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luca turilli

  • Playlist de mars (sans les One Direction)

    C’est l’heure du bilan musical de mars. Plutôt que bilan, je parlais d’évocation musicale : juste envie de partager quelques titres que j’ai écoutés le mois dernier, sur lesquelles je suis tombée par hasard, où dont le souvenir m’est revenu au hasard des pensées et des événements.

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    Let’s go :)








     

    Sarah Vaughan – Fly me to the moon

    Je ne saurais mieux dire : fly me to the moon, please love.

     

    Jean-François Cohen – La tour de Pise

    Une chanson qui m’est revenue de la nuit des temps, du fond de ma mémoire. Je me rappelle très exactement du clip (réalisé par Michel Gondry !) et des paroles. Cette chanson m’avait marqué à sa sortie, et il y a quelques jours j’en ai rêvé, au point de me réveiller un matin en murmurant les paroles.

     

    Chrisette Michele – Blame it on me

    Une belle voix, chaude et un air qui m’a accompagné quelques jours.


    Zazie (avec Dominique Dalcan)  – Rose

    Parce que j’ai écouté le nouvel album de Zazie, que je n’ai pas aimé, snif, et que je me suis consolée en écoutant ce vieux titre que j’aime bien, B.O. d’un film très bien aussi par ailleurs.


    Luca Turilli – Princess Aurora

    Pour finir, un peu de métal mélodique, avec cette chanson que j’aime beaucoup, dans sa version française autant qu’en anglais. Peut-être parce que je rêve parfois que ma magie opère un peu plus loin que dans mon imaginaire…

    Bref :)

    J’aime bien ces petites réminiscences musicales. Vous ne trouvez pas que c’est magique à quel point n’importe quelle petite musique peut s’attacher à notre mémoire ? Je serais curieuse de savoir ce qui tourne dans la votre :)

  • L'émotion, c'est émouvant

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    Waterhouse - The Shrine

     

    Aujourd'hui, je voudrais penser particulièrement à de géniales bloggeuse, fort occupées en ce moment, puisque l'une se marie et l'autre, ça ne saurait tarder.

     

    J'aime ces deux jeunes femmes, chacune pour des raisons différentes. Elles me font parfois sourire, quelquefois elles soulèvent des émotions moins légères, mais quoi qu'il en soit j'aime les lire et j'apprécie la personnalité qu'elles dégagent.

     

    Bon, il faut dire que j'ai une caractéristique un peu chiante : je pleure dès qu'il s'agit de mariage. Oui, dès que j'apprends que quelqu'un tombe amoureux, ou se marie, se pacse, les grandes eaux de Versailles sont lâchées. Je pleure tout ce qui est pleurable en moi (néologisme inside) et des fois il y a beaucoup à pleurer.


    Le bonheur c'est beau et tragique à la fois. Cherchez pas, il n'y a rien à comprendre, c'est juste que je ne sais jamais quoi faire de mes émotions, il y en a trop et elles ne sont pas super autonomes.

     

    Et là, ça y va fort. Je suis à deux doigts d'écouter d'Amour ou d'Amitié de Céline Dion,  kayakiste chère à Manu.

     


     

    Voire même du Joe Dassin de derrière les fagots.

     



    Vous voyez l'état du chantier quand même.


    Pourquoi soudain ai-je l'impression d'être un peu décousu dans mes propos ?

    Pas grave, je fais ce que je veux. Ça se trouve j'aurais pu chanter, et alors là, tous aux abris mes agneaux !

     

    Bref, je suis émue et heureuse pour ces deux pétasses qu'elles aient trouvé l'amour, sniff, ainsi que la possibilité miraculeuse de faire des économies fiscales non négligeables.

    Que faire quand l'émotion me submerge ? M'offrir des kleenex double épaisseur (je suis sensible du nez ma poule) et puis sinon, j'écoute de la musique qui fait pleurer, avec du violon à la guimauve dedans.

     

     

    Hein que c'est joli Luca Turilli ??

     

     

    Et cette version aussi elle est pas mal non (oui, je collectionne vraiment tout, pas que les chaussures et les marinières).

