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  • OctoTagg

     

    Aujourd’hui j’inaugure une série de tag, que je n’avais pu honorer du fait de ma petite absence bloggosphérique. Je me plie donc avec joie, maintenant que je retrouve un peu de temps libre, à ces joyeux questionnaires, qui nous apprennent parfois beaucoup sur nous-mêmes !

     

    J’ouvre le bal avec ce tag venant à la fois de Filipa et Chocoladdict, et vue chez Miss Babooshka.

     

    Allez voir leurs réponses, elles sont tout aussi passionnées et malicieuses les unes que les autres !

     

    La règle du jeu :

     

    1/ Ecrire 8 souhaits

    2/ Dire à quoi font penser les 10 mots donnés

    3/ Dire un mot sur sa tagueuse

    4/ Taguer 8 personnes et les prévenir

     

    Pour ma part :

     

    Mes souhaits :

     

    Maitriser mon avenir professionnel.

     

    Perdre quelques kilos superflus…

     

    Etre moins anxieuse, arrêter de tout le temps réfléchir, à tout et n’importe quoi : en gros lâcher prise.

     

    Apprécier les vacances, le farniente, rien foutre de la journée sans culpabiliser.

     

    Avoir mon permis. Ne pas rire please.

     

    Réfléchir au fait de savoir si je veux ou pas, vraiment un autre enfant.

     

    Etre moins intellectuelle passive, et un peu plus manuelle active, et n’y voyez aucuns sous-entendue sesskuelle.

     

    Avoir plein plein de flouze, de pognon, d’oseille, de blé, pour m’acheter des tonnes et des tonnes de chaussures et de bouquins et déménager dans un 100m2 dans Paris, et faire plaisirs à mes proches, et m’acheter des tonnes de chaussures et de bouquins aussi.

     

    En fait la liste pourrait être encore bien longue, mais on a dit 8 souhaits.

     

     

    A quoi me font penser les mots suivants :

     

    Message: you’ve got a message. L’attente, l’envie de voir un mail ou un SMS de l’Autre s’afficher sur ce fichu écran. Le manque entre 2 messages, l’angoisse, l’attente toujours, un peu plus insupportable. La lecture du message toujours trop rapide, toujours trop court, même s’il s’agit de longues et belles lignes. Et on le lit comme on s’envoie un shot de vodka, et puis on redescente violemment sur terre quand cela se termine. Jusqu’au prochain message. Jusqu’au dernier message, celui qui clôt tout les autres, qui met fin au voyage. La descente d’acide finale. Mortelle.

     

    Blogs : beaucoup de rencontres virtuelles, des découvertes et des coups de cœur. Je ressens des attachements que je n’aurais pas crû possible. On se prend d’affection pour des personnalités, un ton, des opinions. Des fois je me dis que finalement c’est seulement un aspect des gens que je connais comme ça, mais n’est-ce pas le plus sincère d’entre eux ? En tout cas je ne lis et ne commente que les blogs que j’apprécie. Il m’arrive quand même de faire des incursions dans certains territoires, en bonne donneuse de leçon que je suis, mais je comprends vite qu’essayer de convaincre quelqu’un que ses écrits sont discriminatoires ou misogyne, ou je ne sais quoi, est au mieux illusoire et de toute façon inutile.

     

    Prix du livre : trop cher mon ami, trop cher. Je n’achète quasiment que du livre de poche, qui est aussi de plus en plus cher.

     

    Croix : des cases à cocher, qui détermine un avenir immédiat, au pif parfois ! Le point de croix, le seul que je maitrise un peu en broderie !

     

    Scrap : ça fait partie des de mes velléités de manuelle active (cf. plus haut), et parce que je crois que scrap de bon goût existe ^-^.

     

    Création : l’essence de la vie. Nous avons tous des dont pour la création, sous une forme ou une autre. Créer c’est vivre.

     

    Bonheur : à trop le chercher, le conceptualiser, il m’échappe parfois. Alors que c’est simplement faire ce qu’on a à faire et vivre selon ses principes. Mais je retombes encore souvent dans des travers fâcheux : la chasse au snark, essayer d’attraper l’illusion loin là-bas devant moi, et une fois arrivée au but, me dire que l’illusion est mieux au loin. Moby Dick, le Snark et le K, sont les trois mantras que je me récite quelquefois pour ne pas oublier de ne jamais tenter de rattraper la chimère, elle n’est pas le bonheur.

     

    Vie : voir aux items Création, Bonheur et Passion. C’est dur de se rendre compte très tard que la vie, bah elle se vit, et c’est tout.

     

    Enfant : mon bébé, mon garçon, mon Trésor, mon chéri, mon cœur, ma vie. Du coup j’ai un peu de mal à m’imaginer avec un second enfant, l’aimerais-je autant ? J’ai donné tout mon cœur à mon fils, je ne sais pas si je suis capable de le faire 2 fois.

     

    Passion : le ressort de la vie. Ah si je pouvais ne faire que ce qui me passionne : lire, écrire, partager. D’ailleurs je cherche un aimable sponsor, qui m’éviterais d’avoir à travailler, ça serait sympa, merci de me contacter par mail.

