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  • Il manque une femme fatale au scénario

     

    Et à ce manquement, je propose de substituer la délicieuse Christina Hendricks:

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    Mais, de quel scénario parlé-je donc ????????

    Lis le reste, tu sauras :)


    La rentrée judiciaire est chaude pour nos hommes politiques. On s'intéressera le moment venu aux affres de mon camarade Julien D, compagnon de la douleur en matière de montres...


    Pour l'instant, on va juste se pencher sur le destin judiciaire de Dominique Beau Gosse de Villepin. Hé oui, Dom' après m'avoir profondément déçue en ne mettant pas minable le Nain Vagal du temps que ce dernier n'était que l'Iznogoud du Palais, Dom' donc doit faire face à son destin, comme Sissi.

    Et comme dans tout bon roman financier à la Paul-Loup Sulitzer (un grand vendeur de bouquin celui-là !!!), il nous faut des méchants, des gentils, des coups bas, du félon, de l'innocente victime sacrificielle, et si possible une belle manipulatrice, mystérieuse, à la voix rauque (voisine).

    En l'occurrence le casting est complet, sauf pour la greluche sexy, j'en ai pas vu, tu peux éventuellement me réorienter si tu as des news à ce sujet.

    Pour en revenir à notre tragi-comédie financière, quel en est le scénario ?


    Je vais essayer de ne pas dire (trop) de conneries.


    Il y a 2 affaires Clearstream, celle qu'on juge en ce moment, et celle qui à failli mettre définitivement à bas Denis Robert. Parlons des 2, elles sont intimement liées.


    Le procès actuel concerne de la dénonciation calomnieuse. Des « méchants » auraient dénoncé calomnieusement des « gentils » comme ayant un compte occulte à l'étranger.


    Cette affaire démarre à cause d'un stagiaire auditeur qui "trouve" des listings de comptes étranges et qui décide de balancer cette liste de fichiers bancaires au journaliste Denis Robert. Mais ces fichiers seront vu et a priori trafiqué par l'inénarrable Imad Lahoud (non, ce n'est pas le neveu d'Emile)


    Parlons vite de Denis Robert avant d'en revenir au procès actuel.

    Denis Robert est un journaliste d'investigation, comme on en fait plus en France, avec des couilles et des principes.

    Denis Robert s'est attaqué à la machine Clearstream et aux dérives de la finance.

    Clearstream (courant limpide en anglais, mouahh on rigole et on se reprend), est une Chambre de compensation. Ce truc ça sert à sécuriser des paiements sur les marchés financiers. Les adhérents de la Chambre garantissent la sécurité des échanges de flux financiers. Tout ceci dit grossièrement bien sûr !

    Perso, je trouve que ça sert à rien qu'à blouser les autorités financières dans les transferts d'argent, mais on va dire que je vois le mal partout, alors je me tais.

    Denis Robert a enquêté longuement et scrupuleusement pour dénoncer les montages financiers, les dérives opérés autour de ces chambres de compensation. Il l'a payé très cher, avec toute une suite de procès intenté par Clearstream au Luxembourg. La multiplication des procédures ont eu raison de Denis Robert, et s'il n'y a jamais eu véritable contradiction de Clearstream sur les thèses de Denis Robert, le cout des procédures multiples a gagné le combat pour les banques. Malgré une solidarité qui s'est créée autour de lui, Denis Robert a du lâcher prise sur les dernières procédures.

    Le plus comique dans tout ça pour moi, c'était d'apprendre à l'époque, moi ex-lectrice de Charlie Hebdo, que l'avocat de Clearstream vaste Léviathan financier, c'est Richard Malka, pseudo BDiste et intervenant et avocat de Charlie Hebdo, autrefois journal satirique, désormais canard pathétique. Ainsi de larges colonnes avaient été ouvertes à Richard Malka pour qu'il puisse gerber à loisir sur le méchant Denis Robert qui fait rien qu'à embêter d'honnêtes banquiers humanistes et sincères. La messe est dite.


