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  • Minute Fan 2

     



    Well you done done me and you bet I felt it
    I tried to be chill but you're so hot that I melted
    I fell right through the cracks
    and now I'm trying to get back
    Before the cool done run out
    I'll be giving it my bestest
    Nothing's going to stop me but divine intervention
    I reckon its again my turn to win some or learn some

    I won't hesitate no more, no more
    It cannot wait, I'm yours

    Well open up your mind and see like me
    Open up your plans and damn you're free
    Look into your heart and you'll find love love love
    Listen to the music of the moment maybe sing with me
    Ah, la peaceful melodys
    It's your God-forsaken right to be loved love loved love love

    So I won't hesitate no more, no more
    It cannot wait I'm sure
    There's no need to complicate
    Our time is short
    This is our fate, I'm yours

    I've been spending way too long checking my tongue in the mirror
    And bending over backwards just to try to see it clearer
    But my breath fogged up the glass
    And so I drew a new face and laughed
    I guess what I'm saying is there ain't no better reason
    To rid yourself of vanity and just go with the seasons
    It's what we aim to do
    Our name is our virtue

    I won't hesitate no more, no more
    It cannot wait I'm sure
    There's no need to complicate
    Our time is short
    This is our fate, I'm yours

    Well no no, well open up your mind and see like me
    Open up your plans and damn you're free
    Look into your heart and you'll find love love love love
    Listen to the music of the moment come and dance with me
    ah, la one big family ([2nd time:] ah, la happy family)
    It's your God-forsaken right to be loved love love love

    I won't hesitate no more
    Oh no more no more no more
    It's your God-forsaken right to be loved, I'm sure
    Theres no need to complicate
    Our time is short
    This is our fate, I'm yours

    No I won't hesitate no more, no more
    This cannot wait I'm sure
    There's no need to complicate
    Our time is short
    This is our fate, I'm yours, I'm yours

     

  • Les trois petits chats d’Océane.


    Océane vit sur une île unique au monde, une île merveilleuse, où rien n'est ordinaire. Elle n'y habite pas seule bien sûr. D'autres habitants aussi étranges que bizarres, forment une communauté très particulière.


    Océane possède trois petits chats. Non pas des animaux vivants, mais de simples statuettes de verres colorés, au nombre de trois donc.


    Le premier chat, tout de jaune dessiné, est celui qui lui apporte chaque matin l'inspiration pour la journée, l'envie de merveilleux, le souffle magique qui la porte jusqu'au soir.


    Le deuxième chat, aussi vert que le feuillage, porte en lui la force. C'est cette force qui conduit les pas d'Océane au-devant de la vie. Le courage et la force du petit chat vert lui facilite les moments les plus tristes.


    Le troisième chat était rouge comme la passion, celle qu'il insufflait à chaque acte d'Océane.


    Ainsi entourée, cette dernière passait des journées aussi étranges que parfaites dans leur bizarrerie, dans la façon d'envisager chaque jour comme une aventure.


    Mais un matin, les 3 petits chats étaient introuvables. Ils avaient disparu du petit meuble où ils trônaient habituellement.

    Mystère et incertitude !


    D'abord, où étaient passé ces chats, statues de verres certes magiques, mais inanimés ? Et la journée serait-elle différente ?


    Un peu prise de doute quand même, voir de panique, Océane sortit de la maison, et pris le chemin de la clairière, espérant trouver quelques indications sur l'endroit où se cachaient les malicieux félins.


    A peine eût-elle mis un pied dehors, que la jeune fée Aime se figea devant elle : -« qu'est tout ce tralala ? Pourquoi cette figure si triste ? » demanda-t-elle.

    -« Les chats, ils sont partis » répondis Océane, les yeux au bord des larmes.


    -Mais des chats en verre ne partent pas seule rétorqua la fée, c'est une histoire digne d'Alice au Pays des Merveilles, impossible donc !

    -Mais si, puisqu'ils ont disparu !

