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Les livres - Page 45

  • Chick Lit pour chic fille

    Le travail me prend beaucoup de temps en ce moment, un peu trop certainement !

    J'y passe facilement dix heures d'affilé, sans compter le temps de transport. Cela laisse peu de place pour le reste.

    Mais j'ai une riche vie intérieure ! Si, si, ne riez pas.

    En fait, comme beaucoup, je profite de mon temps de trajet pour bouquiner, et comme je lis assez vite (une de mes rares qualités), je peux écluser assez rapidement un nombre et surtout une variété intéressante d'ouvrages.

    Je ne vous cache pas pas que la ligne de bus que je prends est loin d'être folichonne ( ça existe des lignes de bus folichonne ?), alors je tends un peu souvent vers la facilité et le vidage de tête. Donc j'en profite pour enquiller les best of de la chick lit ou des polars à la Harlan Coben.

    Je suis tombé dans la chick-lit à cause de Isabel Wolf . Les tribulations de Tiffany Trott a été le premier roman, d'une longue série !

    Je les lis tous, au fur et à mesure de leurs sortie en Pocket, Les mésaventures de Minty Malone, Avis de grand frais, Rose à la rescousse...

    Le corps de l'histoire est un peu souvent le même: une jeune femme (presque) trentenaire, avec une situation sentimentale en (presque) lambeaux, et puis vient l'épanouissement professionnel, et un gentil garçon, et tout finit bien !

    Certes... Mais le tout assaisonné du mordant british, un humour cinglant et sans complexe. Pas de cache-misère pour femmes esseulées dans ces romans ! Non ! Mais une joie de vivre et une lucidité qu'on n'attendrait pas ici. Les histoires se terminent bien, mais pas parce que le gentil prince charmant vient sauver la frêle princesse: celle-ci se sauve elle-même et choisit (ou non) son prince.

    J'aime l'optimisme non béat qui se dégage d'Isabel Wolf, ses héroïnes sont de loin celles dont je me sens la plus proche dans ce domaine de littérature !

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    La prochaine fois je vous parlerais de mon autre auteur favori de Chick Lit : Jennifer Weiner !!


     

  • Le lundi au soleil

     

    Commence une nouvelle et dure semaine pour moi, avec encore deux jours de séminaire intensifs mardi et mercredi, des impératifs de dates à respecter, et des jounées qui ne font que 24 heure.

     

    C'est pas ce soir que je terminerai les nouveaux épisodes de Dexter et de Gossip Girl !


    J'ai terminé Shoes Addict de Beth Harbison: c'est moins téléphoné que ce que j'aurais cru au départ...Agréable à lire en fait.

     

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    Le truc, c'est que, pour plein de raisons, j'ai adoré cette idée de femmes qui se rencontrent, deviennent amies et se soutiennent. J'ai dans ma tête un fantasme à ce sujet : l'amitié désintéressée et totale peut-elle vraiment exister. Pas un truc à la Friends, non autre chose. je prendrais le temps de mieux l'expliquer, mais en fait c'est une idée qui me trotte depuis que j'ai lu Vous Descendez ? de Nick Hornby.

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    Enfin, bref c'est le bazar dans ma tête !

    On m'a reproché de m'épanouir dans mon travail...On m'a reproché de n'avoir comme seul projet que ça et l'attrait  d'une certaine position sociale. On m'a dit que je n'écoute pas les autres, ou plutôt que je n'entends que ce qui me plaît, et que j'agis uniquement en fonction de mes désirs. Ainsi ceux qui me trouve de la gentillesse et de l'altruisme ne font que profiter de certaines faiblesses en moi, car je veux être aimé, et pour ça je serais prête à tout.
    Alors tout cela vient d'une personne qui m'est proche, si proche que je me pose beaucoup de questions.
    En gros tout ce que je fais, je le fais pour qu'on m'aime.
    Tout est encore embrumé dans ma tête. Je suis assez décousue dans mes propos, mais surtout un peu perdue.
    Je ne sais pas trop comment réagir. Même formuler la situation m'est difficile.

    Je crois que je vais y penser encore très longtemps avant d'en retirer quoi que ce soit.

    Je vous laisse avec Hayley Westenra, qui reprend un classique de Kate Bush, Wuthering Height.





    Et  Kate:





  • La journée de la femme c'est nul

    Hier c'était la journée de la femme. On va éviter d'en parler parce que ça va me fâcher...

