... C'est dimanche soir !!!!!!
Un peu d'entrain que diable:cette soirée ne sera pas mélancolique !
Je fais des crêpes, j'ai terminé trois romans de Jean Teulé! Et je vais commencer Ambre: tout n'est pas perdu alors.
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... C'est dimanche soir !!!!!!
Un peu d'entrain que diable:cette soirée ne sera pas mélancolique !
Je fais des crêpes, j'ai terminé trois romans de Jean Teulé! Et je vais commencer Ambre: tout n'est pas perdu alors.
Aujourd’hui point de poésie, pas tout les jours, faut pas déconner quand même !! Je vous laisse un peu de répit !
Je me faisais la réflexion que les choses vont tellement vite, que je suis un peu en dehors parfois. En fait j’ai l’impression de n’avoir du monde qu’un digest, préfabriqué par différents média, qui me montrent où regarder.
Evidemment que je ne peux me tenir au courant de tout et tout savoir (vous êtes déçus, non, je ne suis pas parfaite, juste vachement bien)!
Et là si je prends l’actualité immédiate, et en mettant de côté les nouvelles trash genre les personnes qui flinguent à tout va, la guerre et ce type d’actualité, il me reste en tête :
SUSAN BOYLE !!!
Et bah elle chante bien la bougresse ! Pas de commentaire sur la robe s’il vous plait, encore que l’opinion avisé de notre cher Alain Destrem me manque !
Sans déconner, elle m’a filé la chair de poule !!! Presque à m’arracher une larme ! Mais moi je ne suis pas une pleureuse, pas comme ce jury de gamines chialeuses ! Vous avez vu celui qui lâche sa petite larme ? On voit sa mâchoire de grand sensible trembloter d’émotion : je suis moi-même émue de tant de….de tant de quoi je ne sais pas, mais chuis émue !
Bref la Susan, avec son délicieux accent, elle te le retourne ce jury, c’est trop beau ! La revanche du Laid sur le Beau, du Gros sur le Mince ! Merde pourquoi je me sens aussi concernée soudain !!!!! Panique à bord, faut que je me rachète une crème amincissante et une paire de chaussures (note pour plus tard : on avait dit PLUS DE CHAUSSURES ! Bientôt vous saurez pourquoi ! ). Parce la Susan j’ai beau trouver qu’elle chante bien je ne veux pas lui ressembler, non je ne serais pas faux-cul moi ! Et j’espère que son futur producteur lui fera un relooking chez Émilie Albertini, ou chez Charlie (le carré grossissant d’Adjani, c’est elle la coupable).
Alors quel avenir lui prédit-on à cet incroyable talent ? J’aimerais bien qu’elle fasse un petit bout de chemin, juste histoire de voir l’évolution.
Pour en revenir à l’émission même, incroyable talent donc, je suis dégoutée de voir que nous on se coltine un jury de vieux ringards dépassés qui veulent rester sur le devant de la scène, eux là:
Et les Britanniques ont droit à ce jury, un peu plus différent :
Pour tout avouer je nourris une passion secrète pour Simon Cowell…Un amour incompris et maudis quoi. Sinon, les deux autres, connaît pas.
Et avec tout ça, même pas que je regarderai la nouvelle star !
Même si j’ai eu les mêmes lunettes que Camélia Jordana.
Sinon, quelqu’un pourrait me dire pourquoi de toute éternité, les candidats de téléréalité style star’ac et nouvelle star ont tous des prénoms trop bizarre ?
Une tradition immuable de l'école primaire, en tout cas de mon temps, était la récitation de poésie. Quand je dis de mon temps, je me sens un vieux dinausore de plus de 20 ans ! Mais il ne s'agit pas de remonter plus loin que les années 80, mes années de Primaire.
C'est une époque bénie ou j'avais encore tellement à découvrir (encore maintenant, rassurez-vous )
Je me souviens de cette période comme baignant dans la fascination pour le Nord. Oui le nord: je sais, Dany Boon m'a tout piqué, les Ch'tis j'y avais pensé avant.
Blague à part, j'étais en pleine lecture de grands écrivains, comme André Maurois, André Dhôtel, moins lu maintenant hélas, et j'aimais cette écriture tellement lié e à la terre, à une région et pourtant universelle dans son langage. Et bon dans ma tête un peu brouillonne d'écolière je sautillais d'écrivaine en poète avec le même plaisirs !
