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  • Le lundi au soleil...

     

    ...c'est une chose que l'on a parfois. Mais peu importe, je serais à mon bureau, en train de compulser des chiffres et des textes, alors le soleil attendra. Mais de temps à autre j'irais jeter un oeil à certaines figures plus amènes que mes dossiers:

     

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    Cela préfigure aussi le prochain post que je t'infligerai: le sujet étant le gagnant du sondage ci-contre :)


    Bonne semaine mon lapin !

     

     

     

  • Blogguer ou ne pas blogguer ?


    Oum est une bloggeuse que j'ai découvert tout récemment, grâce à Constouille, qui publiait chez elle un texte en réponse à la demande de Oum justement, concernant pourquoi l'on blogue. C'est même l'objet d'un concours, dont tu peux voir les détails si tu clique avec tes petits doigts gourds (et ta souris) sur la bannière dédiée à ta gauche (ou à ta droite, en fait j'en sais rien, je ne reconnais ni ma gauche ni ma droite)

    Tu peux donc lire la participation de Constouille, celle de Madame Kevin, de CKanKonVaou, ou d'Aude.


    Et voici donc ma participation.

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    Je suis une femme paradoxale, têtue et finalement assez faux-cul. Tu vas vite comprendre que je suis assez lucide avec moi-même.

    Avant de blogguer moi-même, je ne voyais pas trop l'intérêt de tenir ce que je prenais pour de bêtes journaux intimes. Oui, j'avais une vision assez limitée de la blogosphère. La faute à mon amour sans fin du livre et de la radio, que je considère toujours comme véritable vecteur de savoir et de bonheur.

    Pour moi, un bloggeur c'était essentiellement un branleur boutonneux de 15 ans qui passe son temps à poster des photos de lui et de ses potes, légendées d'affables «  kikoo lol mdr, » le tout ponctué d'ineffable « lâche tes comm'. »

    Oui, j'ai honte de l'avouer, mais c'est la vision peu esthétique que j'avais du blogging.


    Puis un jour j'ai eu une connexion internet ADSL, en 1999 (oui avant j'avais du 56 kbit.... C'était lent...lent....lent....)

    Après avoir éclaté mes jolis yeux vairons des nuits entières à télécharger l'intégralité des hits des années 80, la totalité de la filmographie de Cary Grant et de Marylin Monroe ou encore les touts premiers épisodes des Feux de l'Amour avec un Victor aux cheveux de jais et une Nicki déjà coquine et gironde, je me suis penchée sur une autre manière de s'informer. Oui, je découvrais les blogs d'opinion. Le choc ! Des gens qui disaient des trucs tout pareil que ce que je pensais, waouh ça fait plaisir à lire !!!!

    J'ai donc eu une utilisation passive de consommatrice du net pendant des années. J'y trouvais tout ce qui compose ma personnalité schizophrénique : de l'art, de la littérature, du cinéma de l'âge d'or d'Hollywood, du rock indé, de la daube pop de années 80, de la fashion futile, des chaussures, des tonnes de sites de chaussures, des milliers de pages consacrées aux chaussures : fatal plaisir 2.0 de voir l'objet du désir sans pouvoir le toucher de suite !!!

    Bref je dévorais le net comme un bouquin géant sans cesse en écriture.


    Puis j'ai déménagé à la Capitale, et j'ai été super malheureuse : j'ai suivi l'homme comme une bonne épouse se le doit, mais sans conviction ni projet, que celui de terminer mon putain de doctorat de droit de merde (oui, je l'ai pas encore fini cette saloperie). Mais je n'avais plus mes 4 amis. Oui, je n'ai que 4 amis, mais c'est des vrais, les autres sont des relations. Alors avec mon nouveau travail et mes études j'étais bien occupé, mais je m'ennuyais ferme, et je me sentais isolée et en décalage. J'avais des collègues sympas, mais à mille lieux de mes habituels commensaux. Et puis je sais que j'ai une personnalité qui peut paraître un peu space parfois et bon je ne m'adaptais pas. Les gens sont trop souvent l'objet de clichés et d'étiquettes. Quand on ne correspond pas à une catégorie précise, ça devient difficile de vivre. Alors au travail j'étais Madame A. S-L un peu bizarre et barge mais sympa et bonne collègue, et je gardais le reste de ma personnalité pour moi, sous peine de paraître encore plus bizarre. Et mes amies n'étaient toujours pas là avec moi... Alors je me réfugiais encore plus dans mon ordi, le mignon Spike (oui mes ordi' se sont toujours appelé Spike et ma souris c'est Buffy)

    Finalement je trouvais dans le net le miroir de mes envies et des différentes parties de ma vie.

