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Oh Océane - Page 148

  • Le ronin aux cheveux verts


    La grande Manu (un peu de flatterie ne nuit pas) nous propose un concours qui déchire sa mère (pas celle de Manu, je ne me permettrai pas... vu l'enjeu)  Un concours où je peux on peut gagner une mini caméra. Il suffit de parler de son film préféré. En gros, je schématise.

    Telle que tu me vois là, ange de ma vie, j'aime le cinéma, mais essentiellement avec des gens morts dedans.

    Halte là ne t'enfuis pas !! Non je ne suis pas fan de films de zombies et autre Saw 1, Saw 2, Saw 3 etc..... (Encore que ce soit le pied pour filer se réfugier dans les bras d'un charmant jeune homme, je suis fourbe et j'ai lu l'art de la guerre de Sun Tzu : ses techniques marchent aussi pour le cul et l'amour)

    Non, quand je parle de films avec des morts dedans, je parle des acteurs d'avant, car c'est connu c'était mieux avant ma bonne dame !

    Gregory Peck, Montgomery Clift, Clark Gable, Liz Taylor (qui va pas tarder à clamser je pense), autant de raisons de mouiller ma culotte cinéphile (oui, je suis dans une pleine période poésie).

    Alors comme je suis aussi une chieuse, en plus d'être poète, je vais te parler de 2 films, un du temps d'avant que c'était mieux avant, un d'un japonais, parce que j'aime le Japon et les japonais et toutes les japonaiseries possibles ! Mais tous 2 ont un point commun : ils me parlent à moi des relations humaines, du rapport qu'entretient l'homme avec les apparences, qui sont évidemment trompeuses, et la conscience que l'on a de sa propre éthique et de ses propres faiblesses.

    Alors, le premier que j'aime voir et revoir et que je te conseille de visionner en ces temps fâcheux d'identité nationale, c'est Le Garçon aux Cheveux Verts.

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    Le pitch comme dit Ardisson mon idole en matière de T-shirt noir, c'est le suivant : « Orphelin à la suite d'un bombardement sur Londres, le petit Peter Frey est recueilli par un vieil artiste de cirque, Gramp, qui manifeste tant d'affection et de gentillesse pour l'enfant que celui-ci se laisse peu à peu apprivoiser. Miss Brand, sa nouvelle institutrice, lui prête d'autant plus d'attention qu'elle sait que Peter est pupille de la Nation et ne peut se consoler de la perte de ses parents, malgré toutes les prévenances de Gramp. Quelle n'est pourtant pas la surprise de Peter, un matin, de se réveiller avec les cheveux verts ! Du jour au lendemain, il devient l'objet, puis la victime de la curiosité de ses petits camarades et des adultes qui se moquent de lui. Personne ne peut trouver d'explication valable à cette extraordinaire situation. »

    Film de Joseph Losey, avec dans le rôle du petit garçon, Dean Stockwell plus connu pour son rôle de Al l'hologramme dans Code Quantum....

    J'aime ce film car il montre tout simplement les réactions des uns et des autres face à l'inconnu, à l'étrange. Le petit garçon, en acquérant cette couleur de cheveux inhabituelle devient un étranger à sa propre communauté. Celle-ci ne se fonde que sur les apparences, et là où il y avait un petit garçon adorable, elle ne voit plus qu'un être étrange, qu'elle ne peut vraiment comprendre, ni affecter dans une case attendue. C'est évidemment une métaphore sur l'intégration, les étrangers, ceux qui doivent faire face à l'incompréhension des autres face à leur apparence. J'ai adoré cette façon  presque poétique de parler des différences sans l'air d'y toucher. Comment la même personne peut être vue de différentes manières pour une simple question de couleur de.....cheveux ! Ça peut sembler incroyable, mais finalement est-ce plus incompréhensible que de s'en tenir à une couleur de peau ?

     

    L'autre film, c'est Zatoïchi de et avec Takeshi Kitano. Le pitch : « Dans le Japon des samouraïs, Zatoïchi est un voyageur aveugle qui gagne sa vie en tant que joueur professionnel et masseur. Mais son handicap dissimule un guerrier stupéfiant dont l'extrême précision et la rapidité en font un combattant hors-pair. Au fil de ses pérégrinations, Zatoïchi arrive dans un village sous la coupe d'un chef local, Ginzo, qui fait régner la terreur en se débarrassant de quiconque osera se dresser sur son chemin, par l'intermédiaire d'un redoutable samouraï ronin, Hattori. Zatoïchi rencontre dans un bar deux geishas aussi belles que dangereuses, qui se rendent de ville en ville pour rechercher le meurtrier de leurs parents. Leur seul indice est un nom : Kuchinawa. Alors que les hommes de main de Ginzo découvrent Zatoïchi, le combat s'engage et la légendaire canne-épée de celui-ci entre en action. »