    Fin de la première affaire.


    Les fichiers qui sont en cause dans le procès actuel, sont des listes de personnes censées posséder un compte occulte géré par Cleastream. Mais des noms ont été rajoutés à ces listing, des noms qui a priori n'avait rien à y faire.

    Parmi ces noms : le Nain Vagal. Et l'Excité est rancunier. Là où un homme d'Etat conscient de sa fonction aurait ignoré la chose du haut de sa superbe, le Petit Nerveux lui porte plainte. Remarque, il passe son temps à porter plainte pour un oui ou pour un nom, il a au moins pour lui une certaine constance (Bonacieux)

    Maintenant qu'on a les noms des innocentes victimes sur une liste de méchants fraudeurs, que faire de cette liste ? La faire fuiter auprès d'un juge d'instruction, puis des « journalistes », et hop, la machine s'emballe, on enquête, on cite des noms, on suppose que hou lala les méchants fraudeurs titulaires de comptes occultes de la listes sont tous à mettre dans le même panier. Que nenni ! Une fois que la place médiatico-judiciaire de Paris s'est bien emparé des fameux noms, dont celui du Nain Vagal, que tout le monde se récrie à l'innocence des uns et à la culpabilité des autres, on se demande à qui profite le crime, et qui mène la danse.


    Or mon lapin d'Hasdrubal, tu n'es pas sans savoir qu'à l'époque des faits, le Petit Excité songeait déjà à devenir notre Royal Nain Vagal. Or il a considéré que toute cette opération ne visait qu'à lui nuire : que veux-tu c'est le propre des égotiques comme lui que de penser que tout tourne autour de leur pauvre petite vie merdique. Quoi qu'il en soit l'affront était grand et se devait d'être lavé.

    Oui, la superbe et la magnanime indifférence ne sont pas l'apanage des Petits Nerveux Tout Secs.

    Même qu'il faudrait « pendre à un croc de boucher » les infâmes coupables de lèse-vagalisme.

    Et dis-moi ma petite sirène de Comoé, qui, à ton avis fut désigné à la vindicte populaire, vers qui le bras aveugle de la vengeance devait-il se pointer ? (oui, tu noteras que les bras n'ont pas d'yeux et sont, de ce fait, aveugles)

    Dominique Galouzeau de Villepin, athlétique Premier Ministre de plus d'un mètre 65 : autant  de motifs de détestation pour notre Royal Nain Vagal.

     

    La démonstration du Petit Excité est simple :


    L'Athlétique Diplomate est Premier Ministre, son proche Jean-Louis Gergorin est vice-président d' EADS. Jean-Louis n'approuve pas complètement les lois du Capitalisme Sauvage et ne serait pas contre un peu de régulation envers ses concurrents du domaine de l'aéronautique. Aussi trouve-t-il avec ses fichiers l'occasion d'aider les lois naturelles de la libre-concurrence en compromettant les dits concurrents. Faire apparaître de fausses lignes bancaires compromettant quelques personnalités intéressantes à leurs yeux serait donc là le cœur du complot. Et d'après notre Royal Nain Vagal, l'Athlétique Diplomate en aurait profité pour glisser dans cette liste son nom. Sacrilège !!!!!!!!

    Ou pas.

    Parce qu'en fait, les cinq années d'instruction n'offrent aucune certitude à ce sujet.

    On en est donc réduit à une bataille d'ego, avec un informatitien-trader au milieu, un ex-barbouze, un ex du sac, bref que du beau linge.


    Je suis certaine que ce procès n'offrira aucune réponse intéressante.

    La véritable priorité eut été de faire le procès des Chambres de Compensation, des organismes financiers occultes, qui n'ont aucun autre but que de brasser de l'argent, qui créent des catastrophes, et qui quand ils rencontrent des difficultés, viennent exiger le concours financier des Etats. Le Capitalisme et la Régulation Naturelle de la concurrence et des marchés ça va bien un moment, mais merde s'il faut perdre du fric, non !!!!!!