    Je me suis mise à lire de plus en plus de blog, mais sans jamais commenter, par pure timidité. Car je suis ultra timide aussi.

    Et j'ai eu de plus en plus de plaisir à lire les uns et les autres. Aussi bien dans le domaine politique, actualité, que mode ou vie quotidienne. Et plus  ça allait, plus je me sentais bien dans cet univers. Je lisais des gens très différents ! Aussi bien la géniale et regretté Spike de Jungle Boogie (reviens !!!!!!) que les analyses politiques bien personnelles de M1 (à quand un post sur  le Chavézisme en escarpin ??), j'aimais l'idée de passer d'un blog so girly à un autre plus trash ! Et puis je me faisais une idée bien à moi de la personnalité de certains. Et puis de clic en clic je découvrais de nouveaux univers, tous si différents et si intéressant !

    Un jour, je me suis dit, c'est la solution : tu ouvres un blog et tu te lâches, tu racontes exactement ce qui te passes par la tête, sur tout les sujets qui t'intéresse sans te soucier du regard ou du jugement de tes voisins. Tu pourras parler aussi bien littérature que délirer sur une paire d'escarpin hors de prix ou clamer ton  amour du néo Bolivarisme Chavéziste.

    Et je me suis lancé. Avec des gros sabots au début, me comportant comme si on allait me lire. Puis quand je me suis départie de cette ambition, être lue, je me suis sentie bien plus libre !

    J'avais enfin mon espace de délire et de conviction personnel. Et ça me plait.

    J'ai adoré le tout premier commentaire, posté par la douce et adorable Galy, me causant un choc : merde des gens lisent !!!!

    Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'aime à croire que je donne ma vraie personnalité grâce à ce blog, je m'y sens bien, libre et sans entrave. Je ne parle que de ce qui me plait, comme ça me plait, de même que je ne lis que ceux qui me plaisent. C'est tellement simple comme ça. La vie IRL n'offre pas cette simplicité.

     

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    Et l'écriture, cette éternelle frustration que j'ai face à l'écriture.... Elle a trouvé un peu de repos grâce à ce blog. J'aime écrire, j'adore écrire, je suis atteinte de logorrhée scripturale, si ça se dit ? Ecrire est vital pour moi, te dire si je respire grâce à ce lieu !

    Voilà pourquoi je blogue.

     

  • Je suis malaaaaaaade !


    On va tous mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !!!!! Si ! C'est la  pandémie du siècle !!


    Liminaire à toutes fins utiles : un peu de vocabulaire pour commencer. Et oui, on va apprendre des choses aujourd'hui.


    Epidémie = maladie qui atteint en même temps et dans le même lieu un grand nombre de personnes.

    Pandémie = une pandémie (du grec pan = tout et demos = peuple) est une épidémie qui s'étend à la quasi-totalité d'une population d'un continent ou de plusieurs continents, voire dans certains cas de la planète

    Escroquerie = tous nous obliger à nous faire vacciner et dépenser des sommes folles en masques et autres accessoires de carnaval afin d'engraisser les fournisseurs, en jouant sur les peurs naturelles des gens.


    Fin du liminaire.


    Ma petite truie mexicaine tu vas pouvoir te moquer de moi aujourd'hui, j'ai brillé dès le jour levé, pour continuer sur une lancée très successul working girl.

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    D'abord, ce matin, j'ai oublié de mettre une culotte.

    Comment est-ce possible, surtout quand on a comme moi la religion de l'assortie : le choix des dessous relève d'un cérémonial fourni et immuable. Alors quid de ce matin ? Avais-je un souci en tête, mal au crâne, faim, une envie folle de vagalité, que sais-je ?