    - Et bien va donc trouver Galy, l'ondine du lac, elle est toujours à l'affût des bruits de l'île, elle saura peut-être t'aider ?


    Océane repris donc son chemin, pleine d'espoir. Mais ce ne serait pas si simple.

    Tout de suite après, la gardienne du jardin aux milles fleurs lui barra la route : « où cours-tu si vite, sans même t'arrêter me saluer ? » Elle répéta son histoire, alors la gardienne lui recommanda de se diriger vers l'est sur les terres de la Virginale Prêtresse du chocolat.


    Un peu désorientée par cette nouvelle indication, Océane se posa un moment sur un tronc d'arbre.  C'est là que l'urbaine âme de la forêt lui souffla une idée à l'esprit : va au royaume fabuleux de la faramineuse Fafa, elle saura te guider.

    Oui mais cela voulait dire retourner en arrière !! La matinée avançait mais les chats n'étaient pas plus ici que là...

    Autant s'adresser directement à l'esprit sylvestre : as-tu vu mes 3 petits chats !!


    Pas de réponse. Le silence même, lourd, pesant. Océane avança doucement, à travers les arbres figés. Le sentier menait vers la ruche de couleurs, ou coulait un miel plus sucré que ce que l'on peut imaginer. Peut-être la reine de la ruche lui offrirait-elle une douceur à déguster, avant de reprendre ses recherches ?


    Une petite fille brune et sucrée lui ouvrit le portail qui menait à la ruche. Après s'être restauré, Océane repris sa route d'un pas plus gai ! Ah si j'avais pu aussi cueillir quelques cerises ou ces carreaux de chocolat qui pendent aux arbres....songea la gourmande !

    La recherche était assez agréable finalement, une promenade presque, où que l'on aille c'est une promenade... Mais les chats, où étaient-ils ?


    Océane savaient qu'il lui restait beaucoup de lieux à visiter et de personnes à questionner. Qui sait où et par qui elle trouvera la réponse.

    Mais cela allait-il durer longtemps ? Non point que cela fut déplaisant, loin de là. Mais passer la journée à se promener, cueillir des pivoines ou des roses, parler aux arbres silencieux,  grignoter les noisettes aux branches et tous les fruits qu'offraient la forêt ne réglait pas son problème : mettre la main sur ces fichus minets.

    Peut-être fallait-il un peu s'inquiéter ? Comment savoir finalement si une personne mal intentionnée n'avait pas simplement subtilisé les malheureuses statuettes ? Un esprit de la forêt, ou un lutin malicieux. Tout était source d'interrogation.

    C'est qu'on voyait de tout dans ses parages !! Des escargots étranges, des Princesses lettrées, des boites à thé volantes, autant de papillons magiques que d'oiseaux fabuleux. Chacun de ces être (comment les appeler autrement ?) portait en lui une part de ce merveilleux, capturés par les 3 petits chats pour Océane. Alors il s'agissait peut-être pour les habitants des lieux de récupérer un peu plus de magie encore !

     

    L'île fourmillait de personnages étranges : la suite au prochain épisode...

     

  • Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie

    Car Sénèque aimait avant tout les chaussures...


    En attendant de vrais post fashion de la hype qui déchire grave, voici un post à caractère purement informatif.

    Et d'ailleurs à titre informatif justement, sache que je suis consciente des engagements de décroissance consumériste publiquement pris, mais ces trucs là que tu vas voir étaient planifiés avant cette résolution. Oui, tout à fait.


    Voilà.

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    Excuse n° 11: c'est la version sexy des souliers rouge de Dorothy



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    Excuse n° 99: je suis moins psycho-rigide que Dorothy, le jaune c'est bien aussi.



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    Excuse n° 61: Robert Clergerie. It's enough.



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    Excuse n°50: oui, j'aime le champagne.



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    Excuse n°51: mais j'aime aussi la menthe à l'eau !



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    Excuse n°97: tentative de réhabilitation de la Barbie Wannabitch qui sommeille en moi



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    Excuse n°49: bah je sais pas, j'aime le rose faut croire.