    Bon, je m'arrête là, on va penser que je suis marxiste (le Capital c'est pas mal comme bouquin, tu ne devines pas tout de suite qui est le coupable, il y  a un vrai suspens !!)


    Et le reste, c'est parce que ça me fait plaisir :

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    Quoi on l'a déjà vu, t'es sûre ?????

     

     

  • Sauf erreur, je ne me trompe jamais


    Mitterrand est mort mais VGE bande bouge encore.

    Moi qui pensais qu'il s'était transformé en volcan d'Auvergne ! On ne me dit jamais rien à moi !

    VGE bouge encore, et même que son actualité est bien chaude comme la braise, brûlante comme une roche volcanique justement !

    Tu l'as peut-être oublié, mais Valéry est un grand auteur de roman, ce qui lui a ouvert tout grand les portes de la très peu regardante Académie Française.

    J'ai même acheté son roman, à Valéry. OK, j'avoue tout, c'était un pari perdu, un tonus à la con un jeudi soir, de la vodka à flot, du shit, et moi et ma grande gueule sur le mode « oui  moi je peux tout lire, j'ai pas peur ». Résultat, mon camarade très drôle m'a commandé une fiche de lecture au sujet du roman de Valéry « le passage ». Autant te dire qu'on a bien rigolé (c'est mal de se moquer des vieux...)

    Le passage est un genre de roman à l'eau de rose, avec des petites scènes pas piquées de hannetons !! D'ailleurs les Guignols s'en étaient donné à cœur joie à l'époque !

    Avec les amis, on appelait ce roman « éclate-moi le passage », la finesse était vraiment de rigueur !

    Bref Valéry nous remets ça, et nous sert la deuxième fournée de ses fantasmes de vieux barbons libidineux et revanchard. Oui, il publie un roman sur un président triomphalement réélu en 1981, et qui console une pauvre princesse galloise malheureuse en ménage. En gros VGE veut nous faire croire qu'il s'est tapé Lady Di et qu'il a gagné les présidentielles de 1981.

    OK, so what ? Rien. Façon je n'ai pas lu le bouquin, il n'est pas encore sortie, mais sois sure que je ne ferais pas de pari à la con à base de vodka cette fois -ci, je passe mon tour !

    La prochaine fois je vous parlerai du roman érotico-nippon de Lewis Libby : oui je l'ai lu aussi. T'as hâte, n'est-ce pas ??

    Sinon, si vous voulez vous faire une autre image de l'Auvergne, loin de Brice Hortefeux et de VGE, lisez donc Alexandre Vialatte !


    Pour finir, big coup de cœur musical avec Muse :

     



    Du coup, j'ai envie de dire vivement 2012, we we'll be victorious (il faut juste que je trouve avec qui)

     

     

  • Tu seras plus alerte avec un Malibu coco


    Salut ma bichette de Banfora, et bonjour à toi aussi mon lapin d'Hasdrubal, et les autres aussi du coup !


    Ça va ?? Pas trop flippé d'avoir repris ton putain de boulot ce matin ?? Perso, j'ai passé une journée merveilleuse à me remémorer mon charmant week-end inattendu et à faire des plans sur la comète.

    J'espère que je ne t'ai pas trop fait flippé avec le post de dimanche, ce n'était pas le but ! Disons que je suis assez portée sur certains questionnements, et forcément quelquefois j'y tente de répondre. C'était un post écris vendredi soir après un brusque regain de souvenirs et de mélancolie : je venais d'apprendre  que j'allais ce week-end approcher de près ma terre natale. Et l'idée d'être si près d'un endroit chargé en émotion m'a évidemment secouée, surtout que je remets depuis des années de franchir le pas et d'y retourner. Et j'ai publié ce texte surtout parce que je l'avais écris, mais il ne reflète pas forcément un état d'angoisse factuel. Et puis je me suis replongé dans mon Epictète et hop on se remet en selle ! Mais je te parle tout bientôt d'Epictète !