    Non, rien de tout ça. Le matin, je me lève je te bouscule, tu ne te réveilles pas comme d'habitude, je bois mon café, je bois mon thé après avoir accompli mes ablutions (chuis contente, j'arrive jamais à caser ce mot, ablutions, c'est chic non ? Je ne me contente pas de me laver, je fais mes ablutions...) je mets mes vêtements, sauf ma culotte, pour ça j'attends juste avant de partir : non je ne suis pas folle, tu vas voir...Et puis je fais un tour de mes mails en écoutant  le 5h-7h de France Inter.

    Ce matin, j'ai eu mon mail de taré (meuh non je ne parle pas de toi mon petit lapin de Poméranie, ni de toi mon agneau des steppes.... Encore que si toi, t'es barge ^^)

    Bref il y a toujours un ou deux timbrés qui imaginent s'adresser à cette salope d'actrice porno talentueuse comédienne de films pour public avertie, or tu sais mon biquet que ce n'est pas moi, vu que mes jambes à moi sont mieux et que je suis beaucoup moins souple sur certaines pratiques, notamment le chapitre 21 paragraphe 12 du Kâma-Sûtra (édition LGF si tu veux les références exactes). Quant au chapitre 14, même pas en rêve que je fais ça, ou alors tu me fais un énorme cadeau en échange, je tiens ma liste à ta disposition (oui je suis une femme vénale, donc idéale)

    Mon sympathique interlocuteur de ce matin n'y allait pas par quatre chemin pour me proposer de, et je cite afin de respecter la poésie du propos, pour me proposer donc de me « prendre comme une chienne qui aime ça » et que je serais a priori positivement ravie puisque selon lui « j'hurlerai pour en redemander ». Certes, jeune homme, certes.

    Vous noterez une certaine prétention dans son propos : soit cette aimable personne a déjà moult expériences significatives avec un retour clientèle satisfaisant, et en bon samaritain il souhaite propager son talent : auquel cas quelle belle preuve d'humanisme ! Soit c'est un branleur prétentieux. Pour ne pas gâcher ce beau mystère, sache que nous en resterons là de cet intéressant mais vain échange épistolaire. Je lui ai suggéré de s'adresser à la bonne personne, sous peine d'une immense déception. Et lui écrire cette petite réponse m'a quand même pris un temps certain, me faisant louper mon bus habituel et je suis partie précipitamment en oubliant de mettre ma culotte.

    Pourquoi je ne la mets qu'avant de partir : par superstition. Le jour des résultats de mon bac, je l'ai mise en tout dernier avant de partir et j'ai eu mon bac. Le jour de mon code au permis, je l'ai mise en dernier et j'ai eu mon code du premier coup, avec une seule faute. Le jour de la conduite, j'ai mis ma culotte avant d'enfiler ma jupe, et j'ai raté le permis (et le fait que je ne reconnaisse ma dextre de ma senestre n'y est pour rien, mesquin castor des alpages)

    La logique est implacable, non, et te saute aux yeux ? Rassure moi je ne suis pas folle ??

    Un jour je te ferais la liste de mes minis superstitions, et tu me jetteras des cailloux, snifff...sniffff infâme petit moqueur...


    Tu n'imagines pas les jours où je me mets en pantalon, j'attends le dernier moment, en semi tenue d'Eve...


    Bon, aujourd'hui, je suis sortie sans culotte, ce qui fait une journée un peu spéciale, à espérer que personne ne se rende compte de rien !!!

    Arrivée au travail, je suis restée tranquille un peu plus d'une heure, le gros des troupes n'arrivant en général qu'à partir de 8h00.

    En voyant ma little J je me suis jeté dans ces bras, cette grue ayant osé passer un week-end prolongé à Lille, me laissant comme une malheureuse éplorée, aux mains des vieilles pies de mon service, elle avait à me raconter la suite de ses aventures, qu'on n'a pas eu le temps d'évoquer complètement hier.

    Après les roulages de pelles d'usage, on a fait nos connasses pendant un bon moment, à nous extasier sur sa couleur de cheveux, sur nos bonnes résolutions anti-shopping (sauf quelques bricoles parce que bon on ne va pas se priver pour tout quand même). J'avoue que l'étude comparée de la crème Total Turnaround et de la fabuleuse DDML, toute deux de Clinique, nous ont permis de mieux appréhender le reste de la journée, notamment la réunion de service à venir. Même si mon voisin de bureau levait de temps à autre des yeux effarés, nous demandant pourquoi l'achat du gloss Clinique n°42 pouvait nous rendre aussi hystérique : cet homme est un Philistin !

