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Les livres - Page 41

  • PAL : ses cames, à Océane

     

     

    L’été est bien là, les gens partent en vacances (même moi, bientôt hiiii), et les gens à la mer ils aiment bien lire le « livre de l’été ». Notez bien que ceusse qui partent à la campagne et à la montagne aussi aiment lire. Mais c’est pas la question, arrête de me perturber.

     

    Brrrref on en était où ? Lire l’été, oui.

    Alors moi, dans ma grande mansuétude je voudrais te suggérer de quoi te fendre la poire facile, ou bien de quoi frissonner en rigolant (c’est possible, comme la SNCF), voire même de quoi te creuser le cerveau. Ce dernier point étant bien entendu réservé aux lecteurs dotés d’un cerveau, dont la liste suit…

     

    Mon loupiot : tu aimes Dan Brown et Bertrand Delanoë ? Ta vie c’est Dalida et Benoit XVI comme Steevy le boulet ? Tu rêves de visiter le Vatican avec ton association d’éphèbe amateur de Mylène Farmer ? Alors ce bouquin est pour toi : Gay Vinci Code ! Rien que le titre, je me suis précipité dessus : j’aime les pastiches littéraires, alors à défaut d’un Umberto Eco sous la main (THE spécialiste des pastiches à mes yeux), celui-ci à parfaitement fait l’affaire !

    Vous prenez le scénario du da Vinci Code, vous y rajoutez tous les clichés du milieu gay, et vous avez un cocktail savoureux et drôle !

     

     

     

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    Si tu trouves que BHL est un phare de la pensée, que Anna Gavalda représente la quintessence du roman français, ou si simplement tu manques d’humour au sujet des talents littéraires de Guillaume Musso et de Marc Levy, alors passe ton chemin.

    Sinon, jette-toi sur l’autre ouvrage de Pascal Fioretto. « Et si c’était niais » (j’adore ce titre) reprend chapitre par chapitre les plus gros vendeurs de librairie (il parait que certains écrivent les titres qu’ils signent, mais chuut, c’est un secret), et on voie une histoire s’écrire à la manière de.

     

    J’ai bien aimé. Sachant que l’histoire en elle-même ne casse pas 3 pattes à un canard, le plaisirs risque d’être amoindris si on n’a pas lu d’abord les œuvres d’Anna Galvaudé et consort.

    La plume est acide, mais on sent quand même une certaine tendresse pour ces auteurs décriés par une frange de la critique (dont moi, je l’avoue) et en tout cas, pour les reproduire si fidèlement, Pascal Fioretto les a lu attentivement. Où l’on en vient à conclure que ces auteurs ont en tout cas un style bien à eux, puisque définissable.

     

    Bref on peut rire et apprendre aussi 2, 3 petites chose pas inintéressantes !

     

    Si vous avez des envies plus ciblées en matière de domaine de lecture dites le moi, j’en tiendrais compte : si vous préférer que je vous dégotte un polar, un roman d’amûuuur ou un essai sur la décroissance. I’ m your’s !

     

    Bisous câlins, bisous minou, comme disait (à peu près) feu Macha B.

  • Une femme, un homme, plus de possibilités

     

    Vous connaissez mon éclectisme en matière de littérature. Je lis de tout car il faut lire de tout, comme on mange de tout.

     

    Je vous ai assez bassiné avec mon attrait pour cette frange de la littérature qu’on appelle chick-lit, ou littérature de poulettes. C’est un terme un peu réducteur pour désigner finalement une production livresque (oui j’ai galéré pour trouver un synonyme à littérature…) très disparate.

     

    La semaine passé j’ai reçu l’amour en héritage un petit bouquin, de la part du site Chez les Filles, qui me proposait donc de lire « Ex and the City », et éventuellement d’en parler après lecture.

     

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    Là aussi, vous me connaissez suffisamment pour savoir que dès que je voie 3 lignes, je me précipite ventre à terre les lire.