Et l'épreuve de récitation en classe, que je n'aimais pas plus que ça, était quand même l'occasion de découvrir un nouveau nom à lire ! Un autre personnage pour ma galerie personnelle.
Je ne me souviens pas de tout en réalité. Mais je me vois distinctement réciter un poème D' Émile Verhaeren, sur le vent, sur le nord. Le titre exact je ne le sais plus. Mais aprés cette récitation je me suis plongée tête la première dans les ouvrages des écrivains nordistes, français, belge ou flamand. A moi Verhaeren et Rimbaud, Hugo Claus et le Chagrin des Belges.
Et je découvrais le nord que sous cet angle de la littérature et de la poésie: avec des plaines balayées par le vent, un peuple austère et attachant, bref le mythologie qu'une petite fille peut se créer et nourrir de ses lectures.
Tout seul,
Que le berce l'été, que l'agite l'hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
Il impose sa vie énorme et souveraine
Aux plaines.
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
Les yeux aujourd'hui morts, les yeux
Des aïeules et des aïeux
Ont regardé, maille après maille,
Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ;
Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ;
Il abritait leur sieste à l'heure de midi
Et son ombre fut douce
A ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis.
Dès le matin, dans les villages,
D'après qu'il chante ou pleure, on augure du temps ;
Il est dans le secret des violents nuages
Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s'épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
- Lèvres folles et bras tordus -
Il jette un cri immensément tendu
Vers l'avenir.
Alors, avec des rais de pluie et de lumière,
Il frôle les bourgeons de ses feuilles premières,
Il contracte ses noeuds, il lisse ses rameaux ;
Il assaille le ciel, d'un front toujours plus haut ;
Il projette si loin ses poreuses racines
Qu'il épuise la mare et les terres voisines
Et que parfois il s'arrête, comme étonné
De son travail muet, profond et acharné.
Mais pour s'épanouir et régner dans sa force,
Ô les luttes qu'il lui fallut subir, l'hiver !
Glaives du vent à travers son écorce.
Cris d'ouragan, rages de l'air,
Givres pareils à quelque âpre limaille,
Toute la haine et toute la bataille,
Et les grêles de l'Est et les neiges du Nord,
Et le gel morne et blanc dont la dent mord,
jusqu'à l'aubier, l'ample écheveau des fibres,
Tout lui fut mal qui tord, douleur qui vibre,
Sans que jamais pourtant
Un seul instant
Se ralentît son énergie
A fermement vouloir que sa vie élargie
Fût plus belle, à chaque printemps.
En octobre, quand l'or triomphe en son feuillage,
Mes pas larges encore, quoique lourds et lassés,
Souvent ont dirigé leur long pèlerinage
Vers cet arbre d'automne et de vent traversé.
Comme un géant brasier de feuilles et de flammes,
Il se dressait, superbement, sous le ciel bleu,
Il semblait habité par un million d'âmes
Qui doucement chantaient en son branchage creux.
J'allais vers lui les yeux emplis par la lumière,
Je le touchais, avec mes doigts, avec mes mains,
Je le sentais bouger jusqu'au fond de la terre
D'après un mouvement énorme et surhumain ;
Et J'appuyais sur lui ma poitrine brutale,
Avec un tel amour, une telle ferveur,
Que son rythme profond et sa force totale
Passaient en moi et pénétraient jusqu'à mon coeur.
Alors, j'étais mêlé à sa belle vie ample ;
Je me sentais puissant comme un de ses rameaux ;
Il se plantait, dans la splendeur, comme un exemple ;
J'aimais plus ardemment le sol, les bois, les eaux,
La plaine immense et nue où les nuages passent ;
J'étais armé de fermeté contre le sort,
Mes bras auraient voulu tenir en eux l'espace ;
Mes muscles et mes nerfs rendaient léger mon corps
Et je criais : " La force est sainte.
Il faut que l'homme imprime son empreinte
Tranquillement, sur ses desseins hardis :
Elle est celle qui tient les clefs des paradis
Et dont le large poing en fait tourner les portes ".