    C'est vrai que je suis en permanence à la fois dans la recherche du plaisir immédiat, la connasserie élevée au rang d'art, et l'angoisse telle que j'ai pu te la décrire dimanche.

    Mais ça va sinon, je ne suis pas paroxystiquement au bord du gouffre.... Trop de sacs et trop de chaussures, et trop d'hommes et  trop de femmes à vouloir pour ça !

    Et puis je crois que l'écriture exorcise pas mal de ces questions. Love is all around, tout va bien, je t'aime. Et en rose, je te prie :)

    Bon mon week-end alors ?? C'était le week-end des largages et des voyages : oui je fais des efforts de rimes. Bientôt un post en alexandrins ?? Ou plutôt un Haïku, c'est moins long à faire...

    Un largage avec voyage putativement fichu en l'air et moi en guise de divine consolatrice d'un côté, et un rabibochage avec voyage vers la Grosse Pomme de l'autre côté !

    Une de mes collègues de boulot a reçu un mail très sympa vendredi dernier, de son mec, lui annonçant en gros "on ne part plus ensemble en week-end, je dois réfléchir et prendre du recul ", ce qu'on peut aimablement traduire par va te faire voir, j'ai choppé une autre nana.

    Mais je pense que ma douce petite collègue a passé un bien meilleur week-end que ce qu'elle aura imaginé finalement !

    Ma chère petite pétasse de Little J s'est rabiboché avec connardo son petit ami. Rappelle-toi, je t'en avais parlé . The Ultimate Faquin s'était fait prendre la main dans le string en polyester d'une pouffe sur le mode «  mais non chérie c'est pas ce que tu crois.... » Bref, un lapin (oui l'animal, cherche pas, c'est encore toute une histoire) et un sac de créateur plus tard, la voilà qui m'annonce le sourire aux lèvres : connardo revient à la maison, il m'aime, il me l'a dit. Oui, et moi j'aime Christophe Maé aussi. Au pays de Candy, il y a des méchants et des gentils, et je crois que connardo ne fait pas forcément partie des gentils amoureux cromignons.

    Bref, le rustre fait quand même des efforts : il l'invite une semaine à New-York, tout frais payés. Chouette, elle va pouvoir me rapporter une cargaison de vernis O.P.I et des tas d'autres conneries : entre les special items Marc Jacob, du baume Carmex (oui on en trouve en France maintenant, mais j'en veux du comme là-bas, et d'abord de quoi je me mêle toi !!), je réfléchis à ma liste. J'espère juste qu'il n'y aura pas largage avant leur voyage : O.P.I est quasiment 2 fois moins cher qu'en France (oui on se fait baiser sur le prix  chez Monop')

    Je lui ai aussi commandé un paquet de M&M's à ma gloire, avec tout plein de messages objectifs à mon encontre : sexy, smart, love, magic, sunshine etc... Si tu as d'autres suggestions n'hésite pas à m'en faire part. Me balance pas un truc en rapport avec la modestie : j'ai décidé ce week-end que la modestie c'est pour les loosers. La vie est de plus en plus courte, entre la pandémie A/H1N1 et la mode du management en vol plané en cours dans certaines boite (et pas que France Télécom ou PSA) ça devient compliquée, alors je fais comme il m'a dit Monsieur O. : je dois être une princesse à mes propres yeux. Et putain il faut pas me dire ça 2 fois ! J'ai déjà une affection énorme envers moi-même, une grande indulgence aussi, alors si la clé du bonheur c'est se la péter et se faire plaisir, welcome to my royaume !

    Après cette énième parenthèse égotique, revenons à Litle J. Je sens que cette petite jeune fille va déchanter un peu vite de sa relation avec connardo, à moins que le miracle de la grâce se soit abattu sur ce gentleman... Tu penses que j'y crois fort ma caille... Mais bon, le moment venu, on avisera.

    Pour l'instant je reprends contact avec les informations essentielles de ce monde !

    Et il y  a de quoi dire ma bichette.

