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Quand le film de Jane Campion, Bright Star, est sorti, j’y suis allée avec joie, sur la seule foi de mon amour pour ce poète.
Chante de la nature, des sentiments et des sensations, Keats n’a pas eu besoin d’une longue vie pour nous laisser une belle œuvre.
Aujourd’hui, pour cette nouvelle case de mon Avent littéraire, je vous propose de lire ensemble un poème sur lequel j’aime méditer, quand je suis dans une période difficile.
Bienvenue à la joie, bienvenue au chagrin, À l’herbe du Léthé, à la plume d’Hermès ; Bienvenue aujourd’hui et bienvenue demain, Je vous aime tous deux d’une égale tendresse ! J’aime voir des visages tristes par temps clair, Et entendre un éclat de rire joyeux au milieu du tonnerre. J’aime ensemble le beau et l’infâme, La douceur des prairies sous lesquelles couvent des flammes, Un gloussement de rire devant une merveille ; Mais un visage sage à la vue d’une farce ; Le glas des funérailles et le carillon qui rit au clocher, L’enfant qui joue avec un crâne, Le matin clair et les coques des nefs par l’ouragan brisées, La belladone au chèvrefeuille unie dans dans un baiser, Les serpents dans des roses rouges sifflant ; Cléopâtre en robe de reine Les aspics pendus à son sein, La musique dansante et la musique triste, Ensemble réunies, raison avec folie ; Muses radieuses et Muses blêmes, Ôtez de vos visages le voile ! Laissez-moi voir ! et laissez-moi écrire Du jour et de la nuit Ensemble réunis. Laissez-moi étancher Toute ma soif d’un mal de cœur exquis ! Qu’un if me soit un ciel de lit, Entrelacé de jeunes myrtes, De pins et de tilleuls en pleine floraison, Et que ma couche soit une humble tombe d’herbes.
Tiré du recueil Seul dans la splendeur – Éditions du Point (Seuil)
Contrairement aux apparences, la citation du titre n'est pas de notre Royal Nain Vagal, mais de John Keats, étonnant, non ?
La semaine est riche pour moi, je suis un peu débordée. La reprise du travail n'a pas été évidente, mais le premier jour est le plus dur...
Je lis beaucoup en ce moment, j'espère en reparler (enfin !!) bientôt ! Que des chefs-d'œuvre, si, si c'est vrai, je n'exagère pas !!!
Je suis un peu paumée sur mes envies d'engagement politique. J'ai adhéré au PS et au MJS à l'âge de 16 ans à peine, animée par des convictions fortes et toujours présentes. L'échec de Jospin a été une rupture compliquée pour moi, pas à cause de cet échec à proprement parler, mais de toutes les couleuvres qu'il avait fallu, déjà, avaler, pour finalement en arriver à ce pitoyable échec. « Mon programme n'est pas un programme de gauche », cette phrase prononcée au 20h de France 2, je l'ai gardée en mémoire le reste de la campagne, avec la colère et le dépit au cœur. L'échec était logique.
Depuis, vers qui se tourner ? Je ne me vois pas militer pour que dans 2 ans, l'offre du parti ça soit Dominique Strauss-Kahn ou Ségolène Royal : un Strauss-Kahnien et une Royaliste, mais aucun socialiste. J'aurais voulu que le parti redevienne socialiste, qu'il ose exclure de ses rangs des gens comme Manuel Valls, Georges Frêche, d'autres encore, qui n'ont pas leur place chez nous. Un parti est fondé sur des valeurs et des principes. Cet engagement doit être sincère. Le comportement de chacun doit faire honneur à ses valeurs. Je suis naïve, mais c'est ma façon de voir les choses. Et ça fait des mois que je souffre d'être dans ce parti, de ne pas pouvoir le quitter car son histoire et ses valeurs théoriques me le font aimer. Je ne saurais même pas où aller en fait. En même temps, une des rares personnes que je considère un peu de gauche, c'est Hugo Chavez...
Je vais souffrir longtemps je sens.
Hier, j'ai twitté. C'est comme un tchat où n'importe qui peut intervenir. C'est amusant. Je vais essayer de ne pas trop m'y attacher, j'ai un métier quoi zut à la fin !
Dans le procès AZF, c'est la relaxe générale : il n'y a pas de coupables. La faute à pas de chance. Ou bien la volonté de ne pas créer une jurisprudence qui viendrait enfin responsabiliser les entreprises telles que Total. Manquerait plus que ça, tiens !
Cette année je me réinscris à mon concours de la mort qui tue, le truc pour devenir haut-fonctionnaire qui ne sert à rien mais qui peut décider de plein de chose. Mais cette fois, je vais me préparer, genre de manière sérieuse, en faisant la préparation officielle et toutes les salades autour. J'en ai assez d'avoir des chefaillons au-dessus de moi, je veux chefailloner à mon tour.
Je suis positivement ravie de la victoire de l'Algérie, ainsi que de celle de la France au foot. La main du destin... Je ne sais pas, mais je suis contente : je mets ma morale de côté par pur patriotisme. C'est mon côté identitaire nationale certainement.
J'ai des projets d'écriture plein la tête. Je suis un écrivain frustré, raté, envieux des succès de librairie aussi improbable que ceux de Marc Lévy, Guillaume Musso ou Muriel Barberry.
Je voudrais être à leur place, je suis jalouse, ça fait chier de l'admettre.
J'ai réécouté Gary Jules hier soir, et puis Jeff Buckley, et Marc Lavoine aussi.
J'ai envie d'amour, de première fois, du premier regard qui me clouerait sur place. J'ai envie de m'enflammer à nouveau. J'ai envie d'amour. Cette chose là vient, fait son nid en votre cœur, puis se lasse et va chercher un abri ailleurs. Je voudrais qu'il revienne et que ce soit évident, électrique, implacable. Je voudrais à nouveau ressentir les sursauts du cœur, avoir peur de ne plus être aimée, être heureuse de voir l'amour grandir, sentir l'intensité de chaque instant. Je voudrais vivre le début de quelque chose, un début qui dure toujours.
Redevenir un astre qui brille dans le ciel unique de l'Amoureux.