     

     

    Et sinon, je lis des jolis poèmes d'auteurs trop peu connus (non, en vrai ça c'est parce que je suis une snob péteuse), et je regarde de belles toiles de mon ami John William Waterhouse, juste parce que c'est le peintre le plus émouvant du monde pour moi.

     

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    Waterhouse - La fileuse

     



    Réveil - Albert SAMAIN (1858-1900)

     

    L'aube d'une clarté s'épanche dans mon âme.
    Au mur de l'horizon j'ai vu luire une flamme.
    Les lys soudain dans l'ombre ont frémi de ferveur
    Et j'ai senti passer la robe du sauveur.

    Je suis le voyageur endormi sur la route,
    Las et le cœur sinistre, au carrefour du doute,
    Suant l'angoisse au fond d'un cauchemar mortel,
    Et qui, dans le matin dressé comme un autel,
    D'un beau geste ébloui se réveille et se lève
    À l'appel d'un grand ciel tout ruisselant de rêve !

    Le verbe des hauteurs, ranimant mes pensers
    Pareils après l'orage aux épis renversés,
    Les redresse d'un seul frisson vers la lumière ;
    Et mon cœur, comme un mort qui soulève sa pierre,
    Mon cœur ressuscité bat sa vie à grands coups.

    Car l'épouse mystique a retrouvé l'époux.

    Ô mon âme, la nuit a lâché sa capture.
    Tu peux encor tenter la divine aventure,
    Et vers ton inconnu, d'un frémissant essor,
    Monter légère au ciel comme une flèche d'or.

    Va-t'en, va-t'en : déjà le vent de la Parole
    Fait tressaillir ta chevelure qui s'envole
    Et met la joie au cœur des chênes des forêts.
    Va, belle, conquérir les magiques secrets,
    Dont l'amour pour toi seule a soulevé les voiles.

    L'amour t'attend, le grand papillon des étoiles...
    Et flotte au large azur l'oriflamme d'argent,
    L'ange a terrassé l'égoïsme intelligent,
    La bête au ventre lourd, l'hydre à l'échine torse
    Qui veut le mordre encore au talon et s'efforce...

    Éveillée aux rayons, éventée aux fraîcheurs,
    La mer spirituelle émerge des blancheurs
    Avec des vols ravis d'âmes neuves encore
    Comme des alcyons qui tournent dans l'aurore :
    La mer spirituelle aux vagues de clarté
    Où monte ton soleil vivant, ô Vérité !

    Quand je marchais, perdu, l'œil plein d'un couchant sombre,
    Une main de lumière a pris ma main dans l'ombre
    Et m'a conduit le long du mystique sentier,
    Aux jardins où jaillit la source de pitié,
    Sous les palmes d'où tombe une paix angélique.

    Alors j'ai revêtu la candide tunique
    Et l'espoir des enfants a visité mon cœur,
    Ô mon âme, sois donc forte et fuis la langueur
    L'âme s'englue au miel du rêve et de la flûte.
    La vie est à ce prix : roidis-toi pour la lutte.
    N'attends pas vainement : ton futur t'appartient.
    Tiens-toi toujours debout pour celui-là qui vient
    Et dont sur les chemins les pieds gravent l'exemple.

    Sois le prêtre vêtu de blanc au seuil du temple,
    Pur et qui tend les bras vers le soleil levant !
    L'aile des envoyés palpite dans le vent,
    L'étoile brille au ciel entre toutes bénie,
    Et voici revenus les temps d'épiphanie.

    Puisque la moisson croît pour l'éternel semeur,
    Puisque le lys fleurit en loyal serviteur,
    Je veux donner ma vie à la Bonne Espérance,
    À la règle, à l'effort, à la persévérance,
    L'ennoblir de sagesse, et de force l'armer,
    L'alléger de prière et toute l'enfermer
    Dans la soif de comprendre et la splendeur d'aimer.


    Et vous avez intérêt à le lire le poème, lundi il y  a interro dessus.

    Il parle d'amour, c'est joli, non ? Si quelqu'un peut m'éclairer sur la métaphore des semailles et des moissons, je ne dis pas non.

     

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    Waterhouse - The sorceress





    Tout mes vœux les greluches (là, le côté un peu vulgaire, c'est aussi parce que je suis trop émue, si, si.)