    Dans la série les star de notre enfance se font la malle, après MJ ( merde j'en chiale encore), Farrah beautiful Fawcett, Patrick Swayze ( be my baby tonight, snifff) et Filip ( le teubé3 copyright M1), il semble qu'on soit en passe de perdre Michael Knight, alias Mitch Buchannon, alias David Hasselhoff, artiste complet, puisqu'aussi bien acteur en moule burne rouge, que chanteur à chemise ouverte sur tapis de poil : une diversité de talent qui sera, j'en suis sûre, rappelé lors de sa future notice nécrologique.

     


    Ne me remercie pas, c'est cadeau, für dich mein lieben audience :)

     

    Mais ce que je retiens de cette incroyable carrière, outre le rôle riche et très intérieure du Dr Snaper Foster dans les Feux de l'Amour, c'est quand même sa participation à SHAKA ZULU !!! J'ai adoré cette série bordel, l'Angleterre, l'Afrique, du kitsch coloniale, non j'ai même pas honte j'ai adoré ! D'ailleurs si tu as un lien de téléchargement pour que je puisse à nouveau zieuter ce truc, je t'aimerais toute ma vie, ou au moins pour quelques jours...

    Bref, David, remets toi bien de cette petite rechute : boire c'est le maaaaal, enfin pour toi surtout !

    Et Léonard Cohen a fait un malaise sur scène ! Là je dis stop !!! Il y a d'autres prioritaires sur la liste, je ne citerai pas de nom (jauny, aliday, Christophe Mahé, Eric Woerth, le nain vagal, Jean-François Coppé, Elisabeth Teissier, le nain vagal, le nain vagal, le nain vagal) Mais pas Leonard Cohen !!!!


    Sinon, tu savais ça Chouchou : Nicole s'est fait jeter par Lewis Hamilton !!!

    Qué Nicole tu me dis ??

    Bah elle, Nicole Elikolani Prescovia Scherzinger:

     

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    Genre ce débile de Lewis a peur de s'engager !!!!!! Non mais attends il a quel âge le mioche ??? Je crois parfois que dès qu'un mec voit une fille plus d'une fois par semaine, il sent la corde rêche de l'engagement s'enrouler autour de son frêle coup de queutard, minet, branleur d'homme fragile.

    Tu sais quoi Nicole : Hush hush Lewis ! Tiens faudrait que je réfléchisse à un article sur la notion d'engagement....

    Mes chéris rendez-vous dans la semaine pour un post spécial best-of Clearstream. J'essaye de le terminer, ce qui n'est pas évident puisque si j'ai beaucoup à dire sur le sujet, ça parle aussi du Nain Vagal, et penser à cet homoncule me donne surtout envie de balancer un parpaing dans sa face, que de réfléchir posément. Ce qui ralentit un peu mon écriture : t'as essayé toi de tenir un Meisterstück dans la main droite et un parpaing dans la main gauche ??? Pas évident tu reconnaitras...

    Et je voudrais aussi parler des amours de vacances, il y aura de quoi se gondoler grave : j'en rigole maintenant, mais dans mon cas il y de quoi faire tout un album de chanson à David et Jonathan ! Candy au pays des Bisounours pervers, ça sera un peu ça l'idée :)




    Ah au fait pour finir : spécial dédicace...


    podcast

    Clique pour écouter le tube du siècle :)

     

    @+ les Girlz et les boyz !

     


     

  • Je ne veux pas revenir

     

     

    Oui, c'est Nana Mouskouri, mais écoutez sans effroi, s'il vous plait.