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    Zatoïchi est un incroyable guerrier, aveugle ! Pourtant il manie les armes comme personne ! Sans vouloir déflorer le film (auquel cas tu t'arrêtes de lire ici même) la chute est phénoménale et du coup nous interroge encore sur notre capacité à nous arrêter aux apparences ! En effet Zatoïchi n'est pas aveugle : il voit parfaitement ! Mais il considère que la véritable force est de s'affranchir de certaines apparences, la confiance est une force intérieure. Comme aveugle, Zatoïchi fait l'objet d'un mépris et l'on pense qu'il est fragile. Mais les apparences sont encore une fois trompeuses. Zatoïchi lui n'a pas besoin d'offrir une façade guerrière ou pleine d'une arrogante confiance pour réussir. Il puise sa force ailleurs, et nous prouve qu'il est inutile et dangereux de se contenter de  regarder la façade pour en tirer des conclusions.


    Voilà deux films que je te conseille de voir au plus vite !

     

  • Premier tour


    **Note programmée, mais je reviens vite reprendre les choses en mains !**


    Aujourd'hui, c'est le premier tour des élections régionales. Il y a toujours les mêmes cassandre qui annoncent une abstention massive, comme si c'était une fatalité.

    Pourtant il faut aller voter, et s'impliquer.

    Voter. Pourquoi ? Très souvent, à lire l'actualité, à simplement regarder le comportement de nos édiles et de nos chers élus, et plus largement de ceux qui composent ce qu'on appelle pompeusement l'élite de la nation, je ne me sens pas plus valable qu'un serf du moyen-âge à qui l'on donne l'autorisation de voter pour son propriétaire.

    A quoi ça tient ? au fait que c'est toujours le même panel qui se fait élire et réélire, qui tient les rênes des différents pouvoirs. On a affaire aux mêmes castes sociales depuis des années et des années. Voter peut sembler dérisoire et comme inutile.

    J'ai eu des déceptions politiques, de grosses déceptions. Mais aussi des joies immenses, des victoires, des actes qui ont donné un jour un sens au fait de voter pour tel ou tel.

    Voter ne suffit plus, il faut que ceux qui ont perdu confiance en la politique comprennent que la politique c'est justement eux aussi. S'impliquer devient une nécessité. Militer devrait être un réflexe. On peut vivre son implication de différentes manières, pas seulement en prenant sa carte dans un parti, mais aussi en votant donc, en essayant d'être un poids, un lobby, une force, en s'intéressant aux Conseil Municipaux, aux faits de grèves, aux associations citoyennes ? Trouver à s'exprimer d'une manière ou d'une autre, se faire entendre, même individuellement auprès de son député de son élu local.

    Voter n'est qu'une implication parmi d'autre : mais elle permet de faire entendre sa voix, ne laissez pas les autres s'exprimer à votre place.


    Rappeler leurs promesses aux écrivains de l'ombre qui rédigent de beaux discours sur  « La France qui souffre ce n'est pas seulement celle des exclus, celle des désespérés, celle des laissés-pour-compte, celle des sans-domicile, celle des pauvres sans travail.
    La France qui souffre c'est aussi celle des travailleurs pauvres, de tous ceux qui estiment ne pas avoir la récompense de leur travail, de leurs efforts, de leurs mérites. Celle qui sait qu'avec le SMIC on n'arrive plus à se loger, celle des temps partiels subis, celle des mères isolées qui ne peuvent pas travailler à temps plein parce qu'elles n'ont pas les moyens de faire garder leurs enfants. C'est la France des salariés de l'industrie qui vivent dans la hantise des délocalisations, des cadres qui redoutent à 50 ans de faire les frais de la prochaine réorganisation et de ne plus avoir de place dans l'économie et la société. C'est aussi celle des artisans, des agriculteurs, des pêcheurs écrasés de charges et de contraintes et qui n'arrivent plus à faire face. C'est la France des classes populaires qui a peur de l'exclusion et celle des classes moyennes qui a peur du déclassement. »


    Rappeler que si ces promesses n'engagent que ceux qui les écoutent, nous porterons notre oreille et notre voix ailleurs, vers ceux qui portent encore quelques valeurs humanistes et sociales. Et s'il y a une droite décomplexée, faisons vivre une gauche sans complexe également : rappelons ce que certains veulent, tout basiquement, prendre à ceux qui ont trop pour donner à ceux qui n'ont rien. C'est simple, mais c'est la seule réalité économique qui vaut.

    Rien, rien ne justifie et ne justifiera jamais que certains dorment sur des fortunes, exigent des salaires inqualifiables tout en expliquant à d'autres que la crise exige de se serrer la ceinture.

    La fameuse crise n'est que la crise des banquiers et des voleurs complices qui veulent récupérer leur mise, pas la notre, pas la mienne en tout cas.