    C’est donc avec plaisirs que j’ai lu  « Ex and the City », de Alexandra Heminsley, jeune journaliste anglaise (ah !!! comme j’aime ces deux mots associés^^)

     

    Déjà, le bouquin partait avec un a priori positif : j’ai rarement été déçue par les écrivaines anglaises, tant elles ont une fraicheur, un ton impertinent et décalé, quand elles ne sont pas les reines du crime !

     

    Autre bon point, la maison d’édition, Belfond, et la collection, Mille Comédies, qui éditent notamment Marian Keyes et Sophie Kinsella, deux auteurs que j’affectionne particulièrement dans ce type de littérature.

     

    Passons au livre lui-même. Ce n’est pas un roman, mais un « manuel de survie à l’usage des filles larguées » , pour reprendre le sous-titre même.

     

    Alexandra Heminsley part d’une expérience personnel de largage intempestif, pour décrire à la fois les conséquences et les moyens de s’en sortir la tête haute et le talon droit !

     

    Alexandra Heminsley, merde appelons- la Alex, nous raconte ainsi son propre largage, en tout cas le plus douloureux, et de ce point de départ, elle aborde les signes avant-coureur du largage, puis les façons de le gérer.

     

    Toujours avec humour et recul, Alex revient sur ses propres erreurs d’interprétation, sur les travers qui nous guettent. L’attachement trop rapide pour de mauvaises raisons, la recherche de l’homme à tout prix, le désarroi et l’abattement. L’attrait pour les pots de crèmes glacées et les soirées entre copines ne sont pas oubliés.

     

    De manière régulière, le récit est entrecoupés de références historique sur un ton tout aussi girly que le reste. Ainsi on peut s’épancher en compagnie des grandes larguées de l’histoire

    (Ah cette pauvre Ariane, voilà ce que c’est, tu rends service, tu fais potiche avec ton fil à la sortie de la grotte, et le super-héros se barre en t’oubliant, pfff Thésé über pas sympa quand même !)

     

    Alexandra revient aussi sur les malheurs amoureux de nos grandes héroïnes du petit écran, dont ma chère Buffy : si cette petite niaise m’avait écouté elle se serait barré à Los Angeles avec Spike sous le bras, plutôt que de sauver la mise à sa bande d’ingrat. Et qu’on ne me parle pas d’Angel par pitié !

     

     

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    Ils sont pas cromignon ?

     

    Bref, vous aurez compris que cette chère Alexandra (qui est journaliste à Londres et pas moi, monde de merde), cette chère Miss Heminsley donc, nous a pondu un chouette guide à l’usage des cœurs brisés, mais sur un mode positif et re-boostant !

     

     

    Elle fait appel à notre imaginaire collectif de jeunes femmes, complexe mélange d’envie et de contradiction, aussi romantique que terre à terre : nous toutes !

  • Je reviens du Tabac

     

    Non, je ne veux pas mener cette chère Anna sur le sentier de la perdition, alors qu’elle entame un arrêt clope total.Non je ne suis pas comme ça. Anna, courage pense à ton 13ième mois !

     

    Dans la douce province d’où je viens, le bureau de tabac, c’est l’endroit où t’achètes les journaux, les timbres (et accessoirement des clopes, je le reconnais).

     

    Oui tu as compris, on va (encore !!!!) causer journaux.

     

    Causer. C’est le terme qui sied.

     

    J’ai hésité à faire un jeu de mot pourri pour le titre, genre causons de causette (oui Causette c’est la revue dont il va s’agir, mais on voit ça après, là je te raconte ma vie).

    Il était bien mon jeu de mot, ou bien pourri ? J’ai des velléités d’humour. Je suis sûr que je peux être aussi drôle que…Non pas Anne Roumanoff, ni Florence moyennement drôle Foresti…Ni Roselyne trop rose Bachelot…Non mon modèle de drôlerie féminine c’est  Barbie, la poupée : des années qu’elle nous fait rire avec sa caricature de la femme ! On y croirait. Barbie elle est tellement libérée, que la mienne je l’avais mariée avec mon otarie en plastique jaune (ou était-ce un phoque ? Je ne sais plus, le doute m’habite.)