     

     

    Où es-tu passé, mon passé
    Perdu dans les gorges de la Chiffa ?
    Le ruisseau oublie la guerre
    L'eau coule comme naguère
    Les enfants ne font plus de grimaces
    Ils dansent dans la vallée
    Ils oublient leur faim et leur race
    Ils jouent en liberté

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Les pique-niques en famille
    Les chapeaux de paille en pacotille
    Les tomates ruisselantes d'huile d'olive
    Les moustiques partaient sur l'autre rive
    C'était le temps de la puberté,
    Nous chassions les mauvaises pensées
    Les arbres nous tenaient à l'ombre
    Nos cœurs amoureux étaient sombres

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Où es-tu passé, mon passé
    Dans ce village de cyprès
    Où coule la source la plus belle ?
    Comme un oiseau, mon âme a pris ses ailes
    Pour monter là-haut dans le ciel bleu
    Rejoindre ce monde étrange de feu,
    Le jardin parfumé des artistes,
    Graver un nom de plus sur la liste

    Où es-tu mon passé
    Si beau, si loin, si près ?
    Où es-tu passé mon passé
    Là-bas, ici ou à côté ?

    Mon pays sent bon le jasmin
    J'aimerais y retourner demain
    Les fleurs ne sont plus arrosées
    La terre rouge s'est refermée !
    La guerre assassine les innocents,
    Les vieux, les femmes et les enfants
    Et le ruisseau de ma jeunesse,
    Léger, danse avec ivresse

    Où es-tu passé, mon passé ?
    Le soleil se couche derrière les orangers
    J'ai peur d'oublier mes souvenirs
    Non, non, il ne faut pas mourir !

    Paroles J-C Brialy / Musique P Amoyel

     

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    Où es-tu passé mon passé ? C'est une question que je me pose quelquefois. La mémoire est  une obsession chez moi. Plus que la mémoire le regret de celle-ci. Je ne suis pas une personne particulièrement cafardeuse, mais je peux verser facilement dans  la mélancolie des souvenirs passés. J'aime la vie, le mouvement, l'idée que chaque nouveau jour offre un champ infini de possibilité. Mais je reste fidèle à ma mémoire et attachée à mon passé.

    Pour tout dire, j'ai du mal avec la fin : les souvenirs ce sont avant tout des choses qui se sont terminées, qui n'existent plus. On ne peut plus rattraper le passé, il est, comme dit la chanson, si loin et si près, et je ne peux le toucher.

    J'ai plus de 30 ans et cela fait bien 20 ans que j'attends de grandir, de devenir adulte. Plus petite, j'étais assez mystique, et je pensais qu'il viendrait un message d'on ne sais où, qui me dirait le moment venu, quoi faire, comment et pourquoi le faire. Et je prenais pas mal de choses au pied de la lettre. Je n'étais déjà pas très intelligente : je pensais que vers 18-20 ans, je deviendrais brusquement quelqu'un d'autre, une adulte portée vers son avenir, avec la maturité et la sérénité nécessaire à l'accomplissement de ce long chemin qu'est la vie.

    Mais non. Il n'y a jamais eu de message descendu des nuages, il n'y jamais eu cette transformation d'une enfant en une adulte accomplie. Il y a juste la même personne encore assez lucide pour comprendre que chaque moment qu'elle vivait, qui se terminait, était un morceau d'elle qui lui était arraché.

    Je n'aime pas le temps tel qu'on en a conscience, c'est-à-dire le temps linéaire, l'abscisse terne et trop simple. Je préfère m'accrocher à l'idée que le temps possède plusieurs dimensions. Je suis cataloguée comme littéraire (malgré mon amour des fautes d'orthographe...) mais les sciences physiques m'ont toujours attirés. L'étude de la physique est comme celle de la philosophie : un facteur essentiel de la construction de l'âme humaine.