    La journée de la femme, quelle femme ? il y a tellement de situations différentes ! Et puis le respect s'apprend et se vit chaque jour de l' année.

    Attendre un moment propice pour aborder les femmes dans la société, c'est assez foireux à mon sens, surtout dans la façon dont s'est organisé.

    On se réunit en séminaires, on constate, on déplore, et on promet que ça doit changer. Et on a fait sa B.A. de l'année.

    Le sympbolisme n'est pas tout...Mais j'ai dit que je n'en parlais pas...


    Passons à autre chose. Ou plutôt restons dans l'univers de la femme, et en poésie : ce sera ma façon de revenir sur le 8 mars.


    Marceline Desborde-Valmore est une poétesse méconnue, en tout cas inconnue de moi jusqu'il ya quelques années, et la chanson de Julien Clerc, Les Séparés.

    Pour mémoire:

     


    J'ai eu envie de vous parler de cette femme, dont Victor Hugo disait qu'elle était "la poésie même".


    Elle a un parcours digne d'un roman. Autoditacte, elle a su trouver en elle la beauté et nous l'a retranscrite dans des poèmes subtiles.


    En voici quelques un.


    Les Séparés


    N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.

    Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.

    J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,

    Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.

    N'écris pas !


    N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous- mêmes.

    Ne demande qu'à Dieu...Qu'à toi, si je t'aimais !

    Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,

    C'est entendre le ciel sans y monter jamais.

    N'écris pas !


    N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;

    Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.

    Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.

    Une chère écriture est un portrait vivant.

    N'écris pas !


    N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :

    Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;

    Que je les vois brûler à travers ton sourire ;

    Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.

    N'écris pas !

     

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    Portrait de Marceline Desbordes-Valmore par Martin Drolling


     


    Les roses de Saadi


    J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;

    Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes

    Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.


    Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées

    Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.

    Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir.


    La vague en a paru rouge et comme enflammée.

    Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée...

    Respires-en sur moi l'odorant souvenir.


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    L'entrevue au ruisseau


    L'eau nous sépare, écoute bien :

    Si tu fais un pas, tu n'as rien.


    Voici ma plus belle ceinture,

    Elle embaume encor de mes fleurs.

    Prends les parfums et les couleurs,

    Prends tout...Je m'en vais sans parure.


    L'eau nous sépare, écoute bien :

    Si tu fais un pas, tu n'as rien.


    Sais-tu pourquoi je viens moi-même

    Jeter mon ruban sur ton sein ?

    C'est que tu parlais d'un larcin,

    Et l'on veut donner quand on aime.


    L'eau nous sépare, écoute bien :

    Si tu fais un pas, tu n'as rien.


    Adieu ! Ta réponse est à craindre,

    Je n'ai pas le temps d'écouter ;

    Mais quand je n'oses m'arrêter,

    N'est-ce donc que toi qu'il faut plaindre ?


    Ce que j'ai dit, retiens-le bien :

    Pour aujourd'hui, je n'ai plus rien !

     

     


    Les poèmes sont tirés du recueil publiés dans la collection Poésie de Gallimard.


    Vous connaissiez cette poètesse ? Certains à qui je l'ai fait lire la trouve un peu "cucul", "nunuche", moi elle me touche. je lui trouve une grande sensibilité et une façon passionnée de dresser un portrait de l'Autre.

    J'espère vous avoir fait partager un petit moment agréable !!


    Bon courage pour ce Lundi !

     

  • Swinburne, et d'autres...

     

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    Swinburne par D.G Rossetti


    J'aimerais vous faire partager l'oeuvre d' un de mes poètes favoris, Swinburne, que le site mis en lien vous fera découvrir plus en détail !

    J'ai rencontré Swinburne au hasard de mes lectures, d'auteurs en auteurs jusqu'a ces quelques vers:

     

    From too much love of living,

    From hope and fear set free,

    We thank with brief thanksgiving

    Whatever gods may be

    That no life lives for ever ;

    That dead men rise up never ;

    That even the weariest river

    Winds somewhere safe to sea.

     

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    J.W Waterhouse - Hylas et les Nymphes

     

     

    J'ai été happé par la tristesse et la force des mots: ils décrivaient alors la complète lassitude qui était la mienne. Bref ce fût une entrée en matière bien délicate, mais qui m'a attaché depuis à l'oeuvre immense d'un auteur trop peu connue sous nos latitudes...

    Une rencontre qui m'a encore un peu sauvée du monde en quelque sorte: je crois tellement en l'enchantement du monde par la beauté, c'est ma seule force.