    Rendez-vous demain pour un billet spécial classement miko :)


    @+ les biquets.






  • Tintin au Congo


    Je ne  parle pas souvent d'actualité car je risque souvent de m'enflammer. Les sujets de débat sont tellement nombreux, qu'il y aurait matière à un post par jour. Mais je n'ai pas non plus envie de t'asséner mes opinions jour après jour (ah si, je le fais déjà, zut !!)


    Pour aujourd'hui, j'ai quand même bien envie de me gausser un peu : regarde je me gausse, Ha ha ha !


    Ah quel sujet me diras-tu ? Le journalisme...Oui, soudain toi aussi tu te gausses :)

    T'inquiètes, je ne vais pas te faire un commentaire composé du dernier journal de Jean-Pierre Pernaud, le revival du sabot de bois en Ille-et-Vilaine ou la recrudescence de la mortalité chez les perruches de la maison de retraite Le Géranium Bleu à Tulle, c'est pas vraiment mes interrogations du moment.

    Non chouchou, je voudrais te causer vrai journalisme : journalisme qui se la pète, celui qui investigue pour ta pomme, qui met sa saharienne et qui va tempêter dans le désert in bed with General Schwarzkopf. Le journalisme couillu avec du poil à la barbe (et ailleurs, mais je ne suis pas allée regarder, si t'as des infos....voire des photos...)

    On en a du journaliste comme ça en France, du élevé au grain en plein air, qui va risquer sa vie : des fois même il va jusqu'en banlieue nord de Paris !!! Genre Saint-Denis !!! Certains seraient même allés jusqu'à La Courneuve, toutefois les témoignages restent fragiles.


    Ma caille ces journalistes là c'est déjà des cadors, tu sens bien comme je suis admirative de tant de courage, ce besoin d'enquêter jusqu'au bout, cette rage de savoir et de partager l'information avec toi et moi, c'est vraiment Tintin au Tibet en Ille-et-Vilaine.

    Mais bon, tu vois, tout ça, ça peut finir par lasser et fatiguer. Et le journaliste il est comme toi mon mignon, il aime bien carrer son postérieur de baroudeur dans un fauteuil Chesterfield (ou autre, hein on est pas bégueule, on s'assied où on peut, même une chaise Ikéa je prends moi par exemple !). Des fois le journaliste il veut du temps pour lui, se faire beau, aller au spa, regarder Secret story, faire la choré de F-X avec ses potes, bref il veut vivre : tu ne vas quand même pas lui enlever ça ! Egoïste !


    Alors comment il fait pour concilier à la fois une juste  mission d'enquête et d'information avec des horaires de bureau de branleurs usés par trop de Liberté Immuable ??

    Et bah on fait comme tout le monde mon chéri : du storytelling !

    Et koikecé le storytelling ? C'est le joli nom pour la sodomie intellectuelle réécriture de la réalité.

    Le storytelling, tu peux voir une définition , et sinon je te conseille l'excellent livre de Christian Salmon, qui fais un peu peur quand même, mais qui t'aide à comprendre pas mal de situation passé, avec un œil critique assez objectif.

    Aujourd'hui je vais faire ma criticailleuse à 2 sous, juste pour te montrer combien ça me saoule qu'on me balance du storytelling en masse, sans se douter que mon cerveau  de brune wannabitch embrumée pourrait comprendre ! Non ?


    En même pas un mois, on a eu droit à 3 contes de fées pour population avide de symbolisme et d'imagerie d'Épinal !

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    Fais gaffe Steven, y a un pirate au fond !!

     

    D'abord cette formidable histoire de l'Arctic Sea, tu sais bien, ce bateau venu de nulle part, qui n'allait nulle part et qui a disparu dans la brume (alors que ce n'est pas un gorille, hummm....je suis si drôle parfois...), et qui pousse la Russie à faire appareiller rien moins que des sous-marins armés jusqu'aux dents. Reprenons ensemble : un bateau qui transporte quelques stères de bois en direction de Béjaia (ville trèèès à la mode en ce moment, normal c'est ma terre natale, merde ce serait un signe du destin : oui mais quel signe ?). Le bateau disparaît dans un brouillard total, suite à un soi-disant assaut par des pirates : oui vous savez, les célèbres pirates du nord de l'Europe (que fait la Commission européenne au sujet de cette prolifération piratesque !!!)