     

    Bref, Barbie phoqueuse (mouahhhhhhh je suis drôle, z’avez vu ???), c’est le genre de sujet dont pourrait s’emparer CAUSETTE.

     

     

    Vous savez, le journal dont parlait Gee Mee dans un commentaire.

     

    Zieutez la couv’:

     

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    Alors donc je ne connaissois pas cette revue. Chère, 4,9€  mais pour 2 mois, et dedans ça le vaut.

     

    C’est un magazine plus féminin du cerveau que du capiton, c’est le slogan du bidule, et ce n’est pas faux.

    On te parle faits de société, féminisme, actrice, romans, mais avec un vrai ton nouveau.

     

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    Dans ce numéro, on aborde des sujets aussi variés que le maillot de bain ou les frais de nos députés, le pourquoi de la chasse aux poils. On croise des humoriste moins mains stream que les stars télévisuelles habituelles. Le journal est ponctué de dessins, de saynètes, ce qui change un peu des (indigestes) pages pub par millier.

     

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    Le ton général est intelligent, pas trop relou non plus, ça reste très accessible, c’est simplement la prise en compte de nouvelles envies de lectures féminines.

    Ne vous attendez pas à des pages shopping par exemple pour l’article sur les maillots de bain, ce n’est pas le genre de la maison.

    Il y a une page très intéressante sur la gratuité, et ses enjeux actuels, de belles photos sur la Chine.

     

    Jusqu’au bout Causette nous soigne, avec une petite page bd très sympa en 4ième de Couverture.

     

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    Bref, une belle découverte, un régal. Recommandez-la à vos médiathèques cette petite Causette.

  • Revue de presse

     

    Ça te dit qu’on reparle journaux, revues, mensuels, hebdo, presse quoi ?

     

    En même temps t’as pas le choix, vu que je ne vais pas commencer non plus à te demander ton avis. Mais t’inquiète, ce temps viendra…

     

    [Ici, installation de la première phase de suspens…restez pas loin les gens, suite du teasing dans quelques jours !]

     

    Bref, revenons à nos moutons : nos amis les journaleux, et leur prolifique production.

     

    Tu connais mon amour immodéré de tout ce qui est écrit (même les boites de céréales le matin…), et donc je lis plein de journaux, des fois n’importe lesquels. Non, pas Libé, le Nouvel Obs ou le Figaro quand même, j’ai un sens de l’humour limité les concernant.

     

    Bon, voici ma cargaison de la semaine passée, avec une erreur d’achat, un fil rouge, et des petits nouveaux ! Tu joues avec moi ??

     

    Alors là, je crois que l’erreur on la voit tout de suite (le premier qui dit les Inrocks spécial MJ est banni à vie de ce blog, et je lui maraboute le zizi : oui M1, je pense à toi ^-^)

     

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    Si je vous dis « tous les secrets de Marc Levy »,  des conseils lectures par Anna Gavalda, des pages modes aussi excitantes que Angie from Secret Story, des bons plans sur Paris (oui Paris c’est la France), tu penses à qui ? À Elle…Oui j’ai fauté, je suis sorti de mon code de conduite, comme quand j’ai acheté (oui quoi payé avec mes sous !!) un deuxième roman de Guillaume Musso !! je sais pas, c’est mon goût pour l’aventure, l’inattendu, le risque ???

    Bref, il sera très bien au recyclage ce numéro de Elle… Sinon, il y avait la belle pub Dior Escale en quatrième de couverture, ça console.

     

    Par contre, camarade lecteur, jettes-toi sur le LIRE, spécial poche, si toi pas savoir quoi lire, t’auras des pistes, plein de pistes, ou tu me demande, j’adore caser les bouquins que j’aime !