    Le temps m'échappe, il file entre mes doigts, et ce qui est passé ne reviendra jamais. J'ai cherché des moyens de me rassurer, de trouver des réponses qui me conviennent. La lecture physique du temps que j'ai pu découvrir chez Einstein, Minkowski ou Planck a pu me donner un peu d'espoir d'un point de vue théorique, mais il n'en restait pas moins que le passé ne revient pas car je ne sais pas dépasser cette dimension linéaire. J'ai longtemps crû qu'en les lisant bien et consciencieusement, je pourrais comprendre ce que ces physiciens démontraient, et alors je serais assez maligne pour sauter dans une autre dimension du temps : quand je vous dis que je ne brillais guère par mon intelligence... Bref, j'ai fini par comprendre qu'en allant plus vite que la lumière j'arriverais à peine à retourner quelques secondes en arrières... Vanité. Je continue à creuser ces théories bien compliquées pour ma petite cervelle, mais en parallèle je me suis intéressée à la notion ésotérique et philosophique  du temps, avec des référents tels que Mircea Eliade, Zénon,René Guénon ou Bertrand Russel. Mais aussi intéressante que soient ces lectures (et franchement elles le sont !), elles ne m'ont jamais apporté la solution immédiate et concrète que j'attends : le moyen de rattraper ma vie dans tous ses moments particuliers qui me sont chers.

    Je pensais qu'être adulte c'était accepter de laisser les choses derrières soi, pour ne regarder que devant, ou tout au moins accepter sereinement de ne pas tout maitriser en ce domaine.

    Alors j'attendais que ça vienne, la sérénité, le renoncement. Mais le temps se contente de passer, avec lui les moments et les souvenirs, les sentiments, l'amour, la mémoire.

    Je ne suis plus aussi angoissée par le temps qu'à 17 ans, mais je reste dépitée par l'idée que je ne peux contrôler le temps. J'aimerais pouvoir sauter allègrement de l'année 1981 à 1992, revenir aujourd'hui et repartir en 1986. Pourquoi les choses se terminent-elles ? Pourquoi ne peut-on revivre éternellement nos moments préférés. Je ne renie pas l'avenir pour autant, parce que le passé a été un moment un avenir qui m'a offert de nouvelles joies.

    Je revois mon enfance, des moments d'incroyable insouciance, le soleil dans le jardin de mes parents, ma grand-mère, les oliviers et la colline qui grimpe vers Akbou.

    Mon passé c'est le ruisseau qui coulait derrière la maison, les expéditions avec mes cousins dans le verger, comme si c'était une forêt mystérieuse, le sommeil lourd de la sieste quotidienne, les premiers garçons, les lectures d'auteurs inconnus...


    Je voudrais qu'il n'y ait que des premières fois qui durent toujours.

     

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    J-W Godward - In the days of Sappho

     


    Pourquoi les choses doivent-elles se terminer ?


    Je voudrais revivre éternellement ces moments, l'enfance, mais aussi les découvertes faites à l'adolescence. Comment ressentir à nouveau le même émerveillement à la première lecture de Boris Vian, la poésie de Saint-John Perse ou Rimbaud. Même les premiers désespoirs me manquent, parce que je sais maintenant qu'ils sont définitifs. La mort de Tess dans le roman de Thomas Hardy, la lâcheté d'Angel Clare ne sont plus à redouter : j'ai eu l'impression de m'enfoncer dans un trou d'eau en terminant cette lecture. La fin d'un moment, encore une fois. Le premier amour, un été aussi tiens, aussi douloureux fut-il un moment, était aussi un instant de découverte de nouveaux sentiments, un brasier qui s'allume malgré soi.

    Comment tomber amoureux, aimer la même personne longtemps et longtemps, et renoncer à ce feu de la première fois ?Comment vivre en voulant les deux : garder cet amour le plus longtemps possible, et connaître encore et encore les affres d'une première fois, les regards qui se croisent pour la première fois, les mains qui se touchent enfin, et mon Dieu ce premier baiser qui vient m'exploser le cœur...Revivre cela c'est forcément renoncer à l'amour tranquille, à celui qui dure. Alors il reste les souvenirs si on ne veut pas détruire le présent. Mais comment toucher du doigt ce passé ? Le rappeler à soi par le jeu de la mémoire, aussi intense soit-elle, ne sert qu'à faire monter les larmes aux yeux, car les souvenirs ne sont que le cimetière constant de sa propre vie.

    Ce garçon qui me serrait dans ses bras à 17 ans, en me jurant m'aimer toute sa vie, n'existe plus. L'homme qu'il est devenu est un autre que lui. Les arbres du jardin qui nous faisaient des forêts, ne sont plus que des oliviers et des figuiers.