     

    Dire un mot sur les taggueuses.

     

    Filipa : j’adore sa fraicheur et son enthousiasme ! Son blog est à son image plein de livres et de références Britanniques, dynamique et vivant. Elle sait partager ses coups de cœur, mettre l’accent sur ce qu’elle trouve de positif. Je plonge quelquefois dans ses listes de bouquins pour trouver de nouvelles sources de plaisirs. J’espère que tes souhaits se réaliseront Filipa !

     

    Chocoladdict : J’ai découvert son univers plus récemment et c’est une heureuse découverte. Elle donne l’image d’une femme drôle, sincère, enthousiaste elle aussi ! Et ce pseudo, mon Dieu ce pseudo à lui seul est un péché ! Elle me fait rire sur certaines notes, et puis elle sait adopter un ton plus tendre, plus sérieux parfois.

     

    Miss Babooshka : son pseudo se réfère à une artiste que j’aime énormément, alors j’avais déjà un a priori positif en découvrant son univers ! Elle nous montre une palette de passions proprement attachante. Bibliovore elle aussi, j’adore jeter un œil aux titre dont elle nous parle. Et comme Filipa, elle m’ fait découvrit pas mal d’artiste, de séries, de domaines où je ne serais pas forcément allée, mais que sa façon d’aborder rend intéressant.

     

     

    Tagguer 8 personnes : heu, non. Je crois que ce tag à fait le tour du monde des blogs que je lis alors je m’abstiens, sauf si quelqu’un se dévoue !

     

     

     

  • Corvée shopping

     

    Donc je devais vous parler shopping.

     

    Le fait est que je suis devenue de plus en plus éclectique niveaux spot shopping : notez là un vocabulaire trendy, afin de coller au sujet.

    Là où ça va être moins trendy tout de suite, c’est quand je vous aurais dit où j’ai fait mes nouvelles acquisitions : Monoprix et Carrefour.

    Et si vous avez bonne mémoire, ce n’est pas la première fois. Je persiste.

     

    Il faut dire que faire les courses c’est une vraie corvée pour moi. Alors s’il y a moyen d’adoucir cette corvée, je prends.

     

    Bref, passons aux faits.

     

    En allant chez Monoprix prendre quelques des œufs et du thé Kusmi, je suis tombée sur leurs soldes. Ils savent y faire en matière de soldes chez Monop’ : ils sont déjà à -70 % sur certains articles, dont ceux-ci :

     

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    Qui n'a besoin d'un galurin par ces chaleurs de ouf ??

     

     

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    On ne voit pas bien, mais l'arrière du talon est gris.

     

    Respectivement 8 et 7 €. Moins chers que mon thé (faut aussi qu’on parle thé, un peu plus tard !) et très jolis, non ??

     

    Et ensuite la corvée bimensuelle des courses chez Carrouf’, l’horreur, je n’aime pas le monde, je n’aime pas piétiner des heures pour trouver mes produits puis faire la queue…

    Mais j’aime bien ça :

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    Une petite robe chemise blanche, bien coupée, mignonne, 11 €, que des qualités.

     

     

    Et puis merde demain c’est mon anniversaire, alors quoi je le vaux bien non ??

  • La fin de l'enfance #1

     

     

     

     


    Have you seen my Childhood?
    I'm searching for the world that I come from
    'Cause I've been looking around
    In the lost and found of my heart...
    No one understands me
    They view it as such strange eccentricities...
    'Cause I keep kidding around
    Like a child, but pardon me...

    People say I'm not okay
    'Cause I love such elementary things...
    It's been my fate to compensate,
    for the Childhood
    I've never known...

    Have you seen my Childhood?
    I'm searching for that wonder in my youth
    Like pirates in adventurous dreams,
    Of conquest and kings on the throne...

    Before you judge me, try hard to love me,
    Look within your heart then ask,
    Have you seen my Childhood?

    People say I'm strange that way
    'Cause I love such elementary things,
    It's been my fate to compensate,
    for the Childhood I've never known...

    Have you seen my Childhood?
    I'm searching for that wonder in my youth
    Like fantastical stories to share
    The dreams I would dare, watch me fly...

    Before you judge me, try hard to love me.
    The painful youth I've had

    Have you seen my Childhood...



    Je n'irais pas à Londres.

  • J'ai vu le roi Corbeau

     

    Bon, il n’y a pas que le cul dans la vie, il y a aussi la bouffe la littérature.

     

    Je crois avoir laissé transparaitre ça et là, dans certains commentaires, ne pas être une fan inconditionnelle de la série des Harry Potter. Pour tout dire, j’ai lu les deux premiers tomes, ainsi qu’un bon tiers du troisième. Puis j’ai laissé tomber. Certainement que je m’y remettrais plus tard…Bien plus tard.

     

    Toutefois, ce qui m’a mené à la lecture de l’œuvre de mademoiselle Rowling, c’est un attrait réel pour la magie et son univers. Je suis fascinée depuis longtemps par les histoires de sorcières, de magiciens. Les chaudrons, potions et autres sorts, font vibrer en moi la corde sensible à l’occultisme, au mystère !