     

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    J.W Waterhouse - Windswept

     

    Voici le poème complet d'où sont tirées ces premières lignes:


    The Garden of Proserpine


    Here, where the world is quiet ;

    Here, where all trouble seems

    Dead winds' and spent waves' riot

    In doubtful dreams of dreams ;

    I watch the green field growing

    For reaping folk and sowing,

    For harvest-time and mowing,

    A sleepy world of streams.


    I am tired of tears and laughter,

    And men that laugh and weep ;

    Of what may come hereafter

    For men that sow to reap :

    I am weary of days and hours,

    Blown buds of barren flowers,

    Desires and dreams and powers

    And everything but sleep.


    Here life has death for neighbour,

    And far from eye or ear

    Wan waves and wet winds labour,

    Weak ships and spirits steer ;

    They drive adrift, and whither

    They wot not who make thither ;

    But no such winds blow hither,

    And no such things grow here.


    No growth of moor or coppice,

    No heather-flower or vine,

    But bloomless buds of poppies,

    Green grapes of Proserpine,

    Pale beds of blowing rushes

    Where no leaf blooms or blushes

    Save this whereout she crushes

    For dead men deadly wine.


    Pale, without name or number,

    In fruitless fields of corn,

    They bow themselves and slumber

    All night till light is born ;

    And like a soul belated,

    In hell and heaven unmated,

    By cloud and mist abated

    Comes out of darkness morn.


    Though one were strong as seven,

    He too with death shall dwell,

    Nor wake with wings in heaven,

    Nor weep for pains in hell ;

    Though one were fair as roses,

    His beauty clouds and closes ;

    And well though love reposes,

    In the end it is not well.


    Pale, beyond porch and portal,

    Crowned with calm leaves, she stands

    Who gathers all things mortal

    With cold immortal hands ;

    Her languid lips are sweeter

    Than love's who fears to greet her

    To men that mix and meet her

    From many times and lands.


    She waits for each and other,

    She waits for all men born ;

    Forgets the earth her mother,

    The life of fruits and corn ;

    And spring and seed and swallow

    Take wing for her and follow

    Where summer song rings hollow

    And flowers are put to scorn.


    There go the loves that wither,

    The old loves with wearier wings ;

    And all dead years draw thither,

    And all disastrous things ;

    Dead dreams of days forsaken,

    Blind buds that snows have shaken,

    Wild leaves that winds have taken,

    Red strays of ruined springs.


    We are not sure of sorrow,

    And joy was never sure ;

    To-day will die to-morrow ;

    Time stoops to no man's lure ;

    And love, grown faint and fretful,

    With lips but half regretful

    Sighs, and with eyes forgetful

    Weeps that no loves endure.


    From too much love of living,

    From hope and fear set free,

    We thank with brief thanksgiving

    Whatever gods may be

    That no life lives for ever ;

    That dead men rise up never ;

    That even the weariest river

    Winds somewhere safe to sea.


    Then star nor sun shall waken,

    Nor any change of light :

    Nor sound of waters shaken,

    Nor any sound or sight :

    Nor wintry leaves nor vernal,

    Nor days nor things diurnal ;

    Only the sleep eternal

    In an eternal night.

     

     

    Malheureusement, je ne suis pas très aguerrie en Anglais, enfin pas assez pour apprécier toute la beauté d'une oeuvre originale, et je lis donc souvent les versions originales puis françaises: mais je m'améliore hein, pas jeter de cailloux ^^!

     

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    Henry Scott Tuke - Groupe de baigneurs

     

    Alors, blasphème presque assumé, je vous laisse avec un autre poème que j'apprécie beaucoup, en français cette fois ( on a dit stop, les cailloux !!)


    Nocturne



    La nuit écoute et se penche sur l'onde
    Pour y cueillir rien qu'un souffle d'amour ;
    Pas de lueur, pas de musique au monde,
    Pas de sommeil pour moi ni de séjour.
    Ô mère, ô Nuit, de ta source profonde
    Verse-nous, verse enfin l'oubli du jour.

    Verse l'oubli de l'angoisse et du jour ;
    Chante ; ton chant assoupit l'âme et l'onde
    Fais de ton sein pour mon âme un séjour,
    Elle est bien lasse, ô mère, de ce monde,
    Où le baiser ne veut pas dire amour,
    Où l'âme aimée est moins que toi profonde.