    Si le travail est une si grande valeur, si l'on fustige tant ceux qui seraient les assistés de notre société car ils survivent à coup de RMI, CAF et autres RSA, soyons logiques et donnons à la valeur travail le salaire qu'elle mérite, au lieu d'appauvrir encore et encore la classe moyenne  et de la monter contre els plus pauvres qu'elle.


    Alors maintenant voter pour qui ?

    Chacun fait selon ses valeurs. Les miennes me portent encore vers le souvenir de Jaurès et de Blum, et même de François Mitterrand. Et oui, certains pourraient rire, se moquer, mais penchez vous sérieusement sur le bilan des 4 derniers Présidents de la République, et vous n'en verrez aucun qui ait apporté autant de changements positifs, de liberté, de reconnaissances envers les femmes, envers la pénibilité du travail, envers la nécessité de croire en son peuple et en toute ses composantes.

    Ma façon de m'impliquer c'est de mettre la pression à nos élues, de leur rappeler incessamment ces valeurs et ces victoires passées, et surtout de leur rappeler que leur action compromet le quotidien de tous.


    Vous êtes le véritable pouvoir.

    Pensez-y !

     

  • Tiens un magazine


    Je profite du défi photo du jour de Virginie B pour reparler de mon Concours ! Et oui, Virginie se demande quel magazine, s'il ne devait en rester qu'un ?

    Causette bien sûr ! Le magazine plus féminin du cerveau que du capiton.

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    Je lis énormément de magazine, de Marie-Claire à Télérama en passant par Cosmo et le Monde Diplomatique. Causette est venue modifier mon univers, y rajouter une dose de réflexion, d'impertinence. Et de sourire aussi !

    Je vous laisse regarder là (click click) vous aurez un aperçu du numéro anniversaire.


    J'en profite pour préciser quelques petites choses sur le concours  « dans les souliers de Causette » : il s'agit bien d'imaginer quelle type de rubrique vous attendez d'une revue qui se revendique « plus féminin du cerveau que du capiton ». Après libre à vous de juste décrire vos envies en la matière, ou de carrément introduire un texte, une photo, un dessin, toute création qui serait l'illustration de cette rubrique ! Laquelle peut porter sur absolument n'importe quoi: aussi bien des thématiques déjà existantes que de l'inédit fruit de votre imagination.



    Et aussi précisions pour le Challenge Daphné Du Maurier : je vais éditer la note avec les nouveaux participants et un petit changement. Il suffira d'en lire au moins un, seulement. On a tous nos PAL et nos autres passions, donc j'assouplis, car je préfère qu'il y ait essentiellement du plaisir en la matière !

    A demain !

     

  • Dans les souliers de Causette !


    Hello les gens.

    Il faut croire que vos multiples plaintes sur le mode « bouhou je ne trouve pas Causette » ont atteint mon cœur de pierre. Je ne suis pas un vil Thénardier,  mais vous êtes de chouettes Causette, alors tout est possible !

    Non, je ne délire pas en filant la métaphore sur les misérables.

    Pas mal d'entre vous ont manifesté de la curiosité envers Causette, le magazine, la dernière fois où j'en ai parlé. Il y a même des lectrices déjà, j'étais ravie de le découvrir à cette occasion !

    Bref, ne faisons pas durer le suspense plus longtemps !

    Causette est cool, Causette est sympa : Causette a accepté de me faire plaisir (genre) en offrant à l'un ou l'une d'entre vous un abonnement d'un an ainsi que l'intégrale des numéros déjà parus. Pour les avoir quasiment tous, je peux te dire que c'est le genre qui se relit, se conserve, garde de son intérêt bien longtemps !

    Alors qu'allez-vous faire pour mériter ça ? Et bien c'est simple !

    Causette, « le magazine plus féminin du cerveau que du capiton » est une revue différente, qui se veut différente en tout cas ! Je sais que nous sommes pas mal à regretter parfois de retrouver les mêmes articles, les mêmes idées d'un magazine féminin à l'autre. Je vous propose donc de faire appel à votre personnalité, à votre imagination, à ce que votre notion du féminin a de plus drôle, intéressant, percutant, pour proposer une idée de rubrique, que vous verriez bien figurer dans un magazine comme Causette.

    Ça peut prendre n'importe quelle forme qui vous inspire ! Une rubrique photo, dessin, un texte ! Donc :


    - Vous cogitez sur une idée de rubrique,

    - Vous la présentez sous la forme d'expression qu'il vous plaira,

    - Vous m'informez de la publication à l'adresse rubriqueoceane@brindecausette.fr

    - Vous avez jusqu'au 21 mars minuit pour valider votre participation


    Ensuite, un jury composé de la rédaction de Causette et de moi-même choisira un ou une gagnante.

    Simple, non ?


    Vous pouvez  faire un tour sur leur site, brindecausette.fr, histoire de vous faire une petite idée de cet univers


    N'hésitez pas s'il y a des questions surtout !

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