     

    Et GQ, j’adore, je suis fan !! Même les photos à oilp de Gisèle, elles sont belles ! Il y a des articles pointus sur le cinéma, la musique, la littérature, les icônes d’hier et d’aujourd’hui, toutes choses qui intéressera les ladies aussi bien que les gentlemen ! Et leur page style sont très bien faites, avec de véritables leçons de bon goût et de dress code ! Lisez –le  si vous ne connaissez pas, vous serez agréablement surpris !

     

    Femme, comme d’hab’ j’aime, z’avez qu’à l’achetez vous saurez.

     

    Muze : je suis fidèle depuis le premier numéro, je vous en ai déjà parlé, un magazine féminin orienté sur la littérature et plus largement sur la culture.

     

    Et puis bah, les Inrocks, voilà quoi, je suis encore triste de ce que vous savez…

     

    Et là, que vois-je, que vois-je !!!

     

     

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    Oubliez BIBA, c’est BIBA quoi, rien de spécial, pareil z’avez qu’à l’acheter.

     

    Par contre le hors-série Muze sur des femmes d’exceptions, n’hésitez pas ! J’ai fais des découvertes, comme la photographe Tina Modotti, ou Louise Bourgeois ! C’est le genre de numéro que l’on garde longtemps !

     

    L’Optimum, encore une revue cataloguée Homme, que j’ai pris plaisirs à lire, mais moins que GQ. A voir…

     

    Au milieu de la photo, certains auront reconnu Henry sexy Cavill en une de  Upstreet, qui lui consacre un bel article, avec quelques portraits miam miam mais pas assez dénudé hélas !

    Upstreet est une belle revue, très classieuse, pointue et qui mérite le détour. Henry, Henry…

     

    Et puis bah, Télérama, c’est mon journal télé, encore plus intéressant que d’habitude…

     

    Le point je ne le prends jamais, jamais, sauf là. Pour ce que vous savez.

     

    Et le Time, je le lis quelquefois, et là, je ne pouvais le louper, pour ce que vous savez.

     

    Quant à celui dont je ne prononce pas le nom, malgré les multiples images que je vous en montre, je vous en reparle ce soir.

  • J'ai vu le roi Corbeau

     

    Bon, il n’y a pas que le cul dans la vie, il y a aussi la bouffe la littérature.

     

    Je crois avoir laissé transparaitre ça et là, dans certains commentaires, ne pas être une fan inconditionnelle de la série des Harry Potter. Pour tout dire, j’ai lu les deux premiers tomes, ainsi qu’un bon tiers du troisième. Puis j’ai laissé tomber. Certainement que je m’y remettrais plus tard…Bien plus tard.

     

    Toutefois, ce qui m’a mené à la lecture de l’œuvre de mademoiselle Rowling, c’est un attrait réel pour la magie et son univers. Je suis fascinée depuis longtemps par les histoires de sorcières, de magiciens. Les chaudrons, potions et autres sorts, font vibrer en moi la corde sensible à l’occultisme, au mystère !

     

    Je vais donc assez facilement vers ce genre de littérature (les médisants rétorqueront que je vais facilement vers n’importe quoi qui ressemble un peu à un livre…), et je découvre comme ça des auteurs malheureusement moins connus que la maman d’Harry Potter.

     

    Ainsi mon chemin a croisé la route de Susanna Clarke, auteur du magnifique Jonathan Strange et Mr Norrell.

     