    Car toute chose aimée est moins profonde,
    Ô Nuit, que toi, fille et mère du jour ;
    Toi dont l'attente est le répit du monde,
    Toi dont le souffle est plein de mots d'amour,
    Toi dont l'haleine enfle et réprime l'onde,
    Toi dont l'ombre a tout le ciel pour séjour.

    La misère humble et lasse, sans séjour,
    S'abrite et dort sous ton aile profonde ;
    Tu fais à tous l'aumône de l'amour :
    Toutes les soifs viennent boire à ton onde,
    Tout ce qui pleure et se dérobe au jour,
    Toutes les faims et tous les maux du monde.

    Moi seul je veille et ne vois dans ce monde
    Que ma douleur qui n'ait point de séjour
    Où s'abriter sur ta rive profonde
    Et s'endormir sous tes yeux loin du jour ;
    Je vais toujours cherchant au bord de l'onde
    Le sang du beau pied blessé de l'amour.

    La mer est sombre où tu naquis, amour,
    Pleine des pleurs et des sanglots du monde ;
    On ne voit plus le gouffre où naît le jour
    Luire et frémir sous ta lueur profonde ;
    Mais dans les coeurs d'homme où tu fais séjour
    La couleur monte et baisse comme une onde.

    Envoi

    Fille de l'onde et mère de l'amour,
    Du haut séjour plein de ta paix profonde
    Sur ce bas monde épands un peu de jour.


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    J.W Waterhouse - Sweet Summer


    Il faudra quand même que je vous parle aussi d'une addiction à un certain peintre, devinez lequel :)



    Bonne journée: youpi c'est vendredi !

  • La Liseuse

     

    Je me suis plongé dans pas mal de lectures, en même temps ( tiens, encore une manie...) et c'est étrange comme certains livres vous font sentir, meilleur, plus enthousiaste, plus courageux !

     

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    Fragonard-La Lectrice

    Chacun à leur manière, les livres m'aident : Victor Hugo voyait en eux les meilleurs amis de l'Homme !

    Dans n'importe quel roman ou essai, on peut trouver une part positive à garder et à partager. En tout cas j'y puise toujours la force de continuer, la volonté de voir les journées différemment !

    Alors voici un aperçu de quelques petites choses, que je lis ou termine de lire !


    Lac aux Dames de Vicki Baum : sous titré par l'auteur un roman gai d'amour et de disette, ce qui en dit long !

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    Ce roman décrit les relation hommes-femmes (mode d'emploi), à travers les aventures de Urbain Hell et les pensionnaires du Grand Hotel Petermann. J'aime l'époque, l'entre-deux-guerres, ce qu'elle a de gaieté, empreint d'une grande tristesse. L'angoisse d'un monde qui se brûle par les deux bouts de la chandelle !

    Je ne connaissais pas Vicki Baum avant, mais je sens que je vais vite me procurer le reste de ses oeuvres !


    Notre auteur suivant est par contre un habitué de mes étagères, un pensionnaire attachant, dont je guette chaque sortie éditoriale: David Lodge . Depuis un Tout Petit Monde, je suis une fan irréductible !

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    L'Art de la Fiction n'est pas un roman cette fois-ci, mais un essai sur...l'art de la fiction. Je le lis très lentement car le processus d'écriture m'intéresse beaucoup, alors je prends des notes, je reviens en arrière, je cogite... De grand noms sont invoqués à l'appui de cette démonstration, telle que James Joyce ou Jane Austen. C'est un bonheur de lecture.


    Le dernier de ma liste est Jay McInernay: pareil, c'est un habitué de ma bibliothèque, avec son jumeau maléfique Brett Easton Ellis. Je ne peux m'empêcher de les lire. C'est un style de roman plus trash, plus cynique encore, avec une cruauté d'écriture glaçante.

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    Glamour Attitude est aussi pop et bling bling que possible: cocaïne, people, fric et décadence. C'est encore le Jay McInernay d'avant La Belle Vie, avant la descente fulgurante post nine-eleven. Bizarrement je ne l'avais pas encore lu, "gavé" que j'étais du duo Ellis-McInernay.
    Mais je suis faible...Ce n'est pas son meilleur. Je lui préfère de loin 30 ans et des poussières et La Belle Vie.



    Sinon, là je mange un BN aux fruits rouges...Allégé...Genre...C'est quand même un BN...Je sais pas si ça compte comme un fruit dans les 5 par jours ?? Non, hein...

    Il faut que je trouve le temps de visionner Elizabeth l'âge d'or, avec la beeeeeeelle Cate Blanchett. Pffff je travaille trop !