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  • La révolution littéraire et la révolution politique ont fait en moi leur jonction

    Le titre est enprunté à Victor Hugo, et résume tout à fait mon état d'esprit actuel.


    Joyeuses Pâques à vous !

    Alors ce week-end prolongé ? Une merveille, non ? Je ne sais pas qui a inventé l'obligation de travailler, mais Seigneur qu'on le pende...

    J'aimerais passer mes journées à lire, écrire, à découvrir de nouveaux jardins dans Paris. Ecouter de la musique, découvrir de nouvelles émotions. Pourquoi n'est ce pas possible quand c'est juste indispensable ?

    Mes lapins (de Pâques) on va faire un premier point sur le challenge Daphné Du Maurier !

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    Les participants :

    Madamezazaofmars

    Camille la it Girl

    Alice

    Frannso

    Val

    Kahlan

    Mademoiselle V

    Palaeksa, si, si, ça t'apprendra, na ! Je me ferais une joie de publier ici le résultat de tes impressions, à moins que tu n'ouvres un blog...

    Céline

    Mademoiselle C la Futile

    Maggie

    Marlène

    Alicia

    Chouyo

    Firemaman

    Et Daydreamer, parce que : sache que tu es vivement encouragée à faire ton compte rendu à base de vidéo, si tu vois où je veux en venir.

    Nouveaux participants:

    Harry

    Mona

    Romain

    Keisha

    Solenn

    Amandine

    Tiphanie

    Caro

    Herisson08


    Je suis heureuse de pouvoir vous signaler les premiers textes en ligne :


    Kahlan s'est penché sur Rebecca et les mystères de Manderley.

    Alice a vogué vers la Crique du Français.

    Alicia a rendu visite à Ma Cousine Rachel, après avoir elle aussi succombé au charme mystérieux de Rebecca.

    Keisha nous parle de Rebecca également ! Et de La Maison sur le rivage, belle ambiance !

    En cliquant sur les titres des romans vous accéderez aux blogs concernés.


    Bien sûr, si j'ai oublié un participant, ou un texte déjà publié, merci de me le signaler.

    J'essaie de rattraper mon retard de lecture en attendant !

    Je vous laisse avec mes deux de mes multiples obsessions musicales du moment.


     


     

     

  • Sleep tight my love


    A venir :  - récapitulatif des concurrents pour le concours « dans les souliers de Causette »

    - bilan d'étape du challenge Daphné Du Maurier.

     

     


     

    Mes nuits sont assez étranges en ce moment. Non, pas étrange, mais peuplées d'images. Je n'ai jamais vraiment aimé dormir. Le sommeil chez moi n'est réparateur qu'entre 5h et 8h du matin. Dormir avant 5h m'angoisse car je ne veux pas voir mourir ma vie d'avoir trop dormi. J'y succombe souvent pourtant à ce sommeil. J'aime la nuit, son calme, ses bruits particuliers. Quand je dors seule, j'écoute la radio toute la nuit, ou de la musique classique si je travaille un peu. Dormir n'est que l'occasion de manquer le soleil qui se lève, les nuages et le ciel qui prennent cette teinte si particulière. Dormir c'est s'allonger seule, même s'il y a quelqu'un à côté, et penser à ce qui a été loupé, gâché, saccagé. A ce qui sera probablement empêché d'être. Rester éveillée, à me remplir les oreilles de musique ou les yeux de belles images est une façon de dévier la pensée, de la mener vers des chemins moins dangereux, plus propice à la joie et à l'espoir.

    Dormir après 8h me laisse le gout amer de la culpabilité : toutes ces choses qui attendent d'être accomplies et moi qui reste allongée. Alors je ne dors pas. Ou mal. Dormir est un entrainement pour la mort : pourquoi s'acharner à améliorer ce qui viendra naturellement le jour dit.

    La nuit je mets de la musique, en ce moment le Requiem de Mozart et Bach par Glenn Gould évidemment... Snobisme confortable. Parfois je me contente d'écouter en agitant les doigts en l'air tel un chef d'orchestre devant ses musiciens imaginaires. Parfois j'écris, pour moi ou pour vous, ou pour personne, juste le temps de lâcher quelques mots et de ne pas les sauvegarder.

    La nuit je regarde de belles images, je lis des poèmes ou des extraits d'œuvres classiques. Elles prennent une nouvelle dimension à la faveur du calme nocturne. Je peux passer de longs moments à regarder des silhouettes, des arbres ou des livres, seulement pour en apprécier la beauté. Le beau c'est le beau, et puis voilà. Il est à telle une évidence.

    La nuit c'est un champ immense des possibles. Tout est valide et projetable dans l'avenir. Le chemin est clair et simple. C'est la journée qui vient tout gâcher inopinément, en jetant sur l'espoir la lumière crue de la réalité.

    La nuit je voudrai croire que vous dites vrai. Je voudrais croire que c'est si simple, vous et moi, de mots entre nous, la joie de se toucher enfin. Mais le jour succède à la nuit, et je retrouve la raison, compagne la plus déraisonnable qui soit. Alors j'attends la nuit, je vous attends. Même s'il m'arrive de fuir, tout me ramène à vous.

    En attendant de savoir, je savoure la beauté du monde. Avec vous.