     

    Je vais donc assez facilement vers ce genre de littérature (les médisants rétorqueront que je vais facilement vers n’importe quoi qui ressemble un peu à un livre…), et je découvre comme ça des auteurs malheureusement moins connus que la maman d’Harry Potter.

     

    Ainsi mon chemin a croisé la route de Susanna Clarke, auteur du magnifique Jonathan Strange et Mr Norrell.

     

    Je vous colle le résumé d’Amazon : Il y a des siècles de cela, du temps où la magie existait encore en Angleterre, le plus grand magicien de tous était le roi Corbeau. Enfant d’homme élevé par des fées, le roi Corbeau mêla sagesse féerique et humaine raison pour fonder la magie anglaise. En 1806, année où commence le roman, il n’est plus guère qu’une légende. L’Angleterre est gouvernée par un roi fou, Lord Byron bouleverse les mœurs autant qu’il révolutionne la poésie, les guerres napoléoniennes ravagent le pays… et plus personne ne croit à la pratique de la magie. Or voici que Mr Norrell, le reclus de l’abbaye de Hurtfew, lance un défi aux magiciens théoriciens qui pullulent dans le pays : il prouvera qu’il est le seul véritable magicien du pays. Dans une scène éblouissante, il prête parole et mouvement aux statues de la cathédrale d’York. La nouvelle du retour de la magie en Angleterre se répand jusque dans les frivoles salons londoniens. Pédant, prétentieux, Mr Norrell devient pourtant la coqueluche de la noblesse londonienne. Mais lui veut davantage : aider le gouvernement dans sa guerre contre Napoléon. Il bloque les Français en rade de Brest grâce à une immense flotte anglaise composée de navires nés de la pluie, et dote les côtes britanniques de charmes protecteurs.
    Aider le royaume d’Angleterre n’est pas l’unique obsession de Mr Norrell. Car il veut aussi, et surtout, éliminer tout rival possible. C’est compter sans la prophétie : Deux magiciens paraîtront en Angleterre. Le premier me craindra ; le second de me voir brûlera. Et bientôt il croise sur son chemin un brillant jeune magicien, Jonathan Strange. Ce dernier est charmant, riche, un brin arrogant, mais imaginatif et courageux. Mr Norrell, séduit, le prend pour élève. Ensemble, ils éblouissent le pays de leurs exploits. Mais leur association tourne vite à la rivalité…
    Plus de deux millions d’exemplaires vendus à ce jour, prix Hugo, prix Locus du premier roman, BookSense du roman de l’année, roman de l’année du Time Magazine, traduit dans dix-sept pays, bientôt adapté au cinéma par les studios NewLine, Jonathan Strange & Mr Norrell, publié sous deux couvertures différentes (soit noire, soit blanche) est un phénomène.

     

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    J’ai adoré ! Au début pourtant, j’étais un peu dubitative, en ce sens où je trouvais que l’apparition de Mr Norrell dans la ville où commence le récit, cette apparition donc se fait assez rapidement, pour le voir tout aussi vite filer vers Londres.

    Et puis je trouvais aussi que l’apparition de Jonathan Strange venait assez tard. Peut-être était-ce l’impatience dû au titre.

     

     Et puis le fait d’amener doucement les personnages et toute la mise en place du récit, sert une qualité d’écriture digne d’un Dickens, ou de tout autre auteur de l’époque : Susanna Clarke pose le décor, amène les personnages et ensuite nous sommes prêts à voler vers une épopée fantastique !

     

    J’ai été d’abord scotchée par la qualité du style, avant même d’en arriver à l’histoire même ! Il s’agit certes de relater des faits tenant au fantastique, à l’ésotérique, mais le livre se lit comme un récit bien documenté sur une corporation un peu particulière, les magiciens. L’écriture est pour ainsi dire d’époque ! Pour un écrivain contemporain, j’ai été vraiment bluffée !

     

    Ce roman plaira à tous les aficionados des romanciers du XIXième siècle britannique.

     

    Pour l’histoire, c’est une approche « adulte » de la magie. C'est-à-dire que ce n’est pas vu comme une chose imaginaire, que l’on tient loin du quotidien.  Au contraire, la magie est ici un personnage central du roman. Elle est un outil du quotidien. Les magiciens étaient des conseillers précieux du pouvoir politique. Mais avec le temps, le prestige de la magie s’est terni. Prestige que Mr Norrell va rétablir, en accomplissant des actes incroyables, avec Jonathan Strange. Actes héroïques et fantastiques, mais ancrés dans le réel.

     

    La relation de ces deux magiciens est aussi une part importante du récit : comment ils se rencontrent, deviennent l’un l’élève de l’autre, jusqu’à la déchirure. Toutes les intrigues, les rebondissements que cela suppose, nous tiennent en haleine, sans faillir !

     

    Alors certes c’est un pavé, mais en en le terminant, je me suis dit « déjà ! » tant on vit l’histoire avec les personnages.

    Alors, si vous avez aimé Harry Potter, le seigneur des Anneaux, ou la Fantasy en général, la lecture de ce livre renouvellera votre approche du genre.

    Plus tard on parle shopping, d’accord ?