    Ma grand-mère est morte il y a quelques années. J'ai pour elle un attachement que l'on imagine facilement. Depuis son décès, je n'ai pas voulu remettre les pieds dans la ville de mon enfance : je ne suis pas allée à l'enterrement, je n'ai toujours pas visité sa tombe, 8 ans plus tard. Je ne peux pas. Si je vois la pierre avec son nom gravé, alors elle sera morte vraiment, et une partie de ma vie emportée avec elle. C'est puéril peut-être ? Je ne sais pas.

    Je vous dis tout ça ici, mais sinon, je le garde pour moi : je ne suis qu'une gentille fille marrante, un peu délurée et coquine, intelligente et rationnelle, sûre d'elle. Fantasque mais rassurante. A qui avouer tout ça sans le perdre aussitôt ?


    Les choses ne devraient jamais se terminer.


    Au fil du temps, je suis devenue de plus en plus matérialiste. Non par avidité ou bête consumérisme, mais par peur. Ce que je peux toucher du doigt continue d'exister. La satisfaction matérielle immédiate offre une certaine sécurité à mon âme, c'est comme un rempart à mes angoisses. Ma personnalité s'est dégradée avec le temps : je me suis mise à moins aimer les être humains, au profit des choses matérielles. Ma nature profonde est plutôt d'aimer les autres d'office, et de les laisser être ce qu'ils sont. Mais tenir aux gens c'est risquer le désespoir de les perdre. Alors un jour, il y a longtemps déjà, j'ai décidé un matin que je serais cynique et misanthrope. Le souci c'est que mon élan naturel me porte à aimer les gens. Je luttais donc avec moi-même pour devenir la plus cynique, la plus détachée, la plus inaccessible des femmes.

    Ce n'est pas bon de faire ça, car forcément un jour on arrive à son but et l'on est véritablement désabusée de tout. Je sais à merveille rompre les liens par un simple silence froid et provoquer l'inimité par une arrogance subtilement distillée. Tout plutôt que risquer d'être aimée : au moins je ne connaitrai pas la fin de cet amour ou de cette amitié heureusement évité par mes soins.

    Victor Hugo disait que les livres sont des amis froids et sûrs, je leur ai donné toutes mes émotions, mon plaisir, j'y ai trouvé un partage sans fin, un miroir aux multiples facettes pour mon âme. Et je me suis découvert des facultés incroyables au matérialisme immédiat : avec les livres, les chaussures, les vêtements, l'amour des belles choses, quelles qu'elles soient, je me trouvais des repères fixes, des choses à aimer durablement et dont la fin ne dépendrait que de moi. Amère illusion du contrôle de ses émotions. Je ne donnais ma foi et ma vie qu'à quatre personnes. Mais même en renonçant à tous les être humain juste pour être assurée qu'on ne me prendrait jamais ces quatre là, j'ai échoué. Deux d'entre elles connaissent des soucis de santé que je ne peux faire disparaître, et j'ai peur de leur souffrance, de les perdre. Je suis égotique, oui. Je ne pense qu'à ma propre angoisse en fait.

    La virtualité m'offrait une chance d'essayer de changer à nouveau, mais dans l'autre sens. Je me dis, sois toi-même, ceux qui t'aimeront sauront pourquoi et toi aussi, ainsi tu ne risque rien. Et surtout, vous qui lisez ces lignes, vous n'existez pas vraiment, je ne risque pas grand-chose à m'attacher à ce qui n'existe déjà pas, et qui ne peut donc se terminer. Mais je n'ai définitivement pas deux sous d'intelligence : même ce qui n'existe pas se joue de moi et cesse simplement, tout comme le reste.


    La vie est une traitresse car elle offre et reprend aussitôt


    Comment arrêter de vouloir ? Mon dernier vœu serait le renoncement, la fin véritable de tout espoir.

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    Ask me no more - Sir Lawrence Alma-Tadema