    Je vous colle le résumé d’Amazon : Il y a des siècles de cela, du temps où la magie existait encore en Angleterre, le plus grand magicien de tous était le roi Corbeau. Enfant d’homme élevé par des fées, le roi Corbeau mêla sagesse féerique et humaine raison pour fonder la magie anglaise. En 1806, année où commence le roman, il n’est plus guère qu’une légende. L’Angleterre est gouvernée par un roi fou, Lord Byron bouleverse les mœurs autant qu’il révolutionne la poésie, les guerres napoléoniennes ravagent le pays… et plus personne ne croit à la pratique de la magie. Or voici que Mr Norrell, le reclus de l’abbaye de Hurtfew, lance un défi aux magiciens théoriciens qui pullulent dans le pays : il prouvera qu’il est le seul véritable magicien du pays. Dans une scène éblouissante, il prête parole et mouvement aux statues de la cathédrale d’York. La nouvelle du retour de la magie en Angleterre se répand jusque dans les frivoles salons londoniens. Pédant, prétentieux, Mr Norrell devient pourtant la coqueluche de la noblesse londonienne. Mais lui veut davantage : aider le gouvernement dans sa guerre contre Napoléon. Il bloque les Français en rade de Brest grâce à une immense flotte anglaise composée de navires nés de la pluie, et dote les côtes britanniques de charmes protecteurs.
    Aider le royaume d’Angleterre n’est pas l’unique obsession de Mr Norrell. Car il veut aussi, et surtout, éliminer tout rival possible. C’est compter sans la prophétie : Deux magiciens paraîtront en Angleterre. Le premier me craindra ; le second de me voir brûlera. Et bientôt il croise sur son chemin un brillant jeune magicien, Jonathan Strange. Ce dernier est charmant, riche, un brin arrogant, mais imaginatif et courageux. Mr Norrell, séduit, le prend pour élève. Ensemble, ils éblouissent le pays de leurs exploits. Mais leur association tourne vite à la rivalité…
    Plus de deux millions d’exemplaires vendus à ce jour, prix Hugo, prix Locus du premier roman, BookSense du roman de l’année, roman de l’année du Time Magazine, traduit dans dix-sept pays, bientôt adapté au cinéma par les studios NewLine, Jonathan Strange & Mr Norrell, publié sous deux couvertures différentes (soit noire, soit blanche) est un phénomène.

     

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    J’ai adoré ! Au début pourtant, j’étais un peu dubitative, en ce sens où je trouvais que l’apparition de Mr Norrell dans la ville où commence le récit, cette apparition donc se fait assez rapidement, pour le voir tout aussi vite filer vers Londres.

    Et puis je trouvais aussi que l’apparition de Jonathan Strange venait assez tard. Peut-être était-ce l’impatience dû au titre.

     

     Et puis le fait d’amener doucement les personnages et toute la mise en place du récit, sert une qualité d’écriture digne d’un Dickens, ou de tout autre auteur de l’époque : Susanna Clarke pose le décor, amène les personnages et ensuite nous sommes prêts à voler vers une épopée fantastique !

     

    J’ai été d’abord scotchée par la qualité du style, avant même d’en arriver à l’histoire même ! Il s’agit certes de relater des faits tenant au fantastique, à l’ésotérique, mais le livre se lit comme un récit bien documenté sur une corporation un peu particulière, les magiciens. L’écriture est pour ainsi dire d’époque ! Pour un écrivain contemporain, j’ai été vraiment bluffée !

     

    Ce roman plaira à tous les aficionados des romanciers du XIXième siècle britannique.

     

    Pour l’histoire, c’est une approche « adulte » de la magie. C'est-à-dire que ce n’est pas vu comme une chose imaginaire, que l’on tient loin du quotidien.  Au contraire, la magie est ici un personnage central du roman. Elle est un outil du quotidien. Les magiciens étaient des conseillers précieux du pouvoir politique. Mais avec le temps, le prestige de la magie s’est terni. Prestige que Mr Norrell va rétablir, en accomplissant des actes incroyables, avec Jonathan Strange. Actes héroïques et fantastiques, mais ancrés dans le réel.

     

    La relation de ces deux magiciens est aussi une part importante du récit : comment ils se rencontrent, deviennent l’un l’élève de l’autre, jusqu’à la déchirure. Toutes les intrigues, les rebondissements que cela suppose, nous tiennent en haleine, sans faillir !

     

    Alors certes c’est un pavé, mais en en le terminant, je me suis dit « déjà ! » tant on vit l’histoire avec les personnages.

    Alors, si vous avez aimé Harry Potter, le seigneur des Anneaux, ou la Fantasy en général, la lecture de ce livre renouvellera votre approche du genre.

    Plus tard on parle shopping, d’accord ?