Et je baisais le tronc noueux, éperdument,
Et quand le soir se détachait du firmament,
je me perdais, dans la campagne morte,
Marchant droit devant moi, vers n'importe où,
Avec des cris jaillis du fond de mon coeur fou.
Emile VERHAEREN - La Multiple Splendeur.
L'écoute de l' Hiver, me fait immanquablement penser à la lutte d'un arbre contre les éléments. Je vois cet arbre saison aprés saison, immuable et fier. Les mêmes images me reviennent toujours.
Certains n'en finissent pas de nous étonner !
Aujourd'hui, nous allons aborder un débat qui devrait faire la une de la blogosphère fashion:
Une femme en boubou représente-elle systématiquement la classe laborieuse des techniciennes de surface ?
Cette intéressante question de mode est posée par le peu connu (et c'est dommage) Alain Destrem, élu (si, si) UMP du XVième arrondissement de Paris.
Certes la fashion week est terminé, et nous sommes déjà dans la préparation de la collection hiver, mais peu importe Alain, l'ami des femmes, ose poser la question de la fashion attitude en boubou.
Ségolène Royal en vadrouille à Dakar, s'est fondu dans l'ambiance locale, et bon, voilà ça donne une petite Ségo en boubou bleu ! Zieutez moi ça:
C'est pas so romantique ça, à défaut d'être démocratique !
On va éviter le point godwin, mais UMP, c'est Union pour un Mouvement tout Pourri ou quoi ??
Sinon faudrait voir à prévenir le big commander in chief que la tendance printemps-été a changé:
Demain nous étudierons le port du foulard dit à la MAM:
Je vous laisse, j'ai un boubou à commander on the web.
La fin de semaine est arrivé très vite. Comme trop souvent en ce moment, les jours filent sans que je ne les voient réellement!
J'ai décidé de ralentir considérablement le rythme à l'avenir, pour enfin réaliser toutes ces petites choses que j'ai mis de côté.
Il y a des livres achetés mais que je n'ai pas encore pu lire :
D.H Lawrence : La Fille perdue
Elizabeth Bowen : Emmeline
Charles Robert Maturin : Melmoth
Harlan Coben : Dans les Bois
Jean Teulé : Je, François Villon et Le Montespan
Gore Vidal : Julien
Je pense que le Harlan Coben fera l'affaire pour mon trajet en bus quotidien, et puis sera vite lu : ces polars sont en général très prenant !
Les autres, je préfère les réserver pour mon petit chez moi, et les déguster en même temps qu'une bonne tasse de thé.
Mais je vous en reparlerais, une fois lu !
A part la lecture, j'avais quelques projets en tête, rien d'extraordinaire, mais des envies survenues par hasard, puis qui se sont installées durablement dans mon esprit.
Par exemple, on m'a toujours considérée comme une intello, peu encline au travaux manuels, jusqu'à me dissuader de toute initiative en ce sens. Bêtement je me suis pliée à ce cliché. Très bêtement.
Pourtant, j'ai toujours eu envie de tricoter et je n'ai jamais osé franchir le pas: vous me direz il y a plus audacieux comme Rubicond à franchir :) mais c'est comme ça. Et puis la mode du Knit spirit à envahi la blogosphère, et quelques tour de cous Kookaï-like plus tard, je restais là à me demander si mon désir de tricot répondait à une envie personnelle ou à du moutonnage blogosphérique. 'tain, elle en a des questionnement existentiels, dois-tu penser pauvre lecteur ! Mais oui, ça me travaillait, et un planning surchargé aidant, je n'ai pu réussir à dévider la moindre pelote !
Bref, je suis allée chez Truffaut (visite dominicale , next to the cinema), et outre des tasses, on trouve aussi de la laine !!! Un jour, c'est promis j'achèterais des plantes chez eux !
Mais maintenant que la laine est achetée, il faut la filer la tricoter ! C'est dans mes incroyables projets de la semaine prochaine !
J'ai acheté le tricot pour les nuls, et je dois être encore trop dummy pour comprendre !!! Mais une collègue doit m'expliquer, heureusement !
Lecture, tricot, ménage, des fois je me sens l'âme d'une ménagère de moins de cinquante ans, pfffffiou faut que je me reprenne !
Vous connaissez Tété ??? Moi j'adore !