait me dire pourquoi de toute éternité, les candidats de téléréalité style star’ac et nouvelle star ont tous des prénoms trop bizarre ?

     

     

  • Récitation


    Une tradition immuable de l'école primaire, en tout cas de mon temps, était la récitation de poésie. Quand je dis de mon temps, je me sens un vieux dinausore de plus de 20 ans ! Mais il ne s'agit pas de remonter plus loin que les années 80, mes années de Primaire.

    C'est une époque bénie ou j'avais encore tellement à découvrir (encore maintenant, rassurez-vous )

    Je me souviens de cette période comme baignant dans la fascination pour le Nord. Oui le nord: je sais, Dany Boon m'a tout piqué, les Ch'tis j'y avais pensé avant.

    Blague à part, j'étais en pleine lecture de grands écrivains, comme André Maurois, André Dhôtel, moins lu maintenant hélas, et j'aimais cette écriture tellement lié e à la terre, à une région et pourtant universelle dans son langage. Et bon dans ma tête un peu brouillonne d'écolière je sautillais d'écrivaine en poète avec le même plaisirs !

    Et l'épreuve de récitation en classe, que je n'aimais pas plus que ça, était quand même l'occasion de découvrir un nouveau nom à lire ! Un autre personnage pour ma galerie personnelle.

    Je ne me souviens pas de tout en réalité. Mais je me vois distinctement réciter un poème D' Émile Verhaeren, sur le vent, sur le nord. Le titre exact je ne le sais plus. Mais aprés cette récitation je me suis plongée tête la première dans les ouvrages des écrivains nordistes, français, belge ou flamand. A moi Verhaeren et Rimbaud, Hugo Claus et le Chagrin des Belges.

    Et je découvrais le nord que sous cet angle de la littérature et de la poésie: avec des plaines balayées par le vent, un peuple austère et attachant, bref le mythologie qu'une petite fille peut se créer et nourrir de ses lectures.

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    Alfred Sisley-Neige à Louveciennes

     

    L'arbre

    Tout seul,
    Que le berce l'été, que l'agite l'hiver,
    Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
    Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
    Il impose sa vie énorme et souveraine
    Aux plaines.

    Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
    Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
    Les yeux aujourd'hui morts, les yeux
    Des aïeules et des aïeux
    Ont regardé, maille après maille,
    Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
    Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ;
    Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ;
    Il abritait leur sieste à l'heure de midi
    Et son ombre fut douce
    A ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis.

    Dès le matin, dans les villages,
    D'après qu'il chante ou pleure, on augure du temps ;
    Il est dans le secret des violents nuages
    Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
    Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
    Mais quels que soient les souvenirs
    Qui, dans son bois, persistent,
    Dès que janvier vient de finir
    Et que la sève, en son vieux tronc, s'épanche,
    Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
    - Lèvres folles et bras tordus -
    Il jette un cri immensément tendu
    Vers l'avenir.

    Alors, avec des rais de pluie et de lumière,
    Il frôle les bourgeons de ses feuilles premières,
    Il contracte ses noeuds, il lisse ses rameaux ;
    Il assaille le ciel, d'un front toujours plus haut ;
    Il projette si loin ses poreuses racines
    Qu'il épuise la mare et les terres voisines
    Et que parfois il s'arrête, comme étonné
    De son travail muet, profond et acharné.

    Mais pour s'épanouir et régner dans sa force,
    Ô les luttes qu'il lui fallut subir, l'hiver !
    Glaives du vent à travers son écorce.
    Cris d'ouragan, rages de l'air,
    Givres pareils à quelque âpre limaille,
    Toute la haine et toute la bataille,
    Et les grêles de l'Est et les neiges du Nord,
    Et le gel morne et blanc dont la dent mord,
    jusqu'à l'aubier, l'ample écheveau des fibres,
    Tout lui fut mal qui tord, douleur qui vibre,
    Sans que jamais pourtant
    Un seul instant
    Se ralentît son énergie
    A fermement vouloir que sa vie élargie
    Fût plus belle, à chaque printemps.

    En octobre, quand l'or triomphe en son feuillage,
    Mes pas larges encore, quoique lourds et lassés,
    Souvent ont dirigé leur long pèlerinage
    Vers cet arbre d'automne et de vent traversé.
    Comme un géant brasier de feuilles et de flammes,
    Il se dressait, superbement, sous le ciel bleu,
    Il semblait habité par un million d'âmes
    Qui doucement chantaient en son branchage creux.
    J'allais vers lui les yeux emplis par la lumière,
    Je le touchais, avec mes doigts, avec mes mains,
    Je le sentais bouger jusqu'au fond de la terre
    D'après un mouvement énorme et surhumain ;
    Et J'appuyais sur lui ma poitrine brutale,
    Avec un tel amour, une telle ferveur,
    Que son rythme profond et sa force totale
    Passaient en moi et pénétraient jusqu'à mon coeur.

    Alors, j'étais mêlé à sa belle vie ample ;
    Je me sentais puissant comme un de ses rameaux ;
    Il se plantait, dans la splendeur, comme un exemple ;
    J'aimais plus ardemment le sol, les bois, les eaux,
    La plaine immense et nue où les nuages passent ;
    J'étais armé de fermeté contre le sort,
    Mes bras auraient voulu tenir en eux l'espace ;

    Mes muscles et mes nerfs rendaient léger mon corps
    Et je criais : " La force est sainte.
    Il faut que l'homme imprime son empreinte
    Tranquillement, sur ses desseins hardis :
    Elle est celle qui tient les clefs des paradis
    Et dont le large poing en fait tourner les portes ".
    Et je baisais le tronc noueux, éperdument,
    Et quand le soir se détachait du firmament,
    je me perdais, dans la campagne morte,
    Marchant droit devant moi, vers n'importe où,
    Avec des cris jaillis du fond de mon coeur fou.


    Emile VERHAEREN - La Multiple Splendeur.

     


    L'écoute de l' Hiver, me fait immanquablement penser à la lutte d'un arbre contre les éléments. Je vois cet arbre saison aprés saison, immuable et fier. Les mêmes images me reviennent toujours.

     


  • Je vais devoir jouer à l' Euromillion

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    Ouinnnnnnnnnnnnn Je les veux !!!!!!!!!!

     

     

     

     

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