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    La réunion de service se passait très bien, je feuilletais mon glamour d'un air dégagé de derrière mon écran.... Quand soudain j'entends mon nom.... Quid, on me cherche, on me veut ????

    Le Directeur, de l'humeur joyeuse d'un croque mort neurasthénique et fétichiste, me lance d'un ton badin : Mademoiselle S-L, qui aime tant lire (oui j'ai mauvaise réputation, j'aime lire....), va nous lire le mode opératoire de l'applicatif X avant d'en faire l'exposé à 11h. Il me dit ça à 9h30 !!!!! 96 putains de pages chiantes à mourir ! À lire et à digérer pour les recracher en français, moins de 2 heures plus tard !!!!L'enculé le cuistre a de l'humour. Mais j'y suis arrivé mon lapin, sois-en sûr. Je lis très vite et je retiens beaucoup de chose : une capacité développée à force de Marie-Claire, Glamour et autre Biba. Mais merde il m'a pourri ma matinée, alors que j'avais prévue une session mailing perso.... Où va le monde ? Je crois que monsieur le Directeur aime jouer, mais il n'a pas été déçu...

    Vivement le prochain round ^^ ! Je crois qu'il m'envoie des messages subliminaux, que j'ai un peu de mal à interpréter !

    L'après-midi, rebelote, il m'a fallu présenter le plan Anti-grippe de la boite. Sache, mon chaton des îles, que je suis un PARCEP : un Personnel à rôle Critique en cas de Pandémie. La vaste blague. Tu sais où je bosse, en back office, je vois jamais un péquin, et Dieu merci, ça me fatiguerait vite. Je ne m'occupe que de faire chier les Praticiens de Santé qui nous voient comme une vache à lait. Te dire que je doute un peu de mon Rôle Critique...

    Bah ça n'empêche : on a 22 pages de notes d'instruction de la CNAM pour nous expliquer les 3 phases de la crise : Pré-Pandémie, Pandémie et sortie de crise, chaque phase étant elle-même assortie de phase 1, 2, 3 ad nauseam...

    Bref la note nous explique  le B-A BA du lavage de mains, du mouchage de nez, du non crachage au sol, etc..... Tu imagines que cela bouleverse mes habitudes hygiéniques. Là où je rigole grave des genoux mon biquet, c'est sur leur délire statistique sur le prévisionnel des pics d'absentéisme. On se croirait au bord de la fin du monde, avec la peste brune aux portes de Paris. Je te rappelle mon lapin que la fin du monde ce n'est qu'en 2012, selon mon calendrier Maya préféré. Alors qu'est ce qu'ils font chier à m'empêcher de rouler des pelles à qui je veux. Car oui, la dernière touch of humour de mon adorable directeur, fut pour me rappeler qu'aller à la piscine le midi avec tout ces microbes qui se baladent et faire des bisous à ma little J, n'étais pas de la meilleure prudence, celle-ci ayant passé  jours à Lille, avec toute cette foule venue pour la braderie !!!! Le malade c'est lui. J'ai simplement trouvé à lui réponde que j'éviterai de l'embrasser lui à l'avenir. Il me répond qu'on  ne s'embrasse pas habituellement, ce à quoi je rétorque que tout est contre nous décidément. Il va finir par penser que je l'apprécie !!


    Résultat : je suis malaaaaade, angine blanche !!! Me porte la poisse ce mec....


    Pour en revenir à la pandémie de Tata Rachel, le vaccin ne sera pas obligatoire chez nous, mais très fortement conseillé, donc obligatoire. Et j'aime pas qu'on me force la main.


    J'ai quand même tendance à croire qu'on en fait un peu trop sur ces histoires de grippe A/H1N1. Un peu trop que c'en est louche.



    Sinon, y a les bons conseils de Tonton Gérard :


    Si tu veux du Tamiflu, fais-moi signe, j'ai un réseau....