    Puis personne ne réclame le bateau, l'Algérie ne se souvient plus qu'elle était sa destination finale. Mais pourtant le branle-bas de combat des russes laisse rêveur : tout ça pour quelques (dollars de plus) stères de bois ? (au fait stère de bois ça fait pas un peu pléonasme ?). Et c'est là qu'on attend nos vaillants journalistes, la bave aux lèvres et le stylo affuté à la main. Que dalle. Pas le moindre début de la queue d'une interrogation. Ils se sont tous trouvés à considérer comme tout à fait simple et crédible cette histoire de bateau pris d'assaut par des pirates aux abords de la Suède !!!!! Et l'énervement des russes, l'appareillage de sous-marin nucléaire vers les lieux de sa disparition, c'est rien qu'une procédure normale en la matière ! Ben voyons.... Cet épisode digne de Dolph Lundgren saute sur Oslo n'a fait moufter personne ? Assaut sur l'Arctic sea et sur la connerie aussi. A quoi sert un journaliste en l'occurrence s'il ne va pas plus loin que répéter une version officielle, aussi désastreuse sois-t-elle ? A rien : bouhhh t'es méchant !

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    Merde, je croyais qu'on devait aller voir Hugo à Caracas !!??

     


    Episode 2 été 2009 : Clotilde en tchador à Téhéran. Là on a presque passé le mur du son de la connerie. Je te remets dans le contexte. La gentille Clotilde, bilingue français perse grâce à sa charmante vieille nounou iranienne, part faire un voyage d'étude en Iran. Et la petite Clotilde elle s'intéresse aux manifestations anti Ahmadinedjad... rien d'extraordinaire jusque là...Mais Clotilde se fait chopper en mode espion 2.0 ! on ne peut pas lui en vouloir, c'est son boulot, bah oui, étudiante à l'IFRI, clique et tu verras à quoi sert l'IFRI. Bref on nous fait le coup de la gentille étudiante en stage à l'étranger, victime de la méchanceté des méchants du crû, alors que nous avons avant tout une apprentie espionne qui ne validera que difficilement son stage d'été. Quant à son officier de liaison, il n'est pas prêt d'avoir un bureau sous les ors de la République... Perso je suis ravie que la France se remette à l'espionnage avec des agents à l'ancienne, juste il faudrait améliorer un peu la formation de départ avant de les lâcher sur Kolwesi, sinon on va avoir droit à un nouveau  SAS : du rififi sous le tchador...

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    Nicolas et Carla à la plage

     

    Episode 3 de l'été clownesque : la commande de pizza à vélo, ou comment Nicolas Sarkozy il est beau, fort, et musclé. Nous avons eu le droit aux récits énamourés du Nain Vagal et de sa Femme Fatale sous toutes les coutures. Les maillots de bain (non, ça je peux comprendre, la question du maillot de bain est essentielle en démocratie, ce n'est pas moi qui te dira le contraire mon lapin), les pâtés sur la plage, la bronzette, la commande de pizza à vélo. A ce sujet je voudrais qu'on m'explique  comment tu fais pour prendre une margherita et 2 pizzas saumon alors que tu es à vélo et que t'as pas de panier à l'arrière ? Hein comment ? Tout ça pour dire qu'on a eu droit au degré zéro d l'information, avec l'exposition en long, en large et en travers des vacances du Nain... les autres sujets d'actualité sont bien moins intéressants au regard du bronzage (intégral ?) de la Femme Fatale ?

    Encore une fois, on nous raconte une belle histoire, rideau de fumée destinée à ne surtout pas parler de tout le reste.


    Le journaliste, une espèce en voie de disparition ?

     

  • Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau, sauf à droite


    Another day, another tag ! Oui, je ne me foule pas trop en ce moment niveau source d'inspiration ! J'assume.

    D'autant que le sujet me parle bien ! Alors plusieurs choses, c'est un tag que j'ai vu chez Madame Clooney, et chez Madame Kevin (impressionnant, toutes ces dames !!), et j'avais l'idée d'une nouvelle rubrique, alors c'est l'occasion.


    La nouvelle rubrique, c'est juste un moyen pour moi d'aborder un sujet que j'aime : l'amour et le cul, voilà bien 2 choses différentes, et je pense qu'on aura l'occasion d'en reparler ici.


    Bref pour la première, je surfe sur le tag hype du moment : coucher ou ne pas coucher avec un amant de droite quand on est de GAUCHE, comme moi quoi (de gauche, hein, pas amant de droite).


    Je me suis donc posée la question de l'amour avec un homme ou une femme (je ne suis fermée à rien, tu peux voir...) de droite.


    Je suis de Gauche ; pas au sens Ségolénien ou Aubryste (qui a eu ma voix, du Nord) du terme : il y  a là un peu de perdition.

    Mon Socialisme (ouhhhh le vilain mot) puise ses sources dans la lecture de Fourier, Jaurès, Blum, Marx. Il vibre avec l'histoire du monde ouvrier, des combats menés pour l'amélioration de notre sort à tous. Le Socialisme pour moi, c'est plus le désespoir des Conti que DSK au FMI : d'ailleurs qu'on ait pu trouver un hiérarque « socialiste » suffisamment attrayant pour occuper ce poste, en dit long sur notre déliquescence.

    Bref, j'aime la vraie Gauche, politique et revendicatrice.

    N'en déplaise à certains, je me retrouve plus aujourd'hui en Hugo Chavez qu'en Ségolène Royal (je n'aborde même pas le sujet du Nain Vagal)

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est très sympa et intéressant quand on le connaît, des vacances avec lui seraient très agréable Madame Kevin !


    Tout cela posé, j'ai aussi un sens critique, qui me permet de distinguer une paire de Louboutin Very Galaxy d'une paire de Very Penny (Petit Papa Noël, je préfère les Very Galaxy). Ce sens critique me permet aussi de voir le bon et le mauvais partout, où qu'il se trouve, vraiment.


    Posons maintenant un autre postulat, me concernant. Je fais une différence nette et précise entre le fait d'avoir des relations sexuelles (voire une aventure) avec quelqu'un, et le fait de l'aimer, voire de vivre avec. Je n'ai pas d'états d'âme en la matière ! Et puis ça évite l'ennui ^^ !


    Tout cela dit, à la question initiale, je réponds aimer un homme de droite, NON, mais coucher avec, OUI.


    Plus jeune, genre au collège et plus tard, je me posais systématiquement la question intérieure des opinions politiques de mes interlocuteurs. Cela conditionnait mon affection à leur égard. Mais souvent j'étais prise au piège de bien apprécier une personne, un prof, un auteur, et de découvrir ensuite, ô horreur, qu'il était de droite !! Heureusement mon goût s'est affiné avec le temps : je me suis rendue compte que le talent et le bon goût sont souvent de Gauche. N'y voyez aucune argutie de mauvaise foi, ce ne sont pas Mimie Mathy ou Steevy Boulay qui me contrediront.


    Bref l'amour gauche-droite, c'est un leitmotiv chez moi. Je ne peux aimer et apprécier quelqu'un  de droite totalement.

    Le partage intellectuel agit comme un aphrodisiaque chez moi.

    Pour la petite histoire, j'ai rencontré le père de mon fils grâce à Lionel Jospin, et à la Gauche Plurielle. C'est un temps que les moins de 10 ans ne peuvent pas connaître, la République en ce temps là accrochait des roses à l'avenir.


    Ensemble de Jean-Jacques Goldman, c'était la chanson de campagne de l'élection présidentielle de 2002...


    Comme dit Jean-jacques, je ne me souviens que d'un mur immense et ensemble nous l'avons franchi pris dans la gueule grave.

     

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    Affiche qu'on n'aura pas eu la possibilité de coller, hum...J'en ai tiré toutes les conséquences et j'ai décidé de me retirer du monde du collage d'affiche. Par contre, elle trône dans mon couloir, je ne m'en remets pas. Vraiment pas...

     

    Cette fabuleuse époque d'union, de programme commun, était une époque bénie de ma jeune vie. Membre du PS et des Jeunes Socialistes, nous avions quelques réunions en communs avec nos camarades Verts (oui à l'époque, les Verts étaient encore un peu de gauche, après ils ont donné des responsabilités à Dany Cohn-Bendit), des communistes, des MDC (remember Chevènement !!!) Il y  avait même dans certaines circonscriptions des jeunes et séduisants Besancenotistes : que de délicieux frissons révolutionnaires !

    Monsieur O (appelons le ainsi ^^) faisait donc parti d'une de ces formations. Je lui ai couru après, pour le compte d'une amie. Il avait un discours et des écrits tellement intéressants, que je l'ai gardé pour moi : rassurez-vous, ma copine était dans un trip plus germanophile on va dire.

    Je suis tombée amoureuse aussi bien de son physique, que de son intellect. Vraiment, ses positionnements économiques et politiques me faisaient littéralement craquer, en plus du reste !


    Aimer et vivre avec quelqu'un demande un minimum d'accord entre soi. La tolérance est certes de mise, mais le souci est de considérer le devoir de Justice avec son œil de Gauche. Pour moi, être de droite, c'est être individualiste, indifférent, sans vision d'une altérité, c'est compter sur une pseudo régulation mystique de la société, c'est faire passer le bonheur concret des gens après des impératifs de chiffres.

    Etre de Gauche, c'est affirmer que l'Etat fait le mieux pour le confort matériel et moral de tous. Pour paraphraser Costa-Gavras, être de Gauche, c'est se lever tous les matins et de demander ce qu'on peut faire pour les autres.


    Je ne pense pas avoir fondamentalement tort de penser ainsi. Alors vivre et aimer un homme ou une femme qui accepte les présupposés de droite est une hérésie pour moi.


    Par contre, pour ce qui est de coucher pour coucher, one shot ou une fucking relation, je m'en fiche : après tout il ne s'agit ni de parler ni d'avoir des enfants ^^ ! C'est comme ça que j'ai envisagé les quelques relations de droite que j'ai pu entretenir en tout cas, plus, je n'aurais jamais pu !

    Maintenant, ai-je tort de fractionner les gens en catégorie Gauche-Droite  Amour-Sexe ? Peut-être est-ce un moyen confortable pour ma morale de s'accommoder de certaines situations ? Je sais juste que je suis devenue plus souple avec le temps en mode amical : j'essaye de ne plus plaquer ce schéma systématiquement dans ma sphère amicale, en me disant que tout le monde n'y attache pas la même dimension.


    Se pose aussi à moi l'angoissante question des futures opinions de mon fils !!!

    Il n'a que 4 ans ce trésor, mais nous lui parlons pas mal politique et économie : n'ayez pas peur, il s'agit de petits principes d'éducation au quotidien, comme le partage, l'amour du prochain, le droit de tous à un bon goûter ^^ !

    Je suis bêtement ravie quand mon fils explique doctement que le Nain Vagal n'est pas gentil. Bon, en vrai il dit Nicolas Sarkozy c'est Caca : j'adore !!!

    J'essaye de ne pas en faire trop, de peur qu'il se rebelle. OMFG, ne pas y penser, surtout !!!


    Pour finir de me cramer, mon entourage proche m'avait bien chambré à la sortie du film de Tonie Marshall, Tontaine et Tonton : je vivais fort bien une Mitterrandôlatrie assumée, et le film me correspondait vraiment bien !


    Alors, qui veut passer à